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inspecteur morvandieu
34 abonnés
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3,0
Publiée le 11 novembre 2024
Ce film de guerre relate l'opération Market garden mise au point, en 1944, par lé général Montgomery pour enfoncer les lignes allemandes en Hollande...et pour devancer son rival américain Patton. L'originalité du film de Richard Attenborough est de tourner le dos aux récits de guerre triomphateurs. Partie la fleur au fusil, les Alliés de heurtent à une résistance inattendue de la part des Allemands. "Un pont trop loin" est une grosse production britannique qui n'a rien à envier à ses homologues américaines. Le film bénéficie de gros moyens et le réalisateur sait les utiliser et les montrer, d'où une action militaire spectaculaire et parfois impressionnante que se partagent de nombreux personnages et beaucoup de vedettes. Trop, peut-être, ce qui rend confus les étapes du récit et les données stratégiques de l'invasion. Son envergure et la profusion des intervenants obligent le réalisateur à passer d'un lieu à l'autre sans maitriser complètement la simultanéité des combats. Ce n'est pas, il est vrai, déterminant. Enfin, si le point de vue humaniste d'Attenborough est assez quelconque, il a le mérite de se refuser au pathos et conserve aux protagonistes la sobriété nécessaire aux films de guerre qui visent un certain réalisme.
Suivre le déroulement de l'échec tactique que fut l'opération Market Garden permet à Richard Attenborough (qui opte pour un caméo en aliéné) d'émettre un plaidoyer pacifiste sans besoin d'expliciter cette évidence; suffisent les souffrances des civils bombardés, délogés, meurtris ainsi que l'absurdité totale d'une organisation menée par des hommes orgueilleux où choix funestes, préparation incomplète, approximations criminelles s'entremêlent. Dynamique, la réalisation s'appuie sur une solide reconstitution, des scènes d'action réalistes et un flamboyant casting pour proposer un film de guerre extrêmement maîtrisé, offrant son empathie au Soldat déshumanisé par des ordres nonchalants. Prenant!
Un film étrange avec un drôle de suspens puisque dès le début on sait que c'est la chronique d'un désastre annoncé. Un peu comme "Fort Alamo". Du coup, c'est un peu long...
Richard Attenborough réalise une grande épopée de guerre sur plusieurs ponts stratégiques de septembre 1944 avec un immense casting d'acteurs légendaires.
Grand casting, gros budget, petites sensations. Scènes de combats désuètes et dialogues peu convaincants. Film à voir pour tous les passionné de la période néanmoins.
"Un pont trop loin" marque l'apogée et la fin d'un genre : celui des grosses productions américaines des années 60/70 qui retraçaient en détails les grandes batailles de la deuxième guerre mondiale. Comme dans tous ces films, "Un pont trop loin" se perd à vouloir montrer tous les points de vues du général au soldat de toutes les nationalités à travers une foule de têtes d'affiches. Au final on ne s'attache à personne et de nombreux axes narratifs restent sans conclusion, on reste même circonspect devant des situations où se retrouvent certains protagonistes tant on ignore ce qui leur est arrivé avant (spoiler: comme pour le général joué par Sean Connery qui se retrouve seul avec son aide de camp on ne sait pas trop comment ni pourquoi ). Supprimer quelques personnages et événements anecdotiques - intéressants dans un livre journalistique de plusieurs centaines de pages mais pas dans un film de trois heures - aurait permis de développer plus les événements centraux qui éclairent véritablement sur le déroulé de la bataille et aurait assuré une meilleure continuité et lisibilité du récit. Il reste que "Un pont trop loin" bénéficie d'un superbe casting mais surtout de moyens très importants, et on ne peut que regretter cette époque où les machines, les hommes et les effets pyrotechniques étaient vrais : ça avait une autre gueule que les images de synthèse.
Je n'avais étonnamment encore jamais vu ce film, apparemment grand classique du film de guerre, et j'approuve évidemment ce statut : le film est long, mais ne ralentit que très rarement et dans des scènes assez courtes, l'intensité des batailles est palpable, une grande réussite, le réalisateur a dû dépenser sans compter !
Au niveau du casting, c'est du très lourd, cela ne sonne jamais faux, malgré un parti pris un peu étrange de mettre de la légèreté et une pointe d'humour dans ce qui semble être un véritable drame (je ne sais pas à quel point le film est réaliste niveau historique) : des Anglais très flegmatiques, des Américains très nonchalants, des Allemands très rigides, le film ne fait pas l'économie de quelques clichés.
