Itsaso Arana a toujours été attirée par les histoires dans lesquelles un groupe de femmes vivent ensemble, "dans une sorte de sororité à la fois solidaire et forcée". Elle a elle-même vécu un huis clos avec cinq femmes lors de la mort de son père : "toutes les femmes de ma famille autour du lit de mon père, en train de vivre ces derniers instants. Nous avons attendu pendant des jours et des nuits, toutes ensemble, la promesse de sa mort. Cette attente ressemblait à tant d’histoires qui m’avaient interpellées... comme une prophétie."
Avec ce film, la réalisatrice a voulu mettre en scène la création et la capacité qu'a le cinéma à capturer la vie : "C’est une histoire sur les processus créatifs eux-mêmes, la création en équipe, les doutes et les contradictions d’un groupe d’actrices qui sont transformées et traversées par les matériaux d’une pièce de théâtre. [...] Les filles vont bien est né de la conviction profonde que faire du cinéma, c’est faire avancer sa propre vie, une façon de se sentir plus vivant dans sa vie."