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cinono1
309 abonnés
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3,5
Publiée le 6 décembre 2024
Il faut peut être faire fi de quelques facilités nostalgiques, de quelques dialogues un brin ampoulé mais le voyage dans le temps d'Alexandre Arcady est bien agréable. Avec un véritable allant, il parle de la ville de son enfance et de la découverte du cinéma, c'est en facilement touché tant on sent que le réalisateur a injecté beaucoup de lui même et de son expérience de vie. Beaux numéros d'acteurs, beaucoup de couleurs, des passerelles temporelles reussis, des moments de gravité bien amenés , c'est un spectacle total, un peu endimanché parfois , mais riche et sincère également
Arcady évoque pour la énième fois son enfance algérienne et nous rabâche encore le même film depuis des années..Son film est truffé de défauts qui donne un résultat bien moyen à l'ensemble. Son côté mélo appuyé par les violons et les ralentis pour bien souligner les scènes soi-disant d'émotion, le jeu exécrable des jeunes acteurs, la reconstitution historique bien proprette, les scènes actuelles souvent inutiles et les dernières bien trop tire-larmes, le ridicule gênant de Benguigui, la durée...Pourtant, à force de persévérance et en fermant les yeux sur la liste ci-dessus, une petite nostalgie se fait ressentir, pulvérisée aussitôt par la scène suivante.
Antoine, devenu réalisateur, revient en Algérie des décennies après l’indépendance avec son fils. Ce retour, ponctué de flashbacks sur son enfance dans une Algérie colonisée, dévoile les contrastes et les décalages de sa perception du pays. Les photos, les vues d'Alger et l'ambiance apportée par Dina, la mère d'Antoine, sont bien rendues. Toutefois, la représentation des Algériens est problématique et souvent caricaturale.
Antoine, bien qu'entouré de six gardes du corps, est en réalité quasi inconnu en Algérie, mis à part de quelques cinéphiles et bourgeois francophones. Cette protection excessive contraste avec son anonymat dans le pays, révélant une dissonance entre son statut perçu et la réalité. Les Algériens, eux, sont dépeints comme naïfs, presque illettrés, vivant sous l'autorité bienveillante de Français, eux-mêmes en difficulté, spoiler: comme le montre la situation paradoxale de la femme de ménage qui travaille pour la famille Arcady alors que cette dernière ne parvient pas à payer son loyer.
Lors de son séjour, spoiler: Antoine est interpellé par un Algérien vivant dans son ancien appartement. Cet homme est présenté de manière dénuée de dignité face à Antoine , qui, malgré son statut d’inconnu, reste perçu comme supérieur. Ce type de scène renforce une hiérarchie implicite, même après la fin de la colonisation.
La représentation de l’indépendance est également stéréotypée, avec des Algériens décrits comme une masse indistincte criant sans raison apparente, alors que les archives montrent des scènes de liesse plus authentiques. De plus, des détails anachroniques, comme spoiler: le pendentif berbère en forme de "Z" porté par Josette, qui n’a été utilisé qu’à partir des années 1980, soulignent un manque de précision historique.
Le film s'adresse clairement aux pieds-noirs et aux nostalgiques d’une Algérie française, en présentant une vision idéalisée d’une coexistence pacifique, brutalement interrompue par la guerre d'indépendance.
J’ai aime ce film. Il traite de la vie des pieds noirs et de ce qu’ils ont du subir. On voit bien que ce n’étaient pas tous des nantis. Alors certes, j’ai trouvé que les acteurs jouaient assez mal au début du film mais je me suis demandé si ça n’était pas intentionnel pour marquer un peu les esprits et faire un parallèle avec l’amour du cinéma du petit garçon (Alexandre Arcadie) ? Mais le film monte en puissance au fur et à mesure et les personnages sont très attachants on voit une famille à la fois unis et déchirée : le papa qui est conscient de l’évolution des choses et le reste de la famille qui est plus dans l’émotion : ça montre aussi le melting-pot de cette Algérie de l’époque avec des sensibiltes de diverses origines : l’Europe de l’Est, l’Espagne, la France, l’Italie,les musulmans et les juifs d’Algérie Le jeux dans l’épouse moderne est bien amené mais peu crédible car l’acteur est trop jeune Il devrait avoir plus de 70 ans aujourd’hui
LA BAS MON PAYS. Le retour du grand blond en babouche. C'est censé faire rire avec Benguigui en grand mère? Doit on s'émouvoir sur la guerre d'Algérie? On navigue à contre courant et Arcady finit pas s'échouer. Etre blond, c'est un état d'esprit. Gad Elmaleh a aimé.
