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Votre avis sur Dîner à l'anglaise ?
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Dès qu’on met les pieds dans ce film, on a un peu l’impression de l’avoir vu cent fois et qu’on devine à peu près comment cela va se dérouler et se terminer. Car ce genre de long-métrage qui réunit des convives à une soirée entre amis qui va mal tourner constituerait presque un sous-genre en soi. Il y a des variations certes, car cela peut-être aussi bien un apéritif, qu’une soirée jeux de société, qu’un cocktail ou un vrai repas tout comme ça peut être avec des inconnus, en famille ou entre amis. Et il y a tout aussi bien plusieurs manières d’aborder la chose car cela peut être traité de manière dramatique, comique voire même horrifique. De grands films sont nés de ce type de postulat qui prennent une unité de lieu et d’action pour laisser ensuite les personnages se dépêtrer avec leurs problèmes comme « Festen » pour le versant dramatique ou « Le Dîner de cons » pour une version plus comique. « Dîner à l’anglaise » prend le parti du repas entre vieux amis qui va mal tourner suite à une mort inattendue. En mode atmosphère british tendance humour noir et déballage de linge sale avec un zeste de suspense. C’est donc le genre de films avec lequel on sait où on met les pieds mais qui peut toujours réserver son lot de surprises et nous amener dans des zones surprenantes voire même inédites. Malheureusement, ce n’est pas cette minuscule et anodine proposition qui va rentrer dans ce cas de figure tant « Dîner à l’anglaise » s’avère prévisible, peu emballant et même parfois franchement raté. L’impression de déjà-vu initiale ne sera donc ici jamais démentie.
On laisse pourtant le temps à l’intrigue de poser ses pions et le bénéfice du doute à l’ensemble. On fait la présentation des différents convives, au nombre de cinq, en attendant que le grain de sable vienne perturber les festivités. Et quand il arrive, de manière certes impromptue, on se dit que tout cela va commencer à être excitant mais non. Les raisons pour lesquelles les convives vont vouloir maquiller le décès n’ont guère de sens et les motivations et revirements de chacun ne sont pas plus logiques et cohérentes. Chapeau pour la maîtresse des lieux, jouée par Shirley Henderson, qui va changer d’avis de manière totalement inutile, incohérente et agaçante. On dirait souvent du mauvais théâtre de boulevard et le quatuor d’acteurs venus défendre cette sérénade n’a pas l’air bien emballé ni content d’être là. Le film est court mais on a hâte qu’il se termine à plusieurs reprises même si le tout n’est pas non plus foncièrement déplaisant. Mais l’aspect très télévisuel et sans personnalité de « Dîner à l’anglaise » au niveau formel, son intrigue cousue de fil blanc et parcouru de séquences peu crédibles en plus de rebondissements et de gags ratés à force de clichés (la voisine insistante ou les flics à côté de la plaque) rangent cette petite comédie sans grand intérêt dans le rayon des films aussi vite vus, aussi vite oubliés.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
On laisse pourtant le temps à l’intrigue de poser ses pions et le bénéfice du doute à l’ensemble. On fait la présentation des différents convives, au nombre de cinq, en attendant que le grain de sable vienne perturber les festivités. Et quand il arrive, de manière certes impromptue, on se dit que tout cela va commencer à être excitant mais non. Les raisons pour lesquelles les convives vont vouloir maquiller le décès n’ont guère de sens et les motivations et revirements de chacun ne sont pas plus logiques et cohérentes. Chapeau pour la maîtresse des lieux, jouée par Shirley Henderson, qui va changer d’avis de manière totalement inutile, incohérente et agaçante. On dirait souvent du mauvais théâtre de boulevard et le quatuor d’acteurs venus défendre cette sérénade n’a pas l’air bien emballé ni content d’être là. Le film est court mais on a hâte qu’il se termine à plusieurs reprises même si le tout n’est pas non plus foncièrement déplaisant. Mais l’aspect très télévisuel et sans personnalité de « Dîner à l’anglaise » au niveau formel, son intrigue cousue de fil blanc et parcouru de séquences peu crédibles en plus de rebondissements et de gags ratés à force de clichés (la voisine insistante ou les flics à côté de la plaque) rangent cette petite comédie sans grand intérêt dans le rayon des films aussi vite vus, aussi vite oubliés.
