AlloCiné
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Votre avis sur Scandaleusement vôtre ?
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Yves G.
Littlehampton, une paisible cité balnéaire du Sussex, est brusquement agitée par une sombre affaire. Edith Swan (Olivia Colman), une vieille fille confite en religion qui vit auprès de ses parents, y reçoit des lettres anonymes particulièrement salées. Les soupçons se portent vite sur sa voisine, Rose Gooding (Jessie Buckley), une jeune veuve irlandaise qui mène une vie de débauche. Mais cette culpabilité trop évidente ne convainc pas Glady Moss (Anjana Vasan), jeune officière de police, qui, contre l’avis de sa hiérarchie, va mener sa propre enquête pour innocenter Rose et retrouver l’auteur de ces lettres anonymes.
"Wicked Little Letters", joliment traduit "Scandaleusement vôtre", est une comédie sans prétention qui a trouvé son motif dans un fait divers qui remonte aux années 20. Tous les fans de Downton Abbey – et j’en suis plus souvent qu’à mon tour – retrouveront avec gourmandise cette période si policée et si élégante. Ils se délecteront du jeu des deux héroïnes, Olivia Colman ("La Favorite", "The Crown", "The Father", "Empire of Light"….), en grenouille de bénitier étouffée par un père autoritaire (Timothy Spall, l’ignoble Peter Pettigrow de la saga "Harry Potter") et Jessie Buckley ("Jersey Affair", "Wild Rose", "Chernobyl"…), épatante de naturel en femme libérée et en mère aimante.
L’intrigue rebondissante et son traitement survolté font penser aux bandes dessinées bon enfant de Tintin. On ne s’ennuie pas une seconde et on sort de la salle le sourire aux lèvres et la larme à l’oeil. Pour autant, aussi agréable soit-il, "Scandaleusement vôtre" est un produit périssable et oubliable qui ne laisse guère de traces.
"Wicked Little Letters", joliment traduit "Scandaleusement vôtre", est une comédie sans prétention qui a trouvé son motif dans un fait divers qui remonte aux années 20. Tous les fans de Downton Abbey – et j’en suis plus souvent qu’à mon tour – retrouveront avec gourmandise cette période si policée et si élégante. Ils se délecteront du jeu des deux héroïnes, Olivia Colman ("La Favorite", "The Crown", "The Father", "Empire of Light"….), en grenouille de bénitier étouffée par un père autoritaire (Timothy Spall, l’ignoble Peter Pettigrow de la saga "Harry Potter") et Jessie Buckley ("Jersey Affair", "Wild Rose", "Chernobyl"…), épatante de naturel en femme libérée et en mère aimante.
L’intrigue rebondissante et son traitement survolté font penser aux bandes dessinées bon enfant de Tintin. On ne s’ennuie pas une seconde et on sort de la salle le sourire aux lèvres et la larme à l’oeil. Pour autant, aussi agréable soit-il, "Scandaleusement vôtre" est un produit périssable et oubliable qui ne laisse guère de traces.
Vu en avant première grâce à Canal +, film sympa petite longueur au milieu, mais on passe un bon moment, humour bien british qui a fais rire une bonne partie de la salle, à aller voir en famille !
Ce film est en fait surprenant. Pensant voir une comédie, on se retrouve en fait dans un film plus émouvant et sérieux. C'est bluffant....
Il faut avant toute chose prévenir le spectateur. Le film que vous allez voir est bien moins drôle et subversif que sa bande annonce peut le laisser passer.
Alors oui, Olivia Colman et Jessie Buckley sont parfaites dans leurs rôles respectifs de "vieille fille coincée" et de "prolo vulgaire" mais j'ai trouvé le film assez superficiel et très en surface d'un contexte historique et social qui reste décoratif et surtout on ne rit jamais ou à une ou deux exceptions lors de la lecture de lettres particulièrement salaces.
A noter que le film n'est pas une fiction mais s'inspire d'un véritable fait divers passé aux oubliettes de l'histoire.
Un film typiquement british oui, mais une tranche de rigolade loin de là ( je l'ai même trouvé déprimant sur sa fin)
Alors oui, Olivia Colman et Jessie Buckley sont parfaites dans leurs rôles respectifs de "vieille fille coincée" et de "prolo vulgaire" mais j'ai trouvé le film assez superficiel et très en surface d'un contexte historique et social qui reste décoratif et surtout on ne rit jamais ou à une ou deux exceptions lors de la lecture de lettres particulièrement salaces.
