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Jorik V
1 279 abonnés
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3,5
Publiée le 26 octobre 2022
Ce film présenté à Cannes dans la sélection Un Certain Regard avait fait plutôt bonne impression. Et il est la preuve évidente qu’il ne faut jamais quitter la salle (ou arrêter le visionnage si c’est une plateforme) avant la fin d’un long-métrage. En effet, « The Stranger » est une œuvre qui doit sa laisser apprivoiser, une de celles que l’on ne peut juger et véritablement apprécier qu’en l’ayant regardée en entier. Un film qui se révèle à nous et à notre pleine compréhension qu’au bout d’une bonne moitié de projection. Avant, c’est très lent, très abscons, très froid et clairement pas aguicheur pour le spectateur. On se demande qui est qui, qui fait quoi et pourquoi et tout ce qui se passe à l’écran nous apparaît trouble et sans but.
Mais, petit à petit, des indices nous sont offerts avec parcimonie. Il ne faut pas le nier, après presque la moitié du film à s’ennuyer poliment on désespère de savoir où tout cela va nous emmener. On est cependant intrigué par la finalité de cette histoire mêlant enlèvement, pédophilie, infiltration, faux semblants et mise en scène qui est surtout tirée d’une réelle enquête ayant eu lieu en Australie il y a vingt ans. L’attente est enfin récompensée dans la seconde moitié puisqu’on est enfin comblé par une sorte d’exercice de style tentaculaire et intelligent. L’ambiance de « The Stranger » est clairement glaciale et fait penser un peu à la série « Mindhunters » par son côté languissant et désincarné. Tout est sombre et d’une froideur clinique à en avoir froid dans le dos. Et les magistrales et rares notes de musique de la bande son, constituées de quelques notes de cordes bien sombres, ajoutent à ce ressenti macabre et ténébreux.
Le duo composé de Sean Harris et Joel Edgerton fonctionne bien et le premier impressionne et tétanise comme souvent. Et, sans s’en rendre compte, on réalise durant la seconde heure qu’on est comme hypnotisé et totalement captivé par ce qui se passe à l’écran jusqu’à un dénouement implacable qui donne toute sa valeur à ce suspense. Un suspense volontairement neurasthénique dans son rythme mais complètement brillant et implacable dans son déroulé. Lorsque la toile d’araignée qui donne au script sa complexité est vue d’ensemble vers la fin, on remet tout le film en perspective et on se dit que l’on regardait de trop près et qu’il fallait juste attendre et prendre du recul. C’est très fort, mais ce côté nébuleux sur le fond, en plus d’être visuellement tout aussi ascétique qu’un film de Michael Haneke, n’aideront pas à le rendre facilement appréhendable. C’est ce qui s’appelle une œuvre qui se mérite.
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The Stranger fait partie de ces films qui ne livrent les morceaux de l'intrigue que petit à petit, pour nous tenir en haleine jusqu'au bout, pour le feu d'artifice. Un film intéressant.
The Stranger est le type même du film qui déconcerte à premier vue... Et vraisemblablement, pour une simple et bonne raison: Il est australien. Et les australiens réalisent des films lents. À des années-lumière du cinéma américain. On est donc déconcerté dans un premier temps mais rapidement, une tension indicible se met en place et le film vous tient sur cette simple idée: Comprendre ce qu'il se passe ! Qui est qui, qui fait quoi, qui sont les "méchants", qui sont les "gentils" ?... Petit à petit, la pelote de laine se dénoue et progressivement, on comprend le fond de l'intrigue... Vont-ils parvenir à leur fin ?! C'est brillantissime de mise en scène !!!
Inspiré d'une tragique histoire vraie, ce film est une très belle leçon judiciaire. Un individu qui réussit à échapper à la justice malgré les indices et son casier récidiviste mais qui n'a pas été oublié par ces enquêteurs au mérite incommensurable. Ça fait plaisir à notre époque. Les moyens stratégiques de cette affaire devrait inspirés la justice de nombreux pays. Le duo Sean Harris et Joel Edgerton fonctionne bien, très convaincants dans leurs rôles. Il y'a certaines longueurs qui peuvent paraître dispensable mais tellement nécessaire pour la réalité de l'intrigue. Seul défaut pour moi, j'aurais bien voulu voirspoiler: les indices trouvés à la fin et voir le verdict du procès qui réconforterait le téléspectateur, montrant bien que cette fois la justice a gagné face à ce pedocriminel.