Ils sont doux et bons les souvenirs de cet homme devenu riche et célèbre qui a réalisé un film sur ce passé qu'il regrette le cœur tout plein d'émotions en repensant à sa famille. Le regard de l'enfance tronque évidemment la réalité. Est ce que les habitants d'Alger pendant cette terrible guerre meurtrière d'indépendance étaient aussi sereins que le voyaient les yeux d'Antoine ? Pauvre mais heureuse cette famille juive française semble à peine touchée par la gravité des événements, les ratonnades, les attentats à la bombe. On ne peut pas en vouloir à l'enfant qui en grandissant voit ses jours heureux s'enfuir, se réfugie dans une salle de cinéma et reste en admiration devant sa singulière tribu. On peut en vouloir au réalisateur qui ne veut pas dévoiler sa vision d'adulte. spoiler: Nous sommes français dit la mère, des français d'Algérie. L'employé de la compagnie d’électricité répond, en France on vous considère comme des arabes. Et en France les arabes on ne les aime pas, c'est comme ça. Une belle brochette d'acteurs qu'on a plaisir à revoir, spoiler: Pascal Elbé, Valérie Kaprisky, Smaïn, Françoise Fabian, Marie Gillain, Jean Benguigui, Patrick Mille, Danny Brillant etc. Ma note sera de 2,73 sur pour un film beaucoup gentil
Un beau film sur la nostalgie, les souvenirs, l’histoire douloureuse de l’Algérie française. Un film utile afin de constater les dégâts de l’indépendance sur les cœurs et sur un pays qui ne voulait que la paix. Très belle interprétation.
Transposer ces souvenirs d'enfance peut être une bonne idée si l'on construit une dramaturgie autour, ce qui n'est pas le cas ici. Cela joue faux, la mise en scène est inexistante et le scénario est écrit à la hache. Arcady s'est fait plaisir et a rendu hommage à ses proches en racontant son enfance mais il a laissé le spectateur de côté.
Trop d'intentions émotionnelles, trop d'émotions tue l'émotion. Trés premier degrés, pas assez de distances trés sirupeux, les acteurs en font trop et le petit garçon qui joue Arcady parle avec l'accent parisien. ce qui dénote un peu. Avec l'expérience d'Arcady je suis étonnée de tant de lourdeurs sur ce film. Reste les très belles prises de vue d'Alger.
Le petit blond de la Casbah. Film autobiographique bien emmené, émouvant. Le bémol Benguigui est ridicule dans le rôle de la Grand mère avec ses petits grognements et cris stridents. Des flashs backs à la Lelouch. Quatre étoiles.
« C'est comme ça le cinéma, c'est comme la vie. » Pour Alexandre Arcady, il n'y a pas l'un sans l'autre et il revient sur son enfance à Alger dans les années 50 comme il l'avait déjà fait dans son livre du même nom vingt ans plus tôt. Une déclaration d'amour à un endroit qui lui tient à cœur, mais aussi au cinéma, son premier amour. Un regard nostalgique sur une période en s'attardant sur ce vivre-ensemble qui fait tant défaut aujourd'hui. Un portrait de famille qui élude volontairement certaines choses historiques pour présenter une multitude de personnages en couleur que ce soit les membres de la famille ou encore les voisins puisque tout le monde vivait comme si c'était une grande maison avec de nombreuses chambres et non pas des appartements séparés. Si le scénario est répétitif notamment par rapport à la pauvreté de la famille et que les enjeux sont limités, c'est plein de jolis moments avec des personnages attachants et surtout une immersion totalement réussie dans ce quartier dont on ressent toute la chaleur humaine. En somme, un bon et beau film.
Malgré des incohérences insensées (famille très pauvre qui ne peut pas payer son loyer et qui a des dettes partout MAIS qui a ''quand même'' une employée de maison) et le choix de Jean Benguigui pour jouer la grand-mère (c'est vraiment grotesque et absolument pas crédible), j'ai beaucoup aimé ce petit bout de vie qui m'a rappelé le film autobiographique de 2012 sur Louis Gardel (la baie d'alger). ''Le petit blond de la casbah'' est un film très émouvant et très bien interprété. Oui, j'ai beaucoup aimé !!