Un film de guerre dans le genre fresque avec un énorme casting dans le genre « le jour le plus long ». C’est touffu, jamais lassant malgré ses trois heures. La reconstitution est réussie et la petite leçon d’histoire ne prend pas trop le pas sur le grand spectacle.
Une œuvre qui marque un tournant dans la façon de représenter la guerre au cinéma : plus de réalisme, plus près de l'action, plus spectaculaire ! Un avant-goût des films des années 80-90 qui deviendront cultes (Platoon, soldat Ryan, etc). Mais sa trop grande longueur et ses approximations narratives (difficile de situer géographiquement les différentes factions) nuisent à l'immersion et au suivi chronologique des évènements. Le côté parfois enjoué de la musique est assez répétitif et agaçant, alors qu'on assiste aux horreurs du champs de bataille, venant rompre les moments de tension. Le casting cinq étoile rend les interactions des personnages crédibles et rehausse l'ensemble.
Porté par un casting prestigieux, un film de guerre spectaculaire et sanglant mais manquant de fluidité et d'émotions, qui relate la déroute du 2e débarquement de Market Garden en septembre 1944 et le sacrifice de milliers d’hommes sur l’autel de l’orgueil des généraux face à cette opération-suicide. 3,25
Pléiade d'acteurs pour une reconstitution minutieuse et quelques morceaux de bravoure ..... Là où "Le jour le plus long" jetait sur la trame de l'opération historique une compilation d'anecdotes collectées par Cornélius Ryan ; cet autre roman mis en images respecte quasiment à la lettre l'opération Market Garden. On est loin des approximations vestimentaires du film de 62 , et coté véhicules pas de faute notoire....
Ce film a le mérite d'attirer l'attention sur un épisode méconnu de la seconde guerre mondiale avec un bon casting et des scènes très réalistes. Méconnu, car défaite des alliés (il faut avouer que Overlord n'a pas été loin non plus d'être une défaite pour les américains trop sûr d'eux). J'ai trouvé le film fouillis, on s'y perd entre tous les théâtres d'opération. Il aurait fallu un narrateur ou des inter-titres qui récapitulent la situation pour ne pas tout mélanger.
Quand un fort ego est exercé par un homme aux grosses responsabilités qui ne tient pas compte des avertissements et minimise la difficulté, cela peut tourner au désastre. En période de guerre, cette forme d'incompétence peut entraîner la mort de milliers d'hommes. C''est ce que raconte brillamment Attenborough dans ce film historique à grand spectacle. L'échec de l'opération Market Garden en 1944, est décrite dans une longue fresque réunissant une pléiade d'acteurs stars. Remarquable.
Je suis un peu halluciné par les critiques dithyrambiques que l'on peut lire. J'ai vu ce film a sa sortie, j'avais une quinzaine d'années, l'âge où l'on est impressionné par les superproductions, les films de guerre hyper réalistes et les super héros qui se cachent sous des uniformes américains. Mais quand on vieillit on peut avoir un regard plus critique. Et ce film enfile comme des perles tous les clichés du pire cinéma américain. Ce qui est pour moi le plus horripilant c'est ce style : on est bien dans la m..., on va tous crever, mais je montre bien mes dents impeccablement blanches pour avoir un petit mot humoristique avant d'aller mettre nos tripes à l'air dans la grande boucherie. C'est aussi l'épaisseur psychologique des personnages qui le dispute à celle d'un kleenex ou, dans le bien lourdingue, à celle d'un Panzer Tiger 1942. Avec tout ça, les grandes "stars" deviennent pathétiques puisque ni le scénario, ni les dialogues ne leur permettent d'exprimer autre chose que leur qualité de stars. Je précise que j'ai regardé sur Arte;tv en VOST, bien sûr. Alles voir Gene Hackmann dans French Connection, Dirk Bogarde dans Mort à Venise, Ryan O'Neal dans Barry Lindon parce que, ici, leurs qualités d'acteurs sont dissoutes dans la grande daube insignifiante et sans saveur qu'est ce film : que de millions gâchés ! Seul cliché américain qui nous est épargné : le happy ending. Il faut dire que l'histoire vraie l'interdisait.