Derniers Avis sur Marchands de Douleur

Sujet très sérieux permettant une bonne entrée en la matière. Je regrette l’absence de cadre temporel vraiment mis en avant. Un peu irréaliste, mais c’est agréable à regarder.

Ce film a l'avantage d'être original ; je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre en le dénichant sur Netflix, j'ai aimé le format documentaire~enquête.

Le sujet est extrêmement intéressant ; on découvre les côtés un peu sombre du monde médical et pharmaceutique. Une véritable industrie.

J'ai aimé le parti pris de ce personnage, qui ferait tout pour sortir de la misère et qui est tellement, tellement vulnérable et tellement seule aussi, quelque part ! Emily Blunt l'incarne brillament ; on ne peut s'empêcher de compatir, ce personnage c'est un peu nous tous.tes à la fois. Voir les marchands de la douleur a renforcé mon envie de rencontrer l'actrice, savoir ce qu'elle peut bien penser de tous les sentiments de son personnage.

La conclusion est jolie également ; l'ensemble est très réaliste et réussi, on vainc mais pas trop quand même, on reconnaît le décor de la vraie vie et c'est très appréciable.

Après c'est vrai que le film montre peut-être d'un peps, de l'étincelle qui en ferait un chef-d'œuvre bouleversant. Mais le sujet, restreint et très terre à terre, ne s'y prête pas non plus.

Un film que je recommande, on passe un bon moment. Et encore un salut au talent d'Emily Blunt, une des meilleures actrices contemporaines.

Le sujet était pourtant intéressant mais c'est trop bâclé, trop superficiel. C'est un peu expéditif et sur le même sujet, il y a mieux.

Une dénonciation d’un système scandaleux basé sur une histoire vraie. Relaté sur un ton léger et une belle performance d’Emily Blunt. Le film s’essouffle peu à peu.

Ce film, que beaucoup avaient qualifié de sous-Loup de Wall Street lorsque sa bande-annonce était sortie, tire en fait largement son épingle du jeu grâce à un rythme soutenu et une interprète géniale.

Cette histoire tirée de faits réels est terrifiante tant les protagonistes à l'origine de ce scandale sont parvenus à se faire des millions (pour ne pas dire des milliards) au fil des années en harcelant, trompant, mentant et marketant un médicament dit 'miracle' contre les douleurs. Tous les coups sont permis au détriment des malades qui ne demandent qu'à être soulagés de leurs maux mais qui devront en payer le prix spoiler : spoiler: (ils deviendront de vrais addicts tandis que le film aborde également la crise des opioïdes qui a démarré à la même époque)
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Marchands de douleur est mené à vitesse grand V par David Yates (Harry Potter) et une réalisation irréprochable basée sur un scénario vraiment bien troussé. Par ailleurs, le réalisateur a la chance de bénéficier de la partition excellente et sans faute d'une géniale Emily Blunt. Le duo qu'elle forme avec sa fille (superbe Chloe Colman) ajoute du cœur à cette histoire révoltante.

Au-fur-et-à-mesure que le film progresse, on se surprend à vouloir connaître impatiemment comment toute cette histoire va se terminer. Après toutes ces révélations, on se retrouve un peu sur les fesses face à tant d'escroquerie et de manipulations honteuses de grands labo pharmaceutiques.

Marchands de douleur tire ainsi au clair les dessous d'un scandale qui mérite d'être mis en lumière. Au milieu de toutes ces personnes avides de pouvoir et d'argent, reste le cœur du film, un sublime duo mère-fille.

"Marchands de Douleur" est un film qui est complètement passé inaperçu auprès du grand public, la faute venant sûrement de sa sortie assez confidentielle sur Netflix. Pourtant, quand on voit le casting, que l'on se rend compte de quoi va traiter le film et que l'on voit que le tout est réalisé par David Yates, il y avait de quoi être intrigué. Et globalement, même si je trouve que l'ensemble à des défauts, j'ai passé un très bon moment devant ce long-métrage ! Ce qui est assez contradictoire, c'est que l'un des reproches que l'on peut faire à ce projet semble quand même assez handicapant, à savoir la façon dont le sujet est traité. Il est vrai qu'il n'y a rien de très original dans la manière dont est racontée l'histoire, c'est même assez prévisible. Mais comme je dis souvent, je préfère clairement voir une histoire classique, mais qui est bien exécutée. Plutôt que de voir une histoire complexe, mais que celle-ci soit particulièrement ennuyante. Ici, le rythme est vraiment bien mené selon moi et il fait que je n'ai pas vraiment senti le temps passé. David Yates a un sens du montage qui fonctionne bien, les séquences allant assez vite et permettant au tout de ne pas s'éterniser. L'ajout d'un peu d'humour offre également un dynamisme qui n'est pas à négligé. Alors quand le montage réussit aussi bien à faire enchaîner les scènes et quand le ton réussit à être aussi pêchu, même si l'ensemble ne propose rien de grandiose, on reste quand même assez maintenu dans le récit. Sachant également que le film réussit vite à nous attacher à tout cela, principalement grâce au personnage de Liza. Elle n'a rien de sensationnel, mais la prestation d'Émily Blunt apporte énormément au projet ! Elle est vraiment excellente, et, par conséquent, on s'attache assez naturellement à elle. Son personnage n'a rien de complexe, mais c'est une héroïne parfaitement humaine, à laquelle on peut vite s'identifier. Forcément, elle est une critique du rêve américain, qui peut se permettre tout, sans y voir les mauvais côtés. La thématique est donc légère, mais elle permet de donner un peu de poids à ce personnage. Sa relation avec sa fille sera également très touchante, ce qui fait que nous avons suffisamment de point d'accroche pour réellement se sentir investi dans le film. Donc même si l'histoire n'est pas extrêmement fine, je suis quand même satisfait de mon visionnage. J'ai réussi à me sentir impliquer et j'ai trouvé un certain rythme qui fonctionnait vraiment bien. Pour conclure, un film qui est loin d'être un chef-d'œuvre, mais qui se regarde plutôt très bien.

