Votre avis sur Dream Scenario ?
christianbellet

1 critique

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2,5
Publiée le 30 décembre 2023
Super bonne idée au départ mais bon c'est ennuyeux et sans charisme, les acteurs comme le film, un bon ratage en bonne et dûe forme.
4,0
Publiée le 30 décembre 2023
Oh le film pépite qu'on avait pas vu venir !!!
Nicolas Cage est incroyable dans ce rôle. Cet OVNI tombé du ciel est un bijou de réalisation. Une première partie étonnante puis ça twiste et on poursuit dans quelques choses de plus sombre.
Je recommande fortement "Dream Scenario".
3,5
Publiée le 30 décembre 2023
Film déroutant mais réussi ! Totalement atypique à la Walter Mitty ou Yesterday sans le côté comique. Au début, on peut penser regarder une comédie mais il n´en est rien. Nous nous dirigeons vers un drame avec un Nicolas Cage talentueux. Ce film pousse à des réflexions et analyses (pourquoi lui arrive-t-il ça ?). On est sur un Black Mirror cinématographique.
3,0
Publiée le 30 décembre 2023
Crâne dégarni, collier de barbe blafard, démarche lourde, l'air absent, drapé dans des habits fatigués ; pas de doute, on tient l'homme le plus rasoir du monde. Pourtant, impossible de ne pas être séduit. Cage remplit le costume, occupe l'espace comme il l'a rarement fait, donne chair et humanité à ce Paul Matthews, professeur insipide qui, parce qu'il apparait dans les rêves de millions de gens, prend du galon et devient objet de buzz, phénomène mondial, mascotte culturelle, avant que le retour à une réalité Kafkaïenne n'inverse la tendance. La satire fonctionne plein pot sur ses deux premières parties car l'absurde ne prend jamais le pas sur le naturel des réactions. On se gausse autant de la situation que du comportement bizarre des uns, de la gourmandise des autres, et du narcissisme plus ou moins démocratisé (ou amplifié) avec les réseaux sociaux. De fait, l'analogie entre ce qui se passe à l'écran et dehors est d'autant plus fort. Les parallèles sont assez frappants, notamment quand Dream Scenario évoque la dérive d'une "Cancel Culture" ne cherchant plus à provoquer la discussion ou le débat mais uniquement cibler et ostraciser. Et allez, pourquoi pas envisager le film comme la charge amère et grinçante d'un Cage face à l'hystérie de mèmes qui rétrécissent le champ sur son travail d'acteur. Ce qu'aurait pu être Un talent en or massif si le film de Tom Gormican avait été plus honnête. En soi, Kristoffer Borgli en dit déjà pas mal. Mais alors quid de la troisième partie ? Eh bien, justement elle manque. On dirait que le réalisateur ne sait pas comment finir. Bien malencontreusement, il ne choisit pas et laisse tout ce petit monde en plan. Très frustrant, on peut se demander si l'exercice ne s'est pas un peu perdu dans la complaisance et ce en dépit de la performance hallucinée de Nicolas Cage.
2,0
Publiée le 7 janvier 2024
Prof de fac transparent et père de famille falot, le personnage de Nicolas Cage devient une célébrité malgré lui lorsque il se met à hanter les rêves de son entourage, de ses étudiants et, semble-t-il, du monde entier. Pas d'explications fumeuses ou alambiquées de la part du réalisateur Kristoffer Borgli. Le phénomène irrationnel est à prendre tel quel et c'est tant mieux. Il introduit une parabole sur la célébrité sans talent, la notoriété indue, de celles qui se repandent généralement à travers les réseaux sociaux et ses influenceurs, les imbécillités télévisuelles, où bien souvent il suffit de paraitre pour exister.
Nicolas Cage compose un intellectuel fébrile, "woodyallénien", dans l'incompréhension de l'admiration, voire des fantasmes (dans une scène plutôt vulgaire d'ailleurs), qu'il suscite. La fable de Borgli fera de ce Paul Matthews ahuri, à la fin et comme pour boucler la boucle, spoiler: un personnage honni,
, sans plus de raisons que ce qui lui a valu son succès. Ainsi va la popularité des fausses gloires et autres impostures d'aujourd'hui.
