Je n'ai jamais vu un seul épisode de la série "La quatrième dimension" ou bien j'étais trop jeune, je découvre ces quatre segments de l'adaptation réalisé par les maitres du fantastique de l'époque, John Landis, Steven Spielberg, Joe Dante et George Miller, quatre visions différentes ou il ya du bon et du moins bon. Trés intrigué par le premier segment du vieil homme raciste qui voyage dans le temps, séduit presque aux larmes par le deuxième segment de la jeunesse éternelle dans une maison de retraite, angoissé par le troisième segment avec un petit garçon aux pouvoirs de faire sortie des dessins animés ou des jeux vidéos dans le réel, déçu par le quatrième segment malgré un bon John Lithgow. L'ensemble est plutot pas mal, la série revit à mon sens pour une nouvelle génération de cinéphiles. Du beau travail dans sa globalité.
Quatre réalisateurs de court métrage segment réunis dans un seul film, le procédé est intéressant et l’on apprécie d’en tirer les meilleurs aux pires. Le deux et trois retient mon attention par ce style reconnaissable des cinéastes, le scénario nian-nian « ET, l’extraterrestre » rencontre « Peter Pan » rajeunissant une maison de retraite, est franchement pas terrible, je vois pas où ça fait peur pour un nom très connu que celui là. La suite est du grand Dante dantesque, cartoon frénésie « Gremlins » à fond la caisse tournoyant son diable tourbillon Tasmanien. Le dernier du rare qui se fait désirer Sa Majesté George Miller associé à « Mad Max », c’est bien d’avoir les boules au paranoïaque, aussi peureux angoissé dans l’avion en plein vol, les hallucinations commencent à se faire sentir réellement avec cette créature cosmique accrochée vos ceintures ! Le prologue en met de la frayeur comme spectacle de mise en bouche, radio FM bla-bla-bla et puis bouh ! Ensuite la bigoterie se fait donner une bonne leçon de morale comment réaliser, sera rattrapée par la tragédie réalité sur le plateau de tournage jungle vietnamienne. Ça devient un bazar avec ces glissements de monde anachronique, la montée du péril brun au pouvoir dans des zones occupées de collaborateurs nationalistes, qui dénonceront les juifs comme thème central classique et banal KKK fait pas sursauter.
Coréalisé par des pointures des années 80, cette "4e dimension" vaut surtout pour le deuxième chapitre mis en scène par Spielberg, vingt petites minutes d'un pur ravissement dans une maison de retraite
Idée bien sympathique de reprendre 4 épisodes et de les refaire par des grands réalisateurs. Je n'ai jamais réellement suivi les épisodes de la série mais ces 4 épisodes sont excellents à voir, c'est un très bon moment que l'on passe. Dommage que les images vieillissent aussi rapidement.
Sorti en 1983, ce film est l'adaptation de la série culte au cinéma. Réalisé par la dream team du cinéma fantastique des années 80 (l'équipe Amblin : Spielberg, Landis, Dante et Miller), le film nous transporte dans 4 histoires adaptés des épisodes classiques de la série. Chaque segment porte le style des réalisateur (surtout les segments Spielberg et Dante) et nous dresse un portrait du fantastique à sa grande époque. Un petit film sympathique qui reste une référence pour quiconque apprécie les films Amblin de la grande époque.
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3,0
Publiée le 12 avril 2011
Steven Spielberg, le producteur-rèalisateur le plus comblè du 7ème art, Joe Dante, l'un des nouveaux maître de l'èpouvante, John Landis, le benjamin parmi les rèalisateurs d'Hollywood et George Miller, le rèalisateur australien de "Mad Max" : Quatre cinèastes prestigieux pour un mètrage unique à sketches composè de quatre èpisodes! Le premier sketch de Landis est le meilleur et n'est pas sans charme! Celui de Spielberg dans un hospice de vieillards est curieux et plus gentil! Le sketch de Joe Dante sur ce jeune garçon qui utilise d'ètranges pouvoirs est le moins rèussi! Quant au dernier èpisode, celui de George Miller, c'est le plus spectaculaire avec pas mal d'humour! Un touchant hommage à la sèrie culte de science-fiction des annèes 50-60 et une pensèe toute personnelle à Vic Morrow (le papa à Jennifer Jason Leigh), dècèdè au cours du tournage dans un accident d'hèlicoptère...