Emily Blunt se la joue Erin Brockovic chez David Yates, pendant que Chris Evans se la joue Jordan Belfort. Il y a donc du sulfureux et du lâché prise pour envoyer paître les moralistes notoires qui ne manqueront pas de revenir à la charge en sa conclusion. Un produit dangereux mais qui en sa fonction première semblait convenir; Puis les deviances dont l'appât du gain toujours plus important...et enfin les faux essais cliniques pour la faire rentrer sur le marché. Il n'y a pas de doute, cette affaire était déjà en soit une petite pépite avant même qu'elle ne soit mise en boîte. Ne restait qu'à mettre la bonne personne pour la capter. Et si David Yates a toujours du mal à capter l'intention, dans des explications foutoires, il a été ici plutôt habile dans ses détails et son rythme. Il est vrai qu'il y a une grosse baisse de régime après l'orgie festive, mais qui marque réellement un changement de tonalité vers la gravité et c'est plutôt acceptable. Le casting est tout simplement top et on rigole... en toute connaissance de la gravité des faits.

C'est Dopesick. Si la (bonne) série Disney vous a plu, et terrorisé sur le peu de cas qu'ont à faire les magnats du capitalisme pharmaceutique de votre santé, alors Marchands de douleur de David Yates (oui... David Yates, la baguette magique ici, c'est le cacheton) s'offre à vous assez simplement. Plutôt divertissant, donnant à voir le même scandale sanitaire que celui de l’ocytocine (Dopesick) avec juste une autre molécule (toujours aussi nocive et addictive, et donnée par les toubibs la bouche en cœur), avec un casting cinq étoiles agréable sans éclats (Emily Blunt et Chris Evans assurent le service, même si on les a connu nettement plus en forme que dans ces rôles de marchande de mort par nécessité financière, et cette fripouille appâtée par l'argent), des personnages manichéens faciles à suivre, et un rythme plutôt soutenu (on ne s'ennuie pas). Marchands de douleur n'a pas de grande camelote à vendre, si ce n'est un film très simple, prévisible, déjà vu, mais le fait avec la sincérité de vouloir être plaisant au visionnage. Netflix tire clairement dans les pattes de Disney, et on ne sait déjà pas où on va retrouver David Yates la prochaine fois (on s'est déjà surpris à le voir crédité en tant que réalisateur), mais on a bon espoir que Netflix et Yates, tous les deux, nous sortent prochainement un petit bijou respectif, ils en sont capables. De notre côté, on a largement préféré Dopesick, mais la mouture filmique de Yates n'a pas à rougir, et on aime à se rappeler que les gens qui jouent avec la santé des autres peuvent spoiler: finir en prison...
Ah, une happy-end qui fait vraiment du bien, sans médocs.

Allez j'avoue ! L'argument pour moi du film c'est Emily Blunt. Incroyable dans ce role, touchant, réaliste. L'histoire est captivante car basée sur des faits réels. On est choqué et surpris par ce fond de buisness autour des médicaments.

L'appât de l'argent rend les gens fous ! Liza Drake (alias Emily Blunt) veut s'en sortir. Il se trouve qu'elle a un don pour la vente. Et dans une entreprise pharmaceutique, ce don peut rapporter gros. Pete Brenner (alias Chris Evans qui a perdu tous ses muscles de Captain America) la recrute avec des méthodes bien à lui. Le docteur Jack Neel (alias Andy Garcia), fondateur du labo, est ravi des résultats. Sauf que tout ça repose sur des méthodes de vente peu scrupuleuses et surtout dangereuses pour les patients. Les États-Unis ont été marqués par une crise des opioïdes qui dépasse l'imagination. Ce film, inspiré d'une histoire vraie, illustre le mécanisme qui a conduit à cette crise. Il aurait été intéressant de pousser un cran plus loin l'analyse du rôle des autorités, FDA et FBI, qui sont ici étonnamment discrètes. Les trois acteurs principaux portent bien le film et la mise en scène est presque du niveau des Ocean's. À voir en espérant qu'un jour on trouve un moyen pour que la santé ne s'obtienne pas à n'importe quel prix.

Un excellent film plutôt bien documenté sur le système hallucinant des américains pour faire de l argent avec n importe quoi.
Les acteurs sont très bons et on reste complètement ahuri par ces événements.
A voir .

Sur le papier ça donne envie, du déjà vue mais avec un casting plutôt sympa on s'attends à quelque chose d'extra.
Au final on reste sur sa fin, comme un soufflet qui n'a jamais gonflé. Le temps est parfois long et je suis encore à la recherche de la partie comique.

Quand on a vu le documentaire sur le scandale des opiacés aux États-Unis, on a une vision bien plus complète de l'histoire.
Cela dit en présenter une version "bling bling" avec un casting sexy reste tout à fait plaisant mais on ne regardera pas ce film pour l'épaisseur de son scénario.

Très bon film qui dénonce les dérapages de Big Pharma et les médecins corrompus. Servi par 2 acteurs talentueux.

La crise des opioïdes illustre à merveille les excès d’un capitalisme forcené et fait donc un excellent sujet pour un film sur le culte de la réussite. David Yates n’a pas le génie formel d’un Scorsese et la structure du récit (réussite, chute et rédemption) est assez attendue.