Tournant le dos à la farce et au spectaculaire, le réalisateur met en scène une comédie feutrée, jamais détachée de la bizarrerie qui introduit le sujet, une fantaisie sur le mode intimiste au point qu'on la trouvera finalement indolente et sans relief sur la forme, et manquant de causticité, de mordant sur le fond. On a le sentiment désagréable de se trouver devant un encéphalogramme plat qui, sous couvert d'une approche subtile revendiquée, nous plonge dans l'ennui d'un récit qui s'étire inutilement, n'ayant pas grand'chose à ajouter au postulat de départ.
3,0
Publiée le 30 décembre 2023
Dream scenario est un projet assez curieux tant il semble appartenir à une autre époque. De par ses thèmes comme de par son esthétique, le film rappelle les films cultes de Spike Jonze et Charlie Kaufman. On songe forcément à Dans la peau de John Malkovitch, à Adaptation ou encore à Eternal Sunshine of the spootless mind, des films mêlant l'absurde à la mélancolie mais aussi traversé de grands moments d'angoisse existentielle. Filmé de manière froide, parfois kubrickienne lors de scènes de rêves particulièrement anxiogène, dream scenario est le récit d'un homme en quête de reconnaissance qui sera célèbré avant d'être sacrifié sur l'autel de la cancel culture. Nicolas Cage est particulièrement bon dans le rôle de cet homme trop banal appelé malgré lui à devenir une star. Si on pourra regretter une fin satirique un peu convenu et une certaine retenue alors qu'on était en droit de s'attendre à davantage de folie, dream scenario est un film assez décalé et empreint d'une mélancolie parfois touchante. Mais on était en droit de s'attendre à plus que ce petit film indé ultra référencé au point de manquer un peu d'identité.
3,5
Publiée le 30 décembre 2023
Les affres de la célébrité et les effets du buzz dans un scénario un peu loufoque avec un excellent Nicholas Cage. Un film qui fait réfléchir, et ça fait du bien dans cette époque où on ne prend plus le temps de réfléchir notamment au cinéma.
A voir.
5,0
Publiée le 30 décembre 2023
5 pour l'originalité et le grand retour de l'excellent NC. Un scénario fantastique et loufoque à la Quentin Dupieux si vous aimez le genre. Il y a beaucoup à débattre au final car l'idée relève aussi beaucoup des travers des réseaux sociaux et de leur radicalité. Une petite comédie trés noir et sympathique à suivre pour simplifier. vraiment bien.
2,5
Publiée le 30 décembre 2023
Non franchement c'est plat. On sennuie tout le long. L'idée est mal exploitée à mon avis. Je comprend pas les avis sur la prestation de Nicolas cage. Le film n'avance pas.
2,5
Publiée le 29 décembre 2023
J attendais beaucoup d’après la l bande annonce et la présentation.ok c était enfin un nouveau type de rôle pour Nicolas Cage.et le thème de l histoire promettait.mais le traitement du scénario laisse à désirer notamment sur la partie finale. J ai eu l impression d’une fin bâclée,inachevée. Déçu car il y avait mieux à faire . Clairement ça devait être bien en roman de fiction.
4,0
Publiée le 29 décembre 2023
L'idée de base est carrément géniale, où comment un inconnu tout ce qu'il y a de plus banal s'invite dans les rêves de millions de gens sans que personne ne puisse rien y comprendre du comment ou du pourquoi. On savoure avec lui tant on perçoit aussi vite les petites perfidies, les petits égoïsmes, les petites opportunités au sein même de sa famille. Mais évidemment rien n'est gratuit, le retour de bâton est attendu, logique et implacable et tout aussi soudain qu'incompréhensible. Le film parle aussi de frustration, professionnelle ou artistique, qui sonne comme un malheureux parallèle avec les rêves habités. Par contre, alors qu'on savoure et qu'on aime cette comédie délirante et singulière on aurait aimé que le dernier acte soit du même acabit plutôt que cette conclusion cafardeuse. Mais les idées sont en effervescence, les rêves comme des courts métrages hors contrôle, et surtout on a un Nicolas Cage en grand forme qui porte le film de bout en bout en looser insignifiant qui croit enfin avoir sa chance. Un film original et fou, porté par un acteur fabuleux qui ne pêche que par cette conclusion soudain trop classique, trop dramatique, trop sérieux.