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Dîner chez des amis peut être mortel, Jessica décide d’utiliser cette expression au pied de la lettre. Généralement les anglais sont bons dans l’humour froid et la direction d’acteur et ici dans les deux domaines ce n’est pas le cas. Un film plan plan qui me rappelle une citation célèbre de Chirac « Quand vous allez dîner chez un anglais vous avez peur de manger de la m….. et une fois que vous avez goûté vous regrettez que ça n’en soit pas ». Je trouve qu’elle colle parfaitement à cette œuvre.
FaRem
Un dîner entre amis est perturbé par une convive qui va encore plus loin que d'habitude. Alors qu'ils peuvent faire le choix de la raison, ils décident de prendre des risques pour préserver leurs propres intérêts... Le synopsis en dit beaucoup trop, car même si cela arrive très vite, le
spoiler:
suicide
est une vraie surprise si on regarde le film à l'aveugle... Pour le reste, c'est une comédie en quasi huis clos qui a ses moments, mais qui peine à maintenir un intérêt pendant 90 minutes. Le dilemme est intéressant avec ces personnages dont la moralité est testée, mais ça ne va jamais trop loin. Il y a quelques révélations et surtout des personnages extérieurs qui viennent perturber leur plan, mais il n'y a rien de désopilant. "The Trouble with Jessica" est au mieux amusant grâce à quelques situations cocasses, mais le film s'enlise au bout d'un moment et devient répétitif. En somme, un film qui se laisse voir, mais sans plus malgré de bons acteurs.
est une vraie surprise si on regarde le film à l'aveugle... Pour le reste, c'est une comédie en quasi huis clos qui a ses moments, mais qui peine à maintenir un intérêt pendant 90 minutes. Le dilemme est intéressant avec ces personnages dont la moralité est testée, mais ça ne va jamais trop loin. Il y a quelques révélations et surtout des personnages extérieurs qui viennent perturber leur plan, mais il n'y a rien de désopilant. "The Trouble with Jessica" est au mieux amusant grâce à quelques situations cocasses, mais le film s'enlise au bout d'un moment et devient répétitif. En somme, un film qui se laisse voir, mais sans plus malgré de bons acteurs.
Dîner à l'anglaise, est une comédie simple, en quasi huit-clos, plutôt plaisante et qui n'oublie pas certain sujet de fond intéressant et assez dramatique. On passe un bon moment pendant le visionnage.
Très British que nous belges comprenons mieux que les Français. Humour et réflexion lié à un suicide. 6.3
Une bonne comédie à l'anglaise, ça fait du bien. Je ne sais pas pourquoi les critiques font la fine bouche à ce point (en plus c'est pas comme s'il y avait tellement de bons films à voir cet été!). A cause d'eux j'ai failli louper cette comédie acide bien british!
Ce film est une tres bonne surprise.
Humour anglais dans toute sa splendeur.
On passe un très bon moment dans ce huis clos burlesque.👍
Humour anglais dans toute sa splendeur.
On passe un très bon moment dans ce huis clos burlesque.👍
Belle comédie britannique sur la relation entre les valeurs juridiques, politiques, personnelles et morales
Une comédie dramatique grinçante sur les mœurs de la petite bourgeoisie londonienne très accrochée à ses privilèges et prête à tout s'ils sont menacés. Il y avait un bon point de départ et un excellent casting mais ça aurait pu être plus : plus piquant, plus savoureux, plus généreux.
La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2024/08/diner-langlaise-de-matt-winn-grincant.html
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Un film génial !
L'histoire est extrêmement loufoques et j'aime beaucoup ça ! Les différentes personnalités des personnages y ajoutent un ton très comiques!
Ce genre de récit colle parfaitement à cet aspect théâtral que prend le film.
Et les différents chapitres font de ce film un récit linéaire débordant d'humour efficace !
À voir !
L'histoire est extrêmement loufoques et j'aime beaucoup ça ! Les différentes personnalités des personnages y ajoutent un ton très comiques!
Ce genre de récit colle parfaitement à cet aspect théâtral que prend le film.
Et les différents chapitres font de ce film un récit linéaire débordant d'humour efficace !
À voir !
Extrêmement decevant, pour la bonne raison qu'on n'y croit pas une seconde. Tissus d'invraisemblances...nous n'avons pas marché une seconde .