A noter que le film n'est pas une fiction mais s'inspire d'un véritable fait divers passé aux oubliettes de l'histoire.
Un film typiquement british oui, mais une tranche de rigolade loin de là ( je l'ai même trouvé déprimant sur sa fin)
Génialissime ! Il y avait longtemps qu'un film ne m'avait pas autant emballé. Olivia Colman est juste incroyable. A voir en VO, bien évidemment...
Film visionné au cinéma.
Acteurs et actrices forts brillant, un sujet intéressant, deux femmes en tête d'affiche, c'est un début qui me plaît. Mais côté positif, on s'arrêtera ici.
Interminable, les 100 minutes de films paraissent en faire plutôt 200, notamment par des vas et viens infini, tout en additionnant une sorte d'enquête inutile. Nous aurions tous gagné à tailler un peu dans le gras de ce scénario, si tenté qu'il y ait assez pour aller au cinéma tout court. Je me suis ennuyé comme rarement sur les 150 derniers films au cinéma.
Les curseurs dramatiques sont poussés au paroxysme, supprimant tout semblant de justesse aux personnages. Nous tombons dans un éternel bis répétita où ce film a été construit et paramétré pour plaire à des cibles et des tranches d'âges et différents groupes. Le côté inclusif est la priorité. L'histoire n'est qu'une dérivée obtenue au passage. L'idée n'était pas de faire un grand film mais d'exploiter du féminisme.
Acteurs et actrices forts brillant, un sujet intéressant, deux femmes en tête d'affiche, c'est un début qui me plaît. Mais côté positif, on s'arrêtera ici.
Interminable, les 100 minutes de films paraissent en faire plutôt 200, notamment par des vas et viens infini, tout en additionnant une sorte d'enquête inutile. Nous aurions tous gagné à tailler un peu dans le gras de ce scénario, si tenté qu'il y ait assez pour aller au cinéma tout court. Je me suis ennuyé comme rarement sur les 150 derniers films au cinéma.
Les curseurs dramatiques sont poussés au paroxysme, supprimant tout semblant de justesse aux personnages. Nous tombons dans un éternel bis répétita où ce film a été construit et paramétré pour plaire à des cibles et des tranches d'âges et différents groupes. Le côté inclusif est la priorité. L'histoire n'est qu'une dérivée obtenue au passage. L'idée n'était pas de faire un grand film mais d'exploiter du féminisme.
traversay1
Les nostalgiques des grandes comédies britanniques de l'après deuxième guerre mondiale pouvaient nourrir quelques espérances au vu du scénario, de la bande-annonce et du casting de Scandaleusement vôtre. Mais il faut vite déchanter, nous sommes bien loin du niveau de Whisky à gogo ou de Noblesse oblige et les innombrables grossièretés proférées dans le film de Thea Sharrock, pour amusantes qu'elles soient de prime abord, s'annulent à la longue dans leur répétition. Suspense vite éventé, rythme inégal et mise en scène insipide, le long-métrage ne cache pas longtemps son premier objectif de dynamiter les mœurs d'une époque pas si lointaine avec racisme larvé , bigoterie hypocrite et surtout patriarcat obscène, au programme. Pas que ce soit inexact sur le fond mais revisiter l'histoire à l'aune de notre époque a quelque chose d'un peu trop facile et programmatique. Ce n'est pas tout à fait Lettres et le néant, cette histoire de corbeau anglais, mais le message y est trop lourdement asséné et, plus grave encore, la promesse d'une bonne tranche de rire n'est absolument pas tenue. Il reste heureusement l'interprétation brillante de Olivia Colman, de Jessie Buckley et du merveilleux Timothy Spall, lesquels, même en roue libre et éructant les pires insanités, demeurent d'une folle noblesse. Moyennant quoi, le film devient gentiment nôtre, mais pas davantage.
vidalger
Une petite comédie enlevée, sans une once de gras, qui traite avec le sourire quelques unes des hypocrisies des années 20 en Angleterre mais que l'habitant du continent reconnaitra aisément, même à notre époque. Bigoterie, racisme, sexisme ne sont donc pas une invention récente...L'interprétation est remarquable, y-compris pour les caractères secondaires, le décor est superbement reconstitué, les dialogues savoureux. Il faut courir voir ce film qui ringardise le film d'humour français de Ducobu aux Segpa en passant par Cocorico.
