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    Comme une louve
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Comme une louve" et de son tournage !

    Un témoignage saisissant

    C'est après une projection de son film Joseph L'Insoumis que la réalisatrice Caroline Glorion est interpellée par une spectatrice dans la salle : "Elle a aimé le film mais s’insurge : Pourquoi avoir mis en scène des familles pauvres « dans les années 60 » ? Pourquoi ne pas avoir le courage de filmer « la pauvreté aujourd’hui » ? Pourquoi ne pas raconter ce que nous vivons, nous ? Prenant la salle à témoin, elle explique qu’on vient de lui enlever son bébé né avec une malformation cardiaque. Du fait de sa situation sociale, économique, elle a été jugée incapable de l’élever." 

    Marquée par ce témoignage, la cinéaste décide de se pencher sur cette réalité sociale : "si en France on protège fort heureusement les enfants de parents abusifs ou violents, les deux tiers pourtant sont placés au motif de la situation sociale et économique de leurs parents. Sont invoquées alors encore une fois pudiquement les « carences éducatives » qui englobent des situations bien différentes mais se résument le plus souvent à la pauvreté des familles, à des logements insalubres, etc.".

    Inspiré d'une histoire vraie

    Pour élaborer Comme une louve, la réalisatrice est allée à la rencontre de plusieurs familles qui ont été privées de leurs enfants. C'est à la Maison d’ATD Quart Monde qu'elle croise la route d'Angélique, qui va largement inspirer le personnage de Lili ainsi que le film. Cette mère de trois enfants avait fui les violences exercées par son mari et s'était réfugiée dans un foyer d'hébergement. Ses enfants lui ont été retirés et ont été placés après qu'elle a été jugée inapte à les élever.

    "Le personnage de Lili a grandi ensuite doucement dans mon imaginaire, en suivant une sorte de ligne morale, ou intuitive, que je n’ai pas lâchée : faire émerger un personnage à l’opposé des stéréotypes de la mère marginale, larguée, déculturée. À l’inverse, donner vie à une jeune femme dont on ressent les origines sociales mais surtout l’incroyable personnalité, la vitalité, la jeunesse fougueuse, l’instinct de survie", développe Caroline Glorion.

    Le financement

    Pour financer Comme une louve, la réalisatrice a décidé de se tourner vers "celles et ceux qui bataillent quotidiennement aux côtés des pauvres et partagent la conviction qu’un film grand public, une histoire romanesque bien que largement inspirée de faits réels pourrait être un plaidoyer, fort et intense de nature à bousculer, à renverser les préjugés et à émouvoir les spectateurs." Elle a ainsi pu convaincre des associations et des fondations, ainsi que des mécènes privés, de financer le film et de le soutenir à sa sortie. Apprentis d’Auteuil et le Secours Catholique sont partenaires du long-métrage.

    La découverte de la maternité

    Mathilde La Musse était enceinte lorsqu'elle a reçu le scénario et a accouché un mois avant le tournage : "Quand je suis arrivée sur le plateau, j’étais encore sous le choc de cette première maternité. Très fragile. Le tournage a été aussi merveilleux que difficile, parce qu’aussi passionnant qu’éprouvant, physiquement et psychologiquement : dans la journée, je devais jouer une mère « louve » qui protège ses enfants et entre les prises et en rentrant le soir à la maison, être la vraie maman d’un tout petit enfant. C’était complexe, exténuant et en même temps, ça m’a donné une force inouïe."

    La pression du premier rôle

    Mathilde La Musse ressentait une énorme pression à tenir le rôle principal de Comme une louve, d'autant plus qu'elle se sentait responsable de raconter l'histoire de ces mères à qui on a enlevé leurs enfants : "J’avais déjà eu un premier rôle, mais c’était dans un film de genre [Kandisha, NDLR] où la psychologie du personnage a beaucoup moins d’importance. Caroline [Glorion] a été merveilleuse. Elle m’a accompagnée pour chaque plan du film. Elle et mes proches, très présents eux aussi, m’ont aidé à assumer ce premier rôle dont je rêvais depuis longtemps, mais qui me stressait autant qu’il m’excitait."

    Le générique de fin

    La chanson du générique de fin a été composée par François Morel et interprétée par Judith Chemla. L'acteur, qui joue un juge dans le film, raconte comment il en est venu à faire ce morceau : "Un soir, Caroline [Glorion] est venue me voir en spectacle. Nous prenons un verre, elle m’explique qu’elle a des difficultés à écrire la chanson du film. Par défi, je lui dis « je veux bien essayer ». Je suis assez joueur comme garçon. J’ai confiance en Caroline et si je n’y arrivais pas, je n’aurais pas eu de difficultés à lui dire simplement." 

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