J’ai du mal à noter ce film car j’oscille entre moyen et pas mal. L’aspect intéressant est qu’il s’agit d’une histoire vraie, un policier infiltré va mener en bateau un tueur d’enfant présumé pour le faire avouer. C’est bien joué, pas de problème de ce côté. Le réalisateur a voulu donner un coté machiavélique à l’intrigue, avec force images glauques inquiétantes et musiques dramatiques, pour une affaire finalement banale, malheureusement. C’est un pauvre type pédophile, pas Faust non plus et ce côté surdramatisé de la réalisation est un peu artificiel. Le déroulement est un peu long, un peu lent, mais c’est inerrant à la démarche policière nécessaire. Pas mal donc mais sans plus.
C'est raté ! mais bien essayé.....! La réal est statique, l'intrigue est inexistante puisque révélée assez tôt même beaucoup trop tôt ! Il eut été plus judicieux de nous balader au même titre que le protagoniste principal pour nous faire découvrir le pot aux roses à la fin c'eut été un twist final percutant ! Mais au lieu de cela on a droit à un simple déroulé clinique et donc inintéressant.
Bien qu'intéressante, car basée sur une histoire vraie, l'intrigue demeure assez lente. Cependant, la qualité du jeu des acteurs permet de susciter l'intérêt du spectateur jusqu'au final. Un film pas mal sans plus.
C'est lent, sombre et obscur.. Bien filmé, bien joué, mais comme au ralenti. L'intérêt s'emousse, on a envie que ça finisse avant de s'endormir vraiment. Au passage c'est plus un coup monté, une mise en scène qu'une infiltration.
Basé sur une histoire vraie, le synopsis reste longtemps trouble. l'enquête, impulsée par une infiltration est soporifique autant dans le climat général, la réalisation que dans les dialogues. Jamais ce film ne décolle et ne nous emporte, même le final reste nébuleux!
Ça se mérite... il faut de la patience, tout se mets en place lentement, heureusement cela se dénoue progressivement sur une seconde moitié du film. Bien joué, l intrigue est donc menée de manière assez habile dans un rythme inhabituel pour un polar.
Premier long métrage cinéma (directement sur les plate-formes de streaming chez nous) pour l’australien Thomas M.Wright (assurément à suivre) venu de la télévision. Il réussit tout ici. Sa mise en scène est serrée, rigoureuse, sèche. Son scénario, inspiré de faits, est écrit au millimètre, pour des personnages parfaitement définis et un récit qui fait froid dans le dos. L’interprétation est de grande qualité. Joel Edgerton et Sean Harris sont époustouflants. Et, ce qui ne gâte rien, les images sont superbes. Le tout nous donne un polar, sombre, âpre, glaçant et souvent dérangeant, qui ne peut laisser indifférent. Une très bonne surprise. Un grand film.
"The stranger" est un excellent thriller, original, très bien réalisé et interprété, avec une attention sur l'ambiance sonore assez remarquable. On ne peut être que surpris par la tournure que prend l'histoire inspirée d'un fait réel - on ne peut rien en dire car il faut absolument la préserver pour ne pas gâcher quelque peu la vision du film, du moins sa première partie -. Car "The stranger" n'est pas un film à twist, et c'est peut-être un point faible, on peut penser que le scénario aurait pu être écrit pour que la révélation la plus importante n'intervienne qu'à la toute fin, alors qu'elle intervient très tôt. Ou alors c'est un point fort, car cela permet de développer d'autres thématiques... Pour moi le film est très bon comme il est.
Opération d'infiltration policière très élaborée pour obtenir les aveux d'un suspect pour une disparition d'un enfant, 8 ans auparavant. Sean Harris est inquiétant et hypnotique à souhait. Edgerton joue très bien le faux ami (infiltré) volontairement taciturne. Troublant car, jusqu'à la fin, on ne saura pas si il y a culpabilité.