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gnomos
55 abonnés
660 critiques
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2,5
Publiée le 10 avril 2013
Delon est dans ce film un joueur de poker professionnel, (déjà pas le job de monsieur tout-le-monde), mais bon, en même temps, c'st Delon, normal qu'il ne soit pas cadre moyen), sa "fiancée", (ils se connaissent depuis trois mois), est un top italien à l'accent sexy, normal, c'est Delon. Comme d'habitude, qu'il soit flic, voyou ou innocent témoin dans ce film-ci, il roule en Lancia, dont il assure la promo, comme d'hab. . Les méchants du film le prennent pour un pro, vu ses réactions peu ordinaires face à des sbires professionnels qu'il exécute froidement. Normal encore, puisque ce n'est pas n'importe quelque quidam, c'est Delon himself. Bref, un film encore acceptable dans la filmo de Delon super-star, mais préfigurant tout de même les incroyables nanars qu'il commettra ou fera commettre au long des eighties, l'apogée étant bien sûr " ne réveillez pas un flic qui dort".
Excellent film de Jacques Deray avec un Alain Delon au sommet de sa forme. De bonnes courses poursuite, de l'action, un bon scénario. Un bon classique du policier français...
J'avais lu le livre "Le petit bleu de la côte Ouest" de Jean Patrick Manchette et il faut dire que c'est décevant quand on a lu le livre. Je n'ai pas trouvé tout ça très palpitant en fait, sans avoir lu le livre j'aurai peut être plus aimé. Une adaptation d'un polar français qui n'est pas très réussi.
Ah, revoir un bon vieux film d’Alain Delon, pour voir à quoi ressemblait une DS, un téléphone à cadran, (c’est marrant), une actrice à la poitrine non siliconée, si, si, ça existait. Blague à part, j’ai un faible pour celui-ci ; film d’action qui penche vers le drame, tout en restant grand public. Delon a déjà une longue liste d’antihéros seuls contre tous derrière lui. Son personnage n’a aucun arrière fond psychologique, c’est juste une machine, un corps prit dans un engrenage qu’il va réussir à enrayer, mais pas arrêter. Le scénario est impeccablement ficelé bien que ultra classique, la mise en scène professionnelle, et toute la série de "gueules"du cinéma français de l’époque, passe faire une pige,tousceux qui font les seconds rôles, dont on se rappelle toujours la tête mais jamais le nom. C’est évidement sur fond de complot, sinon ça ne serait pas drôle, et il y a des cadavres à tout va. Cours! Alain, ou plutôt Michel, puisque c’est le nom qu’il a dans le film. Et bien sûr la fameuse fin qui m’a marqué à jamais depuis le jour où j’ai vu le film pour la première fois, il y a un certain nombre d’années.
Un film parmi tant d'autres dans lequel Alain Delon ne fait confiance à personne et règle ses problèmes tout seul. Néanmoins le scénario est crédible cette fois.
Allez! On ne va pas être difficile, c'est Delon, c'est Deray, c'est polar, c'est série noire, c'est frenchy, ça flingue à tout-va, ç'est bien rythmé( n'en déplaise à certains critiques), les acteurs sont très bien( idem), et la fin est " choc ", surtout pour l'époque! J'ai vu ce film pour la 1ère fois à 13-14 ans, ça m'avait impressionné... 4 étoiles, allons-y!!!
"Trois hommes à abattre"(1980) est un policier violent,nerveux,sec,à la gloire de l'idole Alain Delon.Réalisé par un spécialiste du genre,Jacques Deray,il est adapté du roman de Manchette,au titre plus évocateur:"le petit bleu de la Côte Ouest",où comment,un quidam,joueur de poker invétéré,se retrouve fortuitement pris en chasse par des tueurs à gages,à la suite du sauvetage d'un témoin gênant.Il est vraiment dommageable que le scénario n'ait pas plus fouillé les combines radicales des industriels de l'armement,avec un secret d'état supérieur à la vie des hommes.D'ailleurs,ici,on compte les cadavres par dizaines,dans une tuerie exagérément sanglante,pour la gravité des faits.Les motivations de Gerfaut,Delon de papier sont obscures,et il est difficile de comprendre son sacrifice à la fin.Probablement un retour à son personnage originel de héros solitaire et énigmatique,mais avec un look modernisé.D'ailleurs,ce polar ne subit pas trop les affres des années,aidé par sa facture classique et respectueuse du genre.Quelques cascades automobiles et rencontres menaçantes sont un peu justes pour en faire une référence.
Jacques Deray, auteur de quelques chefs d’œuvre du cinéma français tels que La Piscine, Flic Story, ou encore Le Gang, signe là son dernier grand film. Trois hommes à abattre est un polar nerveux, au suspense haletant. Delon est superbe en homme traqué. Et les seconds rôles sont tous irréprochables.
Sur une idée basique, Deray signe et impose sa griffe (le suspense va crescendo). Delon s'impose et l'on retient du film un final étonnant. Pas de longueur mais une ambiance maintenue de main de maître. Merci Monsieur Jacques (La piscine, Borsalino, Le marginal,...).
Voilà un film bien mystérieux. Mais qui diable est ce Michel Gerfaut, joueur de poker qui liquide trois tueurs professionnels? Et pourquoi se laisse t il avoir si betement à la fin ? Jacques Deray passe pour etre un maitre de ce genre de cinéma, mais il faut bien avouer qu'en l'occurence, le propos souffre d'un manque de maitrise et de grosses lacunes scénaristiques. Le Battant réalisé par Delon en personne est bien plus agréable. Ce qui est intéressant ici, c'est que l'on se rend compte que l'étrange joueur de poker incarné par Delon, tient plus de l'étrange Delon incarné par un joueur de poker. La vie du protégé de mémé est là pour prouver qu'il vit sa vie comme un film, et ses films comme sa vie. C'est meme à cet état d'esprit que l'on différencie un acteur d'un comédien n'a t il eu de cesse de répéter dans ses sporadiques interventions médiatiques.
Coup de maître ! Jacques Deray nous fait asisster à un nerveux film policier tout ce qu'il y'a de plus tendu où rien n'est prévisible à l'avance, le spectateur, à l'image des personnages, ne sait pas où va mener toute cette histoire d'un suspense insoutenable. Du très grand Cinéma Français, hélas, maintenant révolu.
Gerfaut (Alain Delon) secoure un blessé sur la route, devenant sans le savoir un témoin gênant. Tiré du livre de manchette « le petit bleu de la côte ouest », le film en reprend le canevas, gomme tous les aspects sociaux, et en fait un tout autre objet, calibré pour Alain Delon. Après un début assez mollasson, l’œuvre prend son rythme, ménageant le suspens, n’hésitant pas à être sanguinolente, sans pour autant avoir le caractère angoissant que le sujet portait. Prise de vues, décor, costumes et musique sans surprise, et une bonne distribution, mention particulière pour Pierre Dux (Emmerich), et Michel Auclair (Leprince), parfaits en industriels de l’armement sans scrupules. Un polar convenable donc, avec peut-être un peu trop de cadavres. Mais on ne peut s’empêcher de penser au chef d’œuvre du genre que l’on aurait pu réaliser en suivant simplement le récit de Manchette, avec pour acteur principal un anti héros profil Jacques Gamblin.
Excellent film !!! je l'ai coté 5 étoiles sur mon répertoire vidéothèque (plus de 2000 films sur DVD) Une petite précision, concernant les imbéciles qui ont rédigé le genérique : parmi les acteurs, Il fallait écrire "François Perrot" et non "François Perriot"