Site : Selenie.fr
4,0
Publiée le 29 décembre 2023
Le martyr des réseaux sociaux et de la cancel culture dans un film magnifiquement joué et interprété. Dérangeant, profond et salutaire.
3,0
Publiée le 29 décembre 2023
Nicolas Cage revient sur le devant de la scène et pas avec une énième série B regardable sous acide mais dans une production A24, synonyme de qualité pour beaucoup (dont moi). Réalisé par Kristoffer Borgli, déjà derrière l'excellent "Sick of Myself", il est ici question d'un homme lambda, père de famille tranquille et prof en université, qui apparait soudainement dans les rêves des gens. S'il prend très vite goût à cette nouvelle célébrité, le rêve va vite se transformer en cauchemar. Proposition intéressante, sorte de "Griffes de la nuit" version film d'auteur (la comparaison est inévitable) mais on n'est finalement pas si éloigné des thèmes du précédent film du réalisateur. À savoir l'accès soudain à la célébrité et une critique acerbe des réseaux sociaux et de leurs conséquences. Alors bien-sûr, le réalisateur n'est pas un boomer qui condamne TikTok ou Instagram mais dresse juste un portrait glaçant des usages qui peuvent en être fait, tout en étant plus ou moins misanthrope puisque tous les personnages, toutes catégories sociales confondues, en prennent plein la tronche durant toute la durée du film. Et ici, nous avons affaire à un personnage pathétique tout simplement qui fait tantôt de la peine ou qui amène à rire tant le pathétisme est appuyé. C'est un effet un professeur qui essaye tant bien que mal d'accéder à un peu de reconnaissance avec un livre sur les fourmis et qui accès soudainement à cette reconnaissance, ou du moins à la célébrité, mais pas comme prévu. Néanmoins, il va beaucoup en jouer jusqu'à ce que ça se retourne contre lui donc. Le film est donc en quelques sortes en deux parties, le rêve puis le cauchemar, mais cela permet surtout de faire avancer le personnage et surtout de permettre au spectateur de le découvrir sous toutes ses facettes, de gratter cette couche de "simple" père de famille bedonnant. Mais comme expliqué plus haut, les autres personnages en prennent aussi pour leur grade, que ce soit sa famille, présente aux bons moments puis absente aux mauvais mais également aux gens en général qui l'adulent puis qui le détestent, sorte de parabole au cynisme déconcertant à divers phénomènes de mode que l'on peut voir passer sur les réseaux sociaux. Mais malheureusement, le film ne tient pas vraiment sur la durée et n'exploite jamais vraiment, en tout cas visuellement, les rêves, ce qui est bien dommage ! De plus, le film n'est jamais aussi dérangeant et amère que le précédent film du réalisateur qui permettait à ce dernier d'explorer ces thèmes de manière beaucoup plus marquante. "Dream Scenario" n'en reste pas moins un film intéressant avec de très bonnes idées.
4,0
Publiée le 29 décembre 2023
Kristopher Borgli, à la réalisation comme au scénario, nous propose un film inclassable qui parvient à nous faire rire, à nous angoisser et à nous faire réfléchir, tout cela en même temps. « Dream Scenario » nous plonge dans la réalité étrange d’un homme un peu falot, sans aspérité et que même, sous certains aspects on pourrait qualifier de looser. Du jour au lendemain, le voilà qui se met à apparaitre dans les rêves de tout à chacun spoiler: (sauf dans ceux de son épouse, curieusement).