Une comédie britannique très amusante entre 2 voisines qui vont se retrouver au tribunal pour des lettres d'injures dont l'enquête sera menée par la 1ère femme policière Gladys Moss confrontée au sexisme de ces collègues...so good so british!
Ce film est un petit bijou.
Bien sûr, l'abattage des deux actrices principales (Olivia Colman et Jessie Buckley) y est pour beaucoup. La peinture de la société anglaise (et finalement européenne) des années 20 est particulièrement réussie. Les blessures de la grande guerre sont bien visibles et on nous montre des femmes qui ont appris à occuper des "postes d'hommes" (partis et souvent morts au front) . Des femmes qui ont aussi appris à acquérir leur indépendance et à gagner en assurance... même si tout cela est fortement contesté et réprimé par la gente masculine.
Le "féminisme", à l'époque, était à ses débuts balbutiants spoiler: (Une manifestation des "suffragettes" à Londres est relayée par la presse locale au grand dam du père de famille qui trouve l'évolution de la société, post guerre 14-18, absolument lamentable !)
.
On y découvre une jeune fliquette (Gladys Moss), bien plus maline que ses homologues masculins, mais qui a pourtant a bien du mal à exister dans le milieu macho d'un commissariat des années 20. spoiler: Les flics "mâles" (et bornés) de cette petite ville du sud de l'Angleterre étant persuadés qu'une femme est juste bonne à faire l'accueil et à leur servir le thé.
Sans dévoiler le secret des missives anonymes (secret qu'on découvre au milieu du film), ces lettres sont finalement le symbole de toutes ces femmes des années 20 qui n'en peuvent plus d'être reléguées au rôle de femme de ménage au service absolu des hommes... et de l'église. Ces lettres d'insultes sont en réalité le symbole de cette cocotte minute féminine et féministe qui commence tout doucement à exploser. Tout ça est fait sur un ton humoristique, mais ça n'en est pas moins efficace, bien au contraire.
Notons aussi la merveilleuse reconstitution de cette (charmante) petite ville côtière et des lieux de vie de l'époque, où l'électricité n'était pas encore arrivée et où l'on devait se partager des toilettes communes ainsi que la grande bassine en zinc pour se laver et laver le linge... comme dans les corons du Nord-Pas-de-Calais à la même époque.
Les dernières images sont à mourir de rire.
Allez-y : vous passerez un merveilleux moment de cinéma.
Bien sûr, l'abattage des deux actrices principales (Olivia Colman et Jessie Buckley) y est pour beaucoup. La peinture de la société anglaise (et finalement européenne) des années 20 est particulièrement réussie. Les blessures de la grande guerre sont bien visibles et on nous montre des femmes qui ont appris à occuper des "postes d'hommes" (partis et souvent morts au front) . Des femmes qui ont aussi appris à acquérir leur indépendance et à gagner en assurance... même si tout cela est fortement contesté et réprimé par la gente masculine.
Le "féminisme", à l'époque, était à ses débuts balbutiants spoiler: (Une manifestation des "suffragettes" à Londres est relayée par la presse locale au grand dam du père de famille qui trouve l'évolution de la société, post guerre 14-18, absolument lamentable !)
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On y découvre une jeune fliquette (Gladys Moss), bien plus maline que ses homologues masculins, mais qui a pourtant a bien du mal à exister dans le milieu macho d'un commissariat des années 20. spoiler: Les flics "mâles" (et bornés) de cette petite ville du sud de l'Angleterre étant persuadés qu'une femme est juste bonne à faire l'accueil et à leur servir le thé.
Sans dévoiler le secret des missives anonymes (secret qu'on découvre au milieu du film), ces lettres sont finalement le symbole de toutes ces femmes des années 20 qui n'en peuvent plus d'être reléguées au rôle de femme de ménage au service absolu des hommes... et de l'église. Ces lettres d'insultes sont en réalité le symbole de cette cocotte minute féminine et féministe qui commence tout doucement à exploser. Tout ça est fait sur un ton humoristique, mais ça n'en est pas moins efficace, bien au contraire.
Notons aussi la merveilleuse reconstitution de cette (charmante) petite ville côtière et des lieux de vie de l'époque, où l'électricité n'était pas encore arrivée et où l'on devait se partager des toilettes communes ainsi que la grande bassine en zinc pour se laver et laver le linge... comme dans les corons du Nord-Pas-de-Calais à la même époque.
Les dernières images sont à mourir de rire.
Allez-y : vous passerez un merveilleux moment de cinéma.
