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Nadine Bobbio
1 critique
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5,0
Publiée le 17 août 2023
Habitant Guerlédan depuis peu, je souhaitais vraiment voir ce film pour pouvoir admirer les paysages magnifiques de l'assec de 2015 que je n'ai malheureusement pas pu voir. Mais avec ce documentaire, j'ai aussi découvert toute l'histoire de la vallée depuis les explications sur son origine géologique jusqu'à la dure vie des carriers racontée par leurs descendants avec humour et émotion. Les images superbes, la musique si originale, les témoignages (surtout celui de Simone, la fille du forgeron qui crève l'écran) font de ce film une réussite totale. Je l'ai vu 3 fois et à chaque fois, les applaudissements fusent à la fin de la séance. J'attends avec impatience de voir le 2ème volet du diptyque consacré à l'eau.
Mes impressions suite à la vision du documentaire « Les Gueules Bleues de Guerlédan » projeté à Mûr-de-Bretagne.
C'est un très bon documentaire que l’on regarde émerveillé. Sa vision est passionnante, le montage fluide, l’accompagnement musical léger et disséminé, sans être envahissant, entre minimalisme apaisant, musique relaxante et hommage sincère aux tapes d’ardoisiers.
Le récit enchâsse habilement différents sujets (l’historique du lac et sa vidange nécessaire, l’assec et l’histoire des carriers en ce territoire), entremêlant pour l’occasion des explications riches, jamais pédantes, qui renseignent et nous apprennent des éléments historiques. L’expert géologique et l’accompagnant-nature ont une vertu pédagogique essentielle, avec leurs propos encore une fois bien distillés.
Le commentaire en voix off est lui aussi savamment dosé et non envahissant : la belle voix grave de Joël Cudennec rappelle celle de Philippe Laudenbach, appréciée et agréable.
Des images simples et intenses viennent illuminer la vision et l’auréoler de cet éclat méditatif et puissant : un rai de lumière à travers les feuilles, le flux tranquille du Blavet, une vue panoramique : poésie éclatée et distillée au gré des évocations. Grâce à la vision de cartes postales immobiles - toujours passionnantes des temps passés - aux témoignages encore vifs, aux visites des lieux mêmes, le film a réussi à refaire émerger ces activités englouties.
Les récits sont très instructifs et laissent passer une réelle émotion, surtout émanant de Simone, respectable témoin de ce passé qui semble si loin de nous maintenant. Sa présence rayonnante, souriante et presque espiègle illumine ses apparitions. Elle est la grand-mère idéale et vous avez réussi à la faire parler de son cher passé.
Ce documentaire généreux et d’apparence modeste recèle de multiples vertus : un témoignage précieux de ces activités passées in situ, l’émotion d’en retrouver les vestiges par l’assec, des passeurs familiaux racontant des récits épars pour un sujet commun, précieux vestige d’une activité disparue. La caméra apaisée sert bien le propos, sans nervosité inutile. L’on ne ressent pas non de longueurs : la matière est dense et riche.
On sait gré au réalisateur d’avoir ainsi su garder une trace et surtout faire revivre ces moments rudes brillamment ressuscités, par la chance qu’il a pu rencontrer en ces témoin inespérés aimantés à lui, si intéressants et qu’il a su magnifiquement agencer.
Du coup l’on attend son prochain opus sur l'eau avec un vif intérêt !
Mes impressions suite à la vision du documentaire « Les Gueules Bleues de Guerlédan » projeté à Mûr-de-Bretagne.
C'est un très bon documentaire que l’on regarde émerveillé. Sa vision est passionnante, le montage fluide, l’accompagnement musical léger et disséminé, sans être envahissant, entre minimalisme apaisant, musique relaxante et hommage sincère aux tapes d’ardoisiers.
Le récit enchâsse habilement différents sujets (l’historique du lac et sa vidange nécessaire, l’assec et l’histoire des carriers en ce territoire), entremêlant pour l’occasion des explications riches, jamais pédantes, qui renseignent et nous apprennent des éléments historiques. L’expert géologique et l’accompagnant-nature ont une vertu pédagogique essentielle, avec leurs propos encore une fois bien distillés.
Le commentaire en voix off est lui aussi savamment dosé et non envahissant : la belle voix grave de Joël Cudennec rappelle celle de Philippe Laudenbach, appréciée et agréable.
Des images simples et intenses viennent illuminer la vision et l’auréoler de cet éclat méditatif et puissant : un rai de lumière à travers les feuilles, le flux tranquille du Blavet, une vue panoramique : poésie éclatée et distillée au gré des évocations. Grâce à la vision de cartes postales immobiles - toujours passionnantes des temps passés - aux témoignages encore vifs, aux visites des lieux mêmes, le film a réussi à refaire émerger ces activités englouties.
Les récits sont très instructifs et laissent passer une réelle émotion, surtout émanant de Simone, respectable témoin de ce passé qui semble si loin de nous maintenant. Sa présence rayonnante, souriante et presque espiègle illumine ses apparitions. Elle est la grand-mère idéale et vous avez réussi à la faire parler de son cher passé.
Ce documentaire généreux et d’apparence modeste recèle de multiples vertus : un témoignage précieux de ces activités passées in situ, l’émotion d’en retrouver les vestiges par l’assec, des passeurs familiaux racontant des récits épars pour un sujet commun, précieux vestige d’une activité disparue. La caméra apaisée sert bien le propos, sans nervosité inutile. L’on ne ressent pas non de longueurs : la matière est dense et riche.
On sait gré au réalisateur d’avoir ainsi su garder une trace et surtout faire revivre ces moments rudes brillamment ressuscités, par la chance qu’il a pu rencontrer en ces témoin inespérés aimantés à lui, si intéressants et qu’il a su magnifiquement agencer.
Du coup l’on attend son prochain opus sur l'eau avec un vif intérêt !