En partant de ce postulat très original, Kristopher Borgli aurait pu proposer un film grand spectacle, une pure comédie loufoque ou un thriller. Il choisit de ne pas choisir et de proposer un peu tout cela en même temps. Le film alterne entre les scènes de réalité et les scènes de rêve sans que parfois, il soit aisé de distinguer de prime abord. Il n’abuse pas du procédé (parfois on comprend immédiatement qu’on est dans un rêve) mais quand il en use, c’est à bon escient. A part ces quelques scènes de rêves hautes en couleur (catastrophe, érotique, cauchemars…), le film est bien filmé et bien mis en image, mais rien de follement original. C’est comme si la réalisation, en magnifiant les scènes de rêves puis en filmant la réalité de façon très conventionnelle, voulait marquer fortement la frontière entre la situation normale d’un type normal et la situation anormale dans laquelle il se retrouve plongé. On peut grossièrement découper le film en trois parties. La première flirte avec la comédie, Paul Matthews découvre son étrange célébrité, essaie de surfer un peu dessus pour enfin faire publier son livre universitaire (un livre érudit sur les fourmis qui n’a aucune chance de voir le jour !), il s’amuse des récits de rêves qu’on lui fait et accepte des interviews. spoiler: Mais la situation ne met pas longtemps à devenir tragique. Le film bascule lors d’une scène (très) malsaine où il se laisse embarquer dans un rendez-vous avec une « rêveuse » qui veut reproduire son rêve. C’est comme si, on agissant ainsi, il avait fait basculer le phénomène en mêlant rêve et réalité.
spoiler: Lorsqu’il se met à devenir horriblement violent dans les cauchemars,
le film quitte le domaine de la comédie absurde pour venir dénoncer, avec une certaine pertinence, spoiler: les excès de la « cancel culture ». Paul est ostracisé de plus en plus fortement, avec de plus en plus d’excès et d’injustice alors que, contrairement à tous ceux qui se disent victimes de la « cancel culture », lui n’a absolument rien fait de mal. En montrant un homme rejeté alors même qu’il est parfaitement innocent de tout, le scénario joue sur du velours : les élèves de l’Université font la loi et sa direction l’abandonne, les passants se sentent offensés par sa seule présence et il doit partir, les gens se sentent menacés par lui et leur ressenti compte davantage que la réalité. Même si le curseur est parfois poussé loin (la scène de la thérapie collective à l’Université), la démonstration est assez convaincante et surtout totalement édifiante. Dénoncer la « cancel culture », on peut le faire bêtement comme un boomer lambda « De nos jours, on ne peut plus rien dire, gna, gna, gna… » ou le faire ainsi, par l’absurde assumé.
La troisième partie du film dénonce pour le coup autre chose : le cynisme de la société de consommation. Le phénomène, aussi incompréhensible qu’il soit, spoiler: fait saliver les publicitaires et escrocs de tout genre qui se mettent à imaginer du placement de produit dans les rêves de consommateurs, c’est « Inception » qu’on assassine !
Ce qui avait débuté comme une comédie absurde se termine en tragédie intime, celle d’un homme lambda écrasé par une célébrité venue de nulle part spoiler: et qui aura fracassé sa vie
. Nicolas Cage incarne un Paul Matthews souvent pathétique, parfois ridicule mais qui finit par susciter une vraie empathie. Nicolas Cage, qui aura parfois fait des choix discutable dans sa carrière d’acteur, prouve dans « Dream Scenario » ce dont il est capable. Le film repose presque totalement sur ses épaules, et il tient la route dans tous les registres du jeu. Le film de Kristopher Borgli, très intriguant sur le papier, commence comme une comédie absurde pour nous embarquer, presque par surprise, vers des rives plus arides, plus acide et plus noires qu’on ne l’avait imaginé. C’est un film original, bien mené, qui suscite une vraie réflexion de fond sur la toxicité de la célébrité et l’absurdité du monde.
naitsyrk

22 critiques

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3,5
Publiée le 29 décembre 2023
Certes ce n'est pas un film destiné au grand public. A découvrir par ceux qui aiment des scénarios incertains. La première phase est un peu longue mais j'ai adoré la conclusion. A voir
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