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Redzing
1 147 abonnés
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3,0
Publiée le 7 novembre 2024
Joueur professionnel solitaire, Gerfaut découvre un homme blessé dans une voiture accidentée. Il le conduit à l’hôpital où le malheureux décède. Notre protagoniste apprend que la victime fait partie d’un groupe de 3 hommes assassinés, et va lui-même se retrouver traqué… L’idée du citoyen presque lambda, plongé malgré-lui dans une machination d’espionnage qui le dépasse, c’est toujours sympathique. Et ça peut donner du tout bon. Je pense à « 3 Days of the Condor », sorti quelques années plus tôt, ou même au grand classique « North by Northwest ». Mais si vous cherchez un solide récit d’espionnage, ce n’est pas vraiment ici que vous le trouverez. Car il faut quand même avaler quelques couleuvres pour adhérer à cette intrigue. Nos tueurs sont déterminés à éliminer le héros, qui pourtant ne sait strictement rien. Mais ils ne toucheront pas aux familles des hommes assassinés, qui en savaient sur leur business et qui ont vu le visage des tueurs ! La police ne semble pas particulièrement inquiète de voir un carnage se dérouler. Tandis que nos assassins ne sont guère fins dans leurs tentatives de meurtre. Enfin, le scénario ne s’embarrasse pas trop de développer le récit d’espionnage. Dont l’explication sera simplement expédiée dans les dernières minutes. Néanmoins, « Trois hommes à abattre » est loin d’être un film faiblard. C’est un polar d’action professionnel et efficace, qui reste sous tension sur la durée. Les méchants sont expéditifs et inquiétants, le film enchaîne les assassinats sordides, les fusillades, les poursuites. Il faut dire, à l’époque Alain Delon souhaitait changer de stratégie suite à plusieurs échecs. L’acteur voulait imiter son rival Jean-Paul Belmondo, et se lancer dans le polar d’action en grandes pompes. Delon est d’ailleurs complètement au centre du récit, éclipsant la jolie Dalila di Lazzaro au rôle presque accessoire. Et il est convaincant dans ce personnage d’outsider à la peau dure. Je soulignerai aussi la fin, osée pour la star qui produit également le film. Un bon divertissement, mais pas plus.
Un polar saupoudré du film d espionnage, un homme au mauvais endroit au mauvais moment et c est la spirale infernale, un rôle taillé sur mesure pour À Delon, entouré d un casting bien choisi. Ça se laisse regarder d autant que le rythme est assez soutenu et l intrigue bien menée. Presqu’un classique français du genre polar des années 70-80
Alain Delon n'a jamais été un bon acteur, mais un bel homme. Dans ce film d'action, les acteurs sont mauvais mais dans le style de ce qui se faisait à l'époque. C'était surjoué. Le sang est vraiment mal reproduit, trop pourpre), mais ca vient peut-être du recoloriage du film. Un film à voir pour se remémorer comment était la France à l'époque, la belle époque des trente glorieuses.
Alain Delon débute la décennie 80 devant la caméra de Jacques Deray, avec « Trois Hommes à Abattre », un thriller carré sans être ouf, bien interprété et à la fin pour la moins brutale.
Très bon polar, nerveux, au scénario certes qui peut paraitre dépassé à notre époque, mais qui ne l'était peut être pas autant que cela dans les années 70 (on se souviendra encode de l'affaire Boulin). C'est donc très bien construit, avec des acteurs au top, et un Alain Delon, qui fait du Alain Delon : le gars sûr de lui en toute circonstance. A voir par tous les amateurs de polar d'action et les fans d' Alain Delon, bien entendu!
