Depuis son premier long métrage Le Cheik blanc en 1952, Federico Fellini confie la musique de ses films à Nino Rota. Le compositeur travaille ainsi sur quinze films du réalisateur, signant entre autres les mélodies de La Strada, La Dolce Vita, Huit et demi, ou Amarcord. Leur collaboration est interrompue par la mort de Nino Rota en 1979.
La Strada se caractérise par son appartenance au courant néoréaliste, à savoir un attachement aux petites gens, humbles ou marginaux.
On retrouve cette inspiration dans d'autres films de Fellini, en particulier à ses débuts : Les Feux du music-hall (1950), Courrier du coeur (1952), L'Amour à la ville (1953) ou encore Les Vitelloni (1953).
C'est avec ce film que Frederico Fellini s'est fait connaître en France, alors qu'aucun distributeur n'en voulait au début, le jugeant comme une oeuvre trop originale.
Le succès fut bien au rendez-vous, mettant en particulier d'accord le public et la critique. Giulietta Masina fut même qualifiée de " Charlot féminin ".
La musique de Nino Rota est devenue un classique, faisant un peu plus de ce film une réussite de l'art populaire.