Quelques menus problèmes…
Pour son 1er film, le britannique Matt Winn a tout fait ou presque, réalisé, écrit le scénario et composé la musique. Il a aussi reçu le Prix spécial du Jury au Festival du film britannique de Dinard. Sarah et Tom sont en proie à de graves difficultés financières : leur seule solution est de vendre leur maison londonienne. Lorsque leurs amis débarquent pour un dernier dîner, Jessica, une vieille amie, s’invite et se joint à eux. Après une dispute à première vue sans importance, Jessica se pend dans le jardin. Tom s’apprête à appeler la police lorsque Sarah réalise que si l’acheteur l’apprend, la vente tombera à l’eau, ruinant ainsi leur couple. La seule façon de s’en sortir est de ramener le corps de Jessica dans son propre appartement. Après tout, qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? 90 minutes d’un jeu de massacre satyrique, macabre mais… pas assez jubilatoire.
Nous sommes en Angleterre. Il y a quelques années, deux hommes se sont suicidés exactement de la même manière, en se pendant à un arbre dans les jardins d’autres personnes. C’est évidemment le point de départ du scénario de ce film qui se demande comment ces deux suicides avaient affecté la vie des propriétaires de ces jardins. Il veut ainsi explorer un groupe de personnages dont les vies sont plutôt parfaites vues de l’extérieur, jusqu’à ce qu’ils soient frappés un jour par un événement qui change radicalement leur vie. Après l’événement traumatisant, le jeu consiste à observer deux couples mariés au microscope, comme le sont des insectes par un entomologiste. Comment s’en sortent-ils ? Leurs valeurs «civilisées» les maintiennent-ils sur un pied d’égalité ou se transforment-ils en monstres ? Sur le ton de la comédie noire, le film ne parvient pas vraiment à répondre à ces questions, et nous laisse sur notre faim. Frustrant ! Heureusement, c’est très rythmé. Les unités de temps, de lieu et d’action étant respectées, on assiste à un joli moment, so british, de théâtre filmé. On retiendra la satire de la middle class britannique, évoquant à mots couverts l'amitié, les remords ainsi que l'hypocrisie d'une classe sociale qui ne pense plus qu'à son petit confort. Et l’impeccable performance du casting.
Là encore, on reste anglais jusqu’au bout des rôles avec Rufus Sewell, Shirley Henderson, Olivia Williams, Alan Tudyk, Indira Varma, Sylvester Groth, qui parviennent à débiter les pires horreurs avec un flegme qui leur appartient. Mais Ionesco, avec son inoubliable Amédée ou comment s’en débarrasser était allait beaucoup plus loin dans la cruauté et le non-sens. Ici, on est déçu par une fin trop sage et par quelques épisodes dont le cocasse et la cruauté auraient pu être poussés plus loin. Et puis, mon Dieu que ces 4 personnages sont antipathiques !
Pour son 1er film, le britannique Matt Winn a tout fait ou presque, réalisé, écrit le scénario et composé la musique. Il a aussi reçu le Prix spécial du Jury au Festival du film britannique de Dinard. Sarah et Tom sont en proie à de graves difficultés financières : leur seule solution est de vendre leur maison londonienne. Lorsque leurs amis débarquent pour un dernier dîner, Jessica, une vieille amie, s’invite et se joint à eux. Après une dispute à première vue sans importance, Jessica se pend dans le jardin. Tom s’apprête à appeler la police lorsque Sarah réalise que si l’acheteur l’apprend, la vente tombera à l’eau, ruinant ainsi leur couple. La seule façon de s’en sortir est de ramener le corps de Jessica dans son propre appartement. Après tout, qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? 90 minutes d’un jeu de massacre satyrique, macabre mais… pas assez jubilatoire.
