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Les sorties de Philippe
49 abonnés
58 critiques
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4,0
Publiée le 18 juillet 2024
La comédie de l’été ! Humour anglais désopilant, comique de situation très bien construit, ironie sombre sur la vie car ici le rire a aussi une certaine profondeur. Une soirée entre amis tourne au cauchemar, il faut se débarrasser d’un cadavre, le vernis social vole en éclat, de vieilles histoires ressortent… Une heure et demi sans temps mort que l’on passe avec d’excellents acteurs, inconnus de ce côté de la Manche. BO jazz et Bach (du réalisateur) qui ponctue subtilement le récit. À ne pas manquer. > Plus d’infos culture sur mon Instagram "Les sorties de Philippe"
La critique officielle est sans pitié avec ce film, d'une manière injuste à mon avis. Bien entendu, on retrouve la thématique britannique, traitée sur fond d'humour noir, du cadavre dont on veut impérativement se débarrasser, mais l'ensemble est bien mené, les situations drolatiques s'enchaînent avec brio, les dialogues sont percutants, et, en même temps, on a un portrait de cette middle class anglaise, cherchant à paraître, superficielle, pleine de vanité boursouflée, qui est criant de vérité. Finalement, le dénommé Klaus qui, comme par hasard, est germanique, et qui est dépeint comme un ignoble personnage, a plus de morale et plus d'humanité que ces gens-là. Et l'artiste qui joue Sarah est excellentissime : elle est doté d'un potentiel comique tout à fait remarquable.
Des dialogues corrosifs, des situations compliquées, des relations qui se découvrent ou se tendent, un très bon film à l'humour noir... La fin nous laisse un peu sur notre faim mais, pour une fois, c'est mieux !
Quand le dîner convivial entre amis tourne au drame. J'étais content du film. C'est une comédie dramatique. Il y a de l'humour noir. Plus la soirée avance plus ils sont au bord du gouffre. Les relations se détérior des vérités éclaté. Mais ça finis sur happy end un peu trop facile.
On pourrait être tenté(e) de sous-titrer ce très britannique « The Trouble with Jessica » (un « trouble » qui peut se traduire par « inquiétude », « peine », ou plus largement, « difficulté ») en « Jessica, ou comment s'en débarrasser ». Mais on est bien loin de l'allusion à Ionesco ici... Tentons plutôt un « Miam, du clafoutis », qui convient mieux à l'ambiance tragi-comique, au psychodrame d'humeur (et d'humour – grinçant) proposé par Matt Winn (qui co-scénarise et assure aussi la musique du film) – inconnu, pour ma part, au bataillon. Notons que le « trouble » se déclinera tout au long de la scénographie, en autant de têtes de chapitres aux « focus » décalés. S'apparentant nettement à du théâtre filmé, avec décor unique (à l'exception du temps de l' « expédition » dans Londres) et distribution resserrée, sur deux couples principaux de quinquas (en « troubles » divers), que donne, au global, cette plongée dans la classe aisée londonienne, un soir de « dîner entre amis » ?... Dommage : pas mal de « ventres mous », et beaucoup trop d'hystérisation – le dialogue n'est pas à la hauteur... Rufus Sewell (« Richard ») en fait des tonnes, et campe plutôt malspoiler: le 1er « Mr X », quand Shirley Henderson (« Sarah ») fait preuve, dans une partie pourtant elle aussi très chargée, d'une grande maîtrise. On peut de toute façon se laisser tenter – dépaysement, à seulement 350 kms (à vol d'oiseau) de Paris, assuré (ah, ces British...).
alors certes nous sommes loin d'un film inoubliable, cependant (vu en VO oeuf corse !) : - c'est très bien joué, - c'est bien calibré pour durer une heure 30 environ, ni trop court, ni trop long, - ce n'est pas une comédie pure, c'est plutôt une tragi comédie.... Le problème avec Jessica n'est qu'un prétexte pour faire sauter les faux semblants et hypocrisies... -- certaines scènes sont très drôles.
J'AI PASSE UN BON MOMENT ! Et contrairement à bon nombre de comédies françaises survendues par une presse malhonnête IL Y A EU DES RIRES DANS LA SALLE !
Quand est-ce que le,quatuor de Dîner à l'anglaise va t-il enfin s'attaquer à un clafoutis "maison" auquel le qualificatif de mortel semble le plus adapté, nonobstant les péripéties de ce repas entre représentants de la Middle Class ? Plus un running gag qu'un élément essentiel à l'intrigue mais assez typique d'une prétendue comédie noire qui s'apparente plutôt à du théâtre de boulevard, avec un cadavre bien encombrant sur les bras. Le fait est que la chère disparue est sans aucun doute le personnage le plus intéressant du lot, face à deux couples dont l'amitié et les amours respectives vont nécessairement atteindre leurs limites. Tout est franchement laborieux dans Dîner à l'anglaise, à commencer par les surprises qui se déclenchent à chaque coup de sonnette. Et il ne s'agit pas d'une pendaison de crémaillère, quoique finalement, un peu, si, tout dépendant de ce que l'on entend par "crémaillère." L'étude de mœurs, puisqu'il est bien question de cela, avec adultère et hypocrisie comme ingrédients, ne dépasse pas la satire paresseuse et est plus proche de susciter bâillements que sourires. L'interprétation, assez médiocre, ne relève pas la fadeur du dîner. Le plus appétissant, là dedans, demeure définitivement ce mortel clafoutis.
