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Adelme d'Otrante
178 abonnés
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3,5
Publiée le 10 mars 2023
A l'instar de Parreno il y a quelques années avec Zidane, en moins abstrait, Gonzales-Foerster et Leccia font de Christophe une œuvre d'art vivante. Pas d'interviews, pas de voix-off, pas de morceaux en entier, pas l'hagiographie habituelle des biopic, juste la présence souvent fantomatique d'un chanteur hors norme dans le paysage de la chanson française. A la fois soucieux du moindre détail, quelquefois piquant, avec un esprit qui fonce à 100 km/h malgré son âge avancé et des mots qui s'étouffent avant de sortir de sa bouche Christophe fascine. Et ce film expérimental qui se termine alors qu'il vient de commencer lui rend un bel hommage spectral.
Je n'ai pas vraiment compris l'intérêt de ce film. Je m'attendais à un biopic ou à un documentaire qui retracerait sa vie. En fin de compte il s'agit d'une répétition filmée, en mode décontracté, sans préparation particulière liée au film. Beaucoup de longueurs. L'image et le son sont de très mauvaise qualité.
Ce documentaire sur ce grand artiste est intéressant à découvrir que l’on soit fan ou pas. Les deux cinéastes l’ont filmé entre 2002 et 2006 nous montrent ses talents, son sens du spectacle et ses marottes. Au niveau technique, il y a un bon travail sur l’image dans ce documentaire musical agréable à regarder et qui nous permet de nous plonger dans l’univers de ce grand artiste.
Un documentaire expérimental à l'image du chanteur toujours en pleine recherche. Il faut donc accepter ce parti-pris de mise en scène aux images saturées et aux sons pas toujours audibles, dommage quand même pour un documentaire sur un chanteur. Mais au fil des images, on rentre dans l'univers de l'artiste, les plus beaux moments étant bien évidemment ceux où l'on peut écouter clairement l'artiste reprendre ses plus grands succès ou des chansons moins connues tout aussi remarquables.
La plasticienne Dominique Gonzalez-Foerster avait aidé le chanteur Christophe à orchestrer son retour sur scène, à l’Olympia, en 2002, après vingt-six ans d’absence. Son complice Ange Leccia y avait volé quelques images du concert et de ses préparatifs, sans jamais envisager de les rendre publiques. Elles résonnent comme un hommage posthume, trois ans après la mort du chanteur, frappé par le Covid en mars 2020.
On y voit les préparatifs du concert et l’exigence tyrannique avec laquelle Christophe procède aux derniers réglages : la profondeur d’un vibrato, l’enchaînement entre deux chansons, la couleur du texte qui défile sur son prompteur…. Le vieux crooner porte encore beau, derrière ses verres fumés qu’il ne retire jamais, sinon pour une séance de maquillage volée sur le vif. Il recoiffe avec un soin maniaque les mèches de sa belle tignasse blonde (teinte ?). Il effrange au ciseau le col de ses T-shirts.
Il ne se livre guère. On n’apprendra rien sur sa vie, sur ses origines, sur sa célébrité foudroyante à vingt ans à peine, en pleine période yéyé avec son tube "Aline" – qui l’a fait instantanément détesté de toutes les Aline de France (et à l’époque il y en avait beaucoup), ni sur sa longue éclipse avant son retour sur scène avec une musique plus électro qu’avant.
Ce documentaire « définitif » le montre enfin sur scène. On l’y voit interpréter, de sa voix étrange qui fait le grand écart entre des aigus de castrat et des basses de choriste corse (Christophe, de son vrai nom, s’appelle Daniel Bevilacqua) ses tubes les plus connus dans des orchestrations souvent inédites : "Aline", "Les Paradis perdus", "Señorita", "Petite Fille du soleil" et, pour finir, bien entendu, "Les Mots bleus". Les fans adoreront. Quant aux autres….
Outre l'émotion et le bonheur de voir et d'entendre cet artiste décédé, l'usage immodéré du flou est assez pénible. Ce qui pourrait avoir un effet artistique devient vite fatigant. C'est comme s'il s'était agi de ne pas avoir à demander d'autorisation de filmer. Dommage pour un film posthume...
Du cinéma expérimental ? Assurément une expérience cinématographique trės désagréable. Des effets visuels qui se veulent artistiques et qui ne sont que pénibles. Un son inaudible ce qui est fort regrettable pour rendre hommage à un chanteur aussi exceptionnel.
Bien, mais pas assez... Pas assez pour emporter l'esprit. Émouvant car on comprend assez vite que Christophe se présente au firmament de sa vie. Il démontre l'ampleur de ses qualités artistiques. La vie continue...
Un film sur la mise au point d'un spectacle de Christophe vieilli et qui machonne en permanence et radote un peu. Mais le talent et la voix est toujours là
Une caméra suit l'artiste dans sa loge et sur scène. Il en résulte de belles images, mais des paroles inaudibles et des propos incompréhensibles tuent ce panygérique... définitivement.
Christophe définitivement revient sur la personnalité unique du chanteur inoubliable des mots bleus. Disparu subitement durant la crise du coronavirus, il a laissé un vide auprès de toute une communauté de fans qui le suivaient dans ses prestations scéniques très travaillés. Le documentaire retrace la préparation de ces concerts mais ne rentre pas suffisamment dans les détails. Au fond, ce film permet avant tout de célébrer la richesse musicale du répertoire de Christophe et de réécouter encore une fois ses chansons sublimes.
Christophe... Définitivement est un film réalisé par Dominique Gonzalez-Foerster et Ange Leccia et sorti en 2023. Les deux réalisateurs ont suivi Christophe côté coulisses pour apporter une forme de vérité autour de la carrière de cette légende de la musique française. Cette approche permet de découvrir le tempérament de Christophe (à la fois pointilleux, perfectionniste, espiègle, heureux de faire son métier). Le film montre également moults passages en concert qui sont bouleversants (Le Tourne-Cœur, Les Paradis Perdus etc.). Ce film s'adresse peut être aux fans de Christophe, mais c'est un très beau portrait qui mérite d'être vu. Ceux qui n'aiment pas Christophe devraient pousser la curiosité, ils pourraient être surpris.