Cet hommage de la part de John Landis, Steven Spielberg, Joe Dante et George Miller à la série "La Quatrième Dimension" est fait sous la forme d'un prologue et 4 épisodes. Surtout célèbre pour son accident qui cause la mort de 3 acteurs durant le tournage, le résultat est plutôt sympathique, non sans défaut mais plutôt agréable. C'est donc divisé en quatre épisodes : L'introduction (dirigé par John Landis : 3,5/5) nous fait suivre deux hommes qui jouent à se faire peur la nuit sur une route déserte en voiture. Elle est plutôt bien faite et provoque un petit frisson. Puis vient le premier épisode (dirigé par John Landis : 3/5 ) où on suit les aventures d'un type, qui en sortant d'un bar après avoir émis haut et fort ses opinions racistes, se retrouve propulsé dans la peau d'un juif dans la France occupé, d'un noir pourchassé par le KKK et celle d'un asiatique durant la guerre du Vietnam. L'épisode est original et captivant, contenant une morale pas forcément très subtile mais plutôt efficace dans son genre. On peut juste regretter que l'idée qui est bonne ne soit pas assez exploité, en partie à cause de la durée. Dans le deuxième épisode (dirigé par Steven Spielberg 2,5/5), Mr Bloom réapprend à des pensionnaires d'une maison de retraite l'enfance et ils retrouveront miraculeusement l'apparence de leur plus jeune âge. On reconnais assez vite la patte de Spielberg dans cet épisode, s'il est délicat il n'est guère passionnant, un peu niais et on ne retrouve pas la magie que Spielberg arrivait à mettre dans ses films. Le troisième épisode signé Joe Dante (3/5) nous fait suivre l'histoire d'un jeune garçon qui va utiliser ses pouvoirs pour faire retenir un groupe d'adulte prisonnier dans un univers de dessin-animé. Il est plutôt emballant et captivant, truffé de trouvailles visuelles et un peu psychédélique. Le dernier épisode signé George Miller ( 3,5/5) nous emmène dans un avion suivre un passager qui à le mal de l'air et qui pense voir à travers un hublot un monstre. On finit en beauté, le meilleur épisode parmi les quatre, un huis clos angoissant et plutôt stressant, avec son visuel très marqué année 1980 (comme l'ensemble du film) qui rajoute une touche charmante et nostalgique ! Au final c'est pas mal, l'ensemble est mitigé, tous les sketchs ne sont pas du même niveau, mais se regarde sans déplaisir et on passe plutôt un bon moment devant.