Scandaleusement Votre est un petit film "so british" qui ne manque ni de charme, ni de potentiel ni même d’intérêt. Car à l'heure ou le harcèlement sur les réseaux sociaux fait -à juste titre- les gros titres des médias, cette vieille histoire de lettres anonymes et injuriantes trouve un écho assez particulier et se révèle être finalement beaucoup moins archaïque et anecdotique qu'il n'y parait au premier abord.
Sans oublier que pour étoffer son récit la réalisatrice a eu la bonne idée de s'entourer de comédiens (certains célèbres comme Olivia Colman et d'autres moins) qui ne manquent pas de charisme et d'énergie pour incarner leurs personnages hauts en couleur et un peu foldingues il faut bien le dire. L’idée d'un film situé dans les années 1920 ou les personnages s'expriment paradoxalement avec un langage plus fleuri et ordurier que ceux de Tarantino ou de Scorsese est assez bien trouvée aussi avec un potentiel comique non négligeable. L'émotion ne manque pas non plus et c'est encore une fois grâce aux comédiens trés investis qu'elle passe.
Il n'y a que la réalisation qui finalement patine un petit peu. Alors que le talent devant la caméra n'est pas en reste, ca ne suit malheureusement pas toujours derrière. Ça manque un peu de rythme et de cohérence, avec un côté un peu "brouillon". C'est dommage. Il aurait fallu au film une réalisation à la Wes Anderson dans son meilleur film Grand Budapest Hôtel, vers lequel Scandaleusement Votre semble sans cesse lorgner au niveau de la forme.
D'ailleurs, le personnage indien de Gladys Moss, la femme policier d'origine asiatique, semble être en tous points la soeur jumelle avec quelques année de plus de Mostofa Zéro le garçon de lobby du célèbre hôtel susnommé. Coïncidence ou non , mais tant dans la ressemblance physique que dans le comportement, c'est vraiment un détail troublant.
Sans oublier que pour étoffer son récit la réalisatrice a eu la bonne idée de s'entourer de comédiens (certains célèbres comme Olivia Colman et d'autres moins) qui ne manquent pas de charisme et d'énergie pour incarner leurs personnages hauts en couleur et un peu foldingues il faut bien le dire. L’idée d'un film situé dans les années 1920 ou les personnages s'expriment paradoxalement avec un langage plus fleuri et ordurier que ceux de Tarantino ou de Scorsese est assez bien trouvée aussi avec un potentiel comique non négligeable. L'émotion ne manque pas non plus et c'est encore une fois grâce aux comédiens trés investis qu'elle passe.
Il n'y a que la réalisation qui finalement patine un petit peu. Alors que le talent devant la caméra n'est pas en reste, ca ne suit malheureusement pas toujours derrière. Ça manque un peu de rythme et de cohérence, avec un côté un peu "brouillon". C'est dommage. Il aurait fallu au film une réalisation à la Wes Anderson dans son meilleur film Grand Budapest Hôtel, vers lequel Scandaleusement Votre semble sans cesse lorgner au niveau de la forme.
D'ailleurs, le personnage indien de Gladys Moss, la femme policier d'origine asiatique, semble être en tous points la soeur jumelle avec quelques année de plus de Mostofa Zéro le garçon de lobby du célèbre hôtel susnommé. Coïncidence ou non , mais tant dans la ressemblance physique que dans le comportement, c'est vraiment un détail troublant.
Vu en avant première au festival CINÉ O'CLOCK de Villeurbanne. J'ai adoré! Et compte bien le revoir lors de sa sortie officielle
Un p’tit bonbon. Bien anglais comme j’aime, plein de « c.. » serrés bigots et bien-pensants.
Un film de femmes et quelles actrices!!
Un film de femmes et quelles actrices!!
Rien de renversant, simplement du cinéma classique de qualité, bien joué et filmé. Tout au plus des clins d'œil sociétaux un peu simplistes paraissent-ils souffrir d'anachronisme.
Un petit bijou de comédie à l’anglaise, pétillante et pleine de provocation contre un système d’une époque patriarcale et fait de bondieuseries.
Une belle reconstitution d’époque, des acteurs tous à niveaux avec la jeune actrice principale dans un rôle pleine d’espièglerie et superbement interprétée sans oublier la dévote impeccable.
Un très bon moment de cinéma.
Une belle reconstitution d’époque, des acteurs tous à niveaux avec la jeune actrice principale dans un rôle pleine d’espièglerie et superbement interprétée sans oublier la dévote impeccable.
Un très bon moment de cinéma.
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