Un vaudeville où il faut enchainer les situations cocasses les unes après les autres sans temps mort. Le mot "fuck" qui revient dans presque toutes les phrases du scénario gâche le plaisir d'écouter la VO. Une fin "tout est bien qui finit bien" très facile
Très bonne Comédie Anglaise à l'humour noir bien grinçant où l'unité de temps et de lieu donne à ce film des allures de Théâtre filmé porté par un casting Britannique exceptionnel dans sa partition !
Un film jubilatoire, avec des effets de surprise parfois un peu trop énormes pour être crédibles mais la peinture sociale de ce milieu bourgeois est à la fois souvent risible et par moment aussi bien pitoyable. L'ensemble est parfaitement interprété et donne à ce huis clos une ambiance à la fois étouffante et hilarante, entre tiraillements affectifs, culpabilité, fausse loyauté et trahisons ouvertement assumées, le scénario est riche en rebondissements et pourrait aussi aisément être transposé au théâtre, mais cela reste un excellent moment de cinéma, avec un humour pince sans rire délicieusement "So british", comme une tasse de thé bien noir et bien amer assortis d'un ou deux "After-eight".
"Tout est bien qui finit bien", sauf qu'il y a entrave à la justice mais puisque tout le monde est content, pourquoi pas moi, qui n'a pas trouvé ce film terrible tant dans le jeu des acteurs (parfois simplet et à d'autres moments déchaîné)...
Les personnages sont antipathiques au premier abord, et ils le restent tout le film. Le scénario est totalement incohérent. Dans une comédie ça arrive, et on le pardonne à condition que le film ait dû charme. Ici il n'y a rien. Les 90 minutes sont interminables.
Énième variation sur un dîner d'amis qui tourne mal. Chaque convive présente un trait de caractére spécifique, chaque couple a ses lourds secrets. Je t'aime moi non plus. Plutôt du théatre filmé que du cinéma. Déjà vu, déjà oublié.
On aurait aimé sans doute plus de suspense ou plus de mystère mais le récit n'est pas basé sur une intrigue plus ou moins policière, au contraire il se focalise sur les liens entre les personnages, la relation entre amis car tout est là : jusqu'où peut-on aller par amitié ?! Le film est une tragi-comédie avec une pincée d'humour noir, un psycho-drame grinçant même si l'hystérisation peut agacer un chouïa mais en même temps vu le contexte il n'est pas étonnant pour ne pas dire assez logique. L'environnement bourgeois plus la panique et les engueulades on pense un peu à un Claude Chabrol sous cocaïne merveilleusement servi par un casting aux petits oignons ; on notera le personnage de l'avocat/Sewell qui peut laisser dubitatif tant il est à l'encontre de l'avocat habituel, souvent montré hautain, sûr de lui, imbu de sa personne et de son talent alors qu'il est ici parfois lâche, à l'amour-propre fragile et même peut-être immature. Les dialogues auraient pu être plus percutants, les joutes verbales plus savoureuses. En conclusion un film au sourire narquois en coin au cynisme savoureux mais où l'amitié évite la fatalité. Site : Selenie.fr
Sarah et Tom habitent une maison à étages à Hampstead, un quartier chic de Londres. Ils sont contraints de la vendre pour résoudre leurs difficultés financières et viennent de trouver un acheteur. Ils y organisent un ultime dîner avec leurs meilleurs amis, Richard et Beth. Une cinquième convive s’est invitée, Jessica, l’auteur à succès d’un roman autobiographique.
Le titre français de "The Trouble with Jessica" annonce la musique. On sera dans un film à l’humour britannique. L’unité de temps – tout se déroule en l’espace d’une soirée – l’unité de lieu – on ne sortira quasiment pas de la maison de Sarah et Tom – l’unité d’action – le film est tendu par un seul enjeu : Sarah et Tom réussiront-ils à conclure la vente de leur maison ? – sont respectées. On pressent qu’on sera au théâtre, à mi-chemin de la comédie de boulevard et de l’enquête policière façon Agatha Christie. On se trompe en partie : il n’y aura pas de crime à élucider même si un convive va bientôt trouver la mort. Quant à la comédie, elle est plus grinçante que rigolote.
"Dîner à l’anglaise" pratique l’humour noir. Il cherche à nous faire (sou)rire en évoquant les affres de la vie de couple et en dénonçant l’hypocrisie de la bonne société londonienne. Aussi réussi soit-il, "Dîner à l’anglaise" reste prisonnier d’un genre essoré : le théâtre filmé et le bon vieux ressort du cadavre dans le placard.