Nous sommes en Angleterre. Il y a quelques années, deux hommes se sont suicidés exactement de la même manière, en se pendant à un arbre dans les jardins d’autres personnes. C’est évidemment le point de départ du scénario de ce film qui se demande comment ces deux suicides avaient affecté la vie des propriétaires de ces jardins. Il veut ainsi explorer un groupe de personnages dont les vies sont plutôt parfaites vues de l’extérieur, jusqu’à ce qu’ils soient frappés un jour par un événement qui change radicalement leur vie. Après l’événement traumatisant, le jeu consiste à observer deux couples mariés au microscope, comme le sont des insectes par un entomologiste. Comment s’en sortent-ils ? Leurs valeurs «civilisées» les maintiennent-ils sur un pied d’égalité ou se transforment-ils en monstres ? Sur le ton de la comédie noire, le film ne parvient pas vraiment à répondre à ces questions, et nous laisse sur notre faim. Frustrant ! Heureusement, c’est très rythmé. Les unités de temps, de lieu et d’action étant respectées, on assiste à un joli moment, so british, de théâtre filmé. On retiendra la satire de la middle class britannique, évoquant à mots couverts l'amitié, les remords ainsi que l'hypocrisie d'une classe sociale qui ne pense plus qu'à son petit confort. Et l’impeccable performance du casting.
Là encore, on reste anglais jusqu’au bout des rôles avec Rufus Sewell, Shirley Henderson, Olivia Williams, Alan Tudyk, Indira Varma, Sylvester Groth, qui parviennent à débiter les pires horreurs avec un flegme qui leur appartient. Mais Ionesco, avec son inoubliable Amédée ou comment s’en débarrasser était allait beaucoup plus loin dans la cruauté et le non-sens. Ici, on est déçu par une fin trop sage et par quelques épisodes dont le cocasse et la cruauté auraient pu être poussés plus loin. Et puis, mon Dieu que ces 4 personnages sont antipathiques !
J'ai passé un très bon moment. On ne sait jamais de quel côté le film va aller. Les acteurs sont excellents. On s'amuse de cet humour (anglais ?). Il ne faut pas bouder son plaisir !
Yves G.
Sarah et Tom habitent une maison à étages à Hampstead, un quartier chic de Londres. Ils sont contraints de la vendre pour résoudre leurs difficultés financières et viennent de trouver un acheteur. Ils y organisent un ultime dîner avec leurs meilleurs amis, Richard et Beth. Une cinquième convive s’est invitée, Jessica, l’auteur à succès d’un roman autobiographique.
Le titre français de "The Trouble with Jessica" annonce la musique. On sera dans un film à l’humour britannique. L’unité de temps – tout se déroule en l’espace d’une soirée – l’unité de lieu – on ne sortira quasiment pas de la maison de Sarah et Tom – l’unité d’action – le film est tendu par un seul enjeu : Sarah et Tom réussiront-ils à conclure la vente de leur maison ? – sont respectées. On pressent qu’on sera au théâtre, à mi-chemin de la comédie de boulevard et de l’enquête policière façon Agatha Christie. On se trompe en partie : il n’y aura pas de crime à élucider même si un convive va bientôt trouver la mort. Quant à la comédie, elle est plus grinçante que rigolote.
"Dîner à l’anglaise" pratique l’humour noir. Il cherche à nous faire (sou)rire en évoquant les affres de la vie de couple et en dénonçant l’hypocrisie de la bonne société londonienne. Aussi réussi soit-il, "Dîner à l’anglaise" reste prisonnier d’un genre essoré : le théâtre filmé et le bon vieux ressort du cadavre dans le placard.
Le titre français de "The Trouble with Jessica" annonce la musique. On sera dans un film à l’humour britannique. L’unité de temps – tout se déroule en l’espace d’une soirée – l’unité de lieu – on ne sortira quasiment pas de la maison de Sarah et Tom – l’unité d’action – le film est tendu par un seul enjeu : Sarah et Tom réussiront-ils à conclure la vente de leur maison ? – sont respectées. On pressent qu’on sera au théâtre, à mi-chemin de la comédie de boulevard et de l’enquête policière façon Agatha Christie. On se trompe en partie : il n’y aura pas de crime à élucider même si un convive va bientôt trouver la mort. Quant à la comédie, elle est plus grinçante que rigolote.
"Dîner à l’anglaise" pratique l’humour noir. Il cherche à nous faire (sou)rire en évoquant les affres de la vie de couple et en dénonçant l’hypocrisie de la bonne société londonienne. Aussi réussi soit-il, "Dîner à l’anglaise" reste prisonnier d’un genre essoré : le théâtre filmé et le bon vieux ressort du cadavre dans le placard.
Comédie anglaise plutôt moyenne, j'ai même hésité à partir au milieu du film.
En plus, l'histoire du clafoutis qui revient en boucle n'est même pas drôle.
En plus, l'histoire du clafoutis qui revient en boucle n'est même pas drôle.
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