Adaptation de 4 épisodes de la célèbre série était une bonne idée mais le choix de ces épisodes est discutable (il n'y a pas des histoires plus effrayantes ?). Les 4 cinéastes mélange l'humour au fantastique mais le meilleur segment est celui de Miller et le moins bien celui de Spielberg.
Fan de la série, c'est avec curiosité que j'ai regardé le film et j'avoue que j'ai bien retrouvé l'ame de la quatrième dimension et que le plaisir était bien présent.
Quatre des réalisateurs phares des années 80 se réunissent pour la réalisation d'un film hommage à l'une des séries les plus populaires de l'histoire de la télévision. Un projet alléchant qui promettait une expérience unique, chaque réalisateur apportant sa patte dans le segment qui lui est consacré, remakant chacun un épisode de la série culte de Rod Serling. J'ai bien dit "promettait" car oui, l'idée du film est originale mais c'est ce qui lui pose le plus souci. En étant divisé en quatre histoires n'ayant aucun lien les unes des autres, La Quatrième Dimension ne va pas plus loin qu'une simple compilation d'épisodes refaits. Leur découpage ne leur permet pas d'atteindre leur plein potentiel et leur durée beaucoup trop courte handicape sérieusement l'implication émotionnelle qu'on devrait avoir. La meilleure partie du film est, sans surprise, celle réalisée par Steven Spielberg car elle jouit d'une vérité et d'une tendresse qui ne nécessite aucune grandiloquence, c'est celle qui rapproche le plus son spectateur de ses personnages, celle qui ne demande que de vivre l'instant présent avec eux, celle qui emploi à meilleure escient la très bonne musique de Jerry Goldsmith, celle qui sait le mieux distiller la magie (la présence de Scatman Crotters de Shining y apporte une aura de merveilleux), celle qui est la plus juste, celle qui possède l'empreinte la plus marquée de son auteur. La Quatrième Dimension doit être pris plus comme un recueil d'épisodes de série télé que comme un long-métrage pour être apprécié à sa juste valeur.
Passer relativement inaperçu en comparaison du mythe qu'était la série à son époque, "La quatrième dimension" se montre malgré tout originale de bien des façons. Regroupant quatre épisodes de la série originelle, ce long-métrage dévoile le travail de quatre réalisateurs hollywoodiens à travers quatre chapitres indépendants. Restant étrange de bout en bout en nous donnant une véritable définition du mot "bizarre", "La Quatrième Dimension" marque tout de même une certaine hétérogénéité et l'on peut parfois se questionner quant l'intérêt de certaines scènes. En clair, cette adaptation cinématographique possède des qualités de fond certaines mais qui ont été incroyablement mal exploitées. Le résultat en est une frustration face à tant de gâchis. Dommage !
Comme souvent avec les films à sketchs, le sentiment est mitigé pour cet hommage à la célèbre série fantastique des années 60, tout en restant malheureusement inférieur à son modèle ! A noter que c'est sur le premier segment réalisé par John Landis que c'est produit le drame de la mort du comédien principale Vic Morrow, ainsi que deux enfants d'origine Vietnamienne, lors d'un accident d'hélicoptère, sous les objectifs des caméras ! S'en est suivit un procès long de dix ans mettant personnellement en cause John Landis, qui scella son amitié avec Steven Spielberg !
Dès le départ, on sent bien la sincérité de Spielberg et de ses complices pour retrouver ce qui faisait le charme et l'esprit de la mythique série éponyme. Hélas, tout n'est pas parfait au final dans ce film à sketches : il faut reconnaitre que la couleur affadit considérablement cet univers idéalement construit pour le noir et blanc, et que l'ensemble s'avère assez démonstratif, beaucoup moins subtil que dans la série. De plus, le dernier sketch n'apporte rien, tant il fait du copier-coller d'un épisode de cette même série, tout comme l'épisode réalisé par Spielberg, assez niaiseux. Pourtant, il faut avouer que l'entreprise sait se faire sympathique et vraiment très agréable, tant le ton semble étonnament dénué de prétention et ressemblant plus à un hommage à la série qu'une relecture lourdaude. Le troisième sketche est d'ailleurs excellents et étonne par son originalité et son ton, tout comme l'introduction et la conclusion. Bref, s'il n'y a pas de quoi crier au génie, l'ensemble n'en demeure pas moins plaisant et parfois même savoureux. Un bon moment donc.