On aurait presque tendance à l'oublier mais, Delon (comme ce sera le cas pour Belmondo), à partir des années 80, va progressivement s'enfermer dans un personnage et apparaître dans des films qui, en plus de ne pas bien tenir la route (voire pas du tout pour certains), vieillissent bien mal. "Trois hommes à abattre" fait partie de la liste, incontestablement. Soyons bien clair : le début de film est prometteur, laissant augurer un truc dans la même veine qu'un "Papillon sur l'épaule mais, les réjouissances ne seront que de courte durée. La faute à une histoire qui ne se lance jamais et multiplie les séquences ennuyeuses et casseuses de rythme. Aucun acteur n'est ici à son avantage, pas même Delon alors qu'il évolue dans un registre qui, théoriquement, lui va comme un gant. Ce qui en 1980 et 1981 pouvait apparaître comme un polar sympa, apparaît aujourd'hui comme un navet complètement dépassé. C'est triste à dire mais, la réalité est bien celle-ci.
pendant que belmondo faisait de vrais grands films populaires ..delon jouait dans de gros navets comme ce film.... et comme tant d'autres .....ce film.na aucun interet....une nullité affligeante
13 955 abonnés
12 478 critiques
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3,5
Publiée le 1 mai 2021
« Un homme au mauvais endroit, au mauvais moment...» Parce qu'il a voulu porter secours à un automobiliste blessè, un joueur professionnel au passè d'aventurier (Alain Delon), va devoir affronter les tueurs d'une mystèrieuse organisation criminelle! Dans ce polar solide, Delon interprète cet homme dècidè, que ses adversaires veulent absolument supprimer et qui vendra chèrement sa peau! Notre beau innocent incompris est ici entourè de comèdiens prestigieux tels que Pierre Dux, Michel Auclair, Simone Renant et de la superbe Dalila Di Lazzaro! Avec "Trois hommes à abattre", Jacques Deray a imprimè un rythme haletant et efficace à cette sèrie noire, que ce soit sur une plage ou dans une station service! C'ètait d'ailleurs la septième fois que Delon retrouvait le rèalisateur avec lequel il avait rèussi plusieurs policiers dans les seventies! La fin est sèche et impitoyable! Pouvait-il en être autrement pour Michel Gerfaut...
Suite à certains échecs publics, Alain Delon choisit d’emboiter le pas de Jean-Paul Belmondo dans le registre du film d’action. Trois hommes à abattre fait partie de cette mouvance. Nous sommes face à un film de série B dont le but est uniquement commercial et qui n'a pas peur de cumuler les clichés, les invraisemblances et les agissements peu crédibles des protagonistes. On sent que Jacques Deray ne s’est pas épuisé à la tache (on devine par exemple très facilement la fin de l’avant-dernière séquence dès le début de celle-ci). Toutefois, malgré ses facilités flagrantes et le peu d’implication évident de ses créateursspoiler: (si excepte une scène de course-poursuite plutôt bien menée) , Trois hommes à abattre se laisse suivre sans déplaisir. En résumé, c’est un polar comme le cinéma français en livrait par dizaines à l’époque assez agréable mais très oubliable et sans réel génie.
Jacques Deray signe un très bon polar adapté d'un roman de Jean-Patrick Manchette. Alain est excellent et incarne parfaitement cet homme ordinaire pris dans une machination, temoin involontaire d'un assassinat, qui en fait la cible de tueurs à gage. Le scénario est prenant et le film dégage une belle atmosphère. Aux côtés de Delon, on découvre Dalila Lazzaro qui joue fort bien. On a aussi plaisir à revoir les excellents Michel Auclair et Pierre Dux. Un film policier des années 80 qui n'a pas vieilli et reste très agréable à voir ou revoir.
Ce film est une hymne à la liberté et à l'Homme Libre dans un monde où tout s'écroule autour de lui, un homme, incarné par Alain Delon, qui va se battre à mort pour rester libre et défendre son honneur et sa vie. Personne ne lui dictera sa manière de vivre. Un homme dont la liberté n'a pas de prix. Ce film est celui d'un homme qui ne s'achète pas. La liberté ou la mort! Mais pas d'entre deux.