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Ghighi19
66 abonnés
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1,0
Publiée le 31 mars 2023
Comment un scénario intéressant peut au final devenir un film dans lequel l ennuie prend toute la place . La réalisation prétentieuse n aide pas . Encore un réalisateur qui veut que tout le monde se souvienne de lui . Sûr on s en souviendra comme celui qui a fait un film poussif avec des longs plans dans lesquels il ne se passe rien . Bref long et égocentré.
Un polar qui prend (beaucoup trop) son temps sur une enquête qui se dévoile au fil de l'eau. On connait assez rapidement la finalité, reste les moyens utilisés pour l'amener. Film très sombre et de bonnes interprétations toutefois. 3/5 !
Basé sur une histoire vraie, ce film suit un policier australien infiltré pour faire avouer un homme. Les informations nous arrivent au compte goutte, on prend conscience de l'ampleur de cette enquête au fil du film sans parvenir à savoir qui est de quel côté. Happés non tant par les actions que par les émotions d'un infiltré, malgré la diversité de points de vue, il est difficile de juger, de condamner le coupable que l'on devrait haïr... De belles scènes de paranoïa, de panique qui illustrent la peur profonde d'un homme qui va jusqu'au bout.
Aussi, le rythme reste très lent, assez contemplatif : l'action avance et recule, ce qui en fait un film difficile à mon avis (mais j'étais fatiguée en le voyant).
Si tu ne connais pas l'histoire, ce film est d'autant plus intéressant car qu'il faut suivre chaque moment, chaque image et écouter chaque échange pour comprendre. Le scénario est bien mené et le duo Harris/Edgerton fonctonne à merveille
Film policier basé sur l'infiltration d'un présumé coupable dans une fausse organisation de gansters pour arriver à faire parler le coupable. C'est mettre le paquet pour faire avouer un homme, tout en sachant que ses aveux ne sont pas des preuves. Il faut aller jusqu'à retrouver des éléments du cadavre. Une histoire d'amitié entre deux hommes va se nouer, et plus l'amitié sera présente, plus le coupable parlera. C'est bien monté, assez fin, et il finira par avouer. Australien avec des acteurs australiens.
Très beau film à l'atmosphère prégnante, au rythme mesuré, où un policier infiltre une communauté de malfrats pour traquer un tueur d'enfants. Joel Edgerton est ce policier, qui vit dans le stress permanent, illustré avec ses scènes de sa vie de famille, c'est-à-dire avec son fils, dont il a la garde de temps en temps. Mais policier infiltré et vie de père ne sont pas aisés. Celui qu'il traque est Sean Harris, dans une interprétation subtile, pour dessiner un personnage sur lequel il est dur d'avoir une prise psychologique. L'intrigue et le scénario d'ailleurs travaillent parfaitement le sujet: pendant la totalité du film, nous nous demandons s'il est bien le tueur recherché pour ces meurtres d'enfants. Le dernier quart nous donnera les explications. Thomas M. Wright signe un film qui a son propre rythme, ses climats denses (décors, photographie, musique), loin de toute hystérie narrative et technique. Il prend son temps pour filmer les séquences sur la durée. Le film est porté par ses deux acteurs principaux, dans des interprétations toutes en subtilités, par petites touches, leurs personnages restant toujours mystérieux, et maintenant l'intérêt du spectateur et la curiosité pour la suite. Le spectateur se demandant en permanence comment l'histoire va évoluer. Le travail de Joel Edgerton et Sean Harris nous faisant percevoir une tension constante. Leurs personnages semblent tout le temps prêt à franchir la limite, et provoquent une tension permanente sur l'ensemble du film.
Ce polar australien au rythme lancinant est une pure claque . Jamais vu un film tourné de cette façon. L’Australie se défend bien. Haut la main. L’histoire vraie d’une enquête sous infiltration pour amener les aveux d’un suspect dans le cadre d’un enlèvement d’enfant 8 ans auparavant. Le flic principal qui mène l’infiltration n’en ressort pas indemne . Ça dure des mois ..… là plus grande opération d’infiltration jamais menée . Marcher au côté d’un tueur en série..…lui extorquer par le ruse des aveux ..…le poids psychologique de l’opération, ..…le film est incroyablement portée par une performance de jeu des acteurs exceptionnelle. Intense . Puissant. Noir. je me suis rarement régalée devant un film. A VOIR.
Cette atmosphère sourde et sombre de The Stranger ne nous est pas inconnue. Elle est réminiscente des souvenirs des Crimes de Snowton ou de Animal Kingdom, à croire que l'Australie aime à produire et exporter ses polars les plus poisseux, comme une marque de fabrique. Cela dit, The Stranger ne montre pas de violence sauvage, à l'inverse de ses glorieux prédécesseurs. Non, tout est dans l'ambiance et dans le tricotage alambiqué d'un scénario tiré d'une affaire réelle et policière, datant d'une dizaine d'années. Le suspense n'est pas celui qu'on pourrait attendre a priori, il y en a un autre mais dont on ne peut évidemment douter de la résolution finale, en dépit des circonvolutions d'un récit qui n'est pas écrit de manière linéaire. C'est bien tenté mais ressemble quand même grandement à un exercice de style, les questions du comment et quand dépassant celles du qui (on le sait) et du pourquoi (on ne saura jamais). Le meilleur du film tient dans la relation entre les deux personnages principaux, tous les deux détenteurs d'un mensonge majuscule, l'un pour la bonne cause, l'autre pour la mauvaise, et c'est un euphémisme. Filer le train à The Stranger se révèle en définitive assez paisible, malgré les efforts du scénario et de la mise en scène pour créer une angoisse prégnante. L'on aurait aimé s'approcher davantage de la psychologie profonde des deux protagonistes mais ce n'était pas la préoccupation majeure du film. Tant pis.
Bravo à la police australienne pour le travail d'investigation, mais pas au réalisateur. Ce film est terriblement lent, terriblement ennuyeux. Si vous êtes actuellement en dépression, burn-out, stressé ou de mauvaise humeur, surtout ne regardez pas ce film, vous allez sombrer. Il n'y a pas d'humour, pas d'action, pas de sourires, pas de joie de vivre, tout est sombre, c'est démoralisant. Le thème est certes dramatique, mais il y a tout de même moyen de rendre ce film un peu plus "vivant". On regarde un film pour se divertir, pas pour en ressortir lessivé. J'ai mis 4 heures à le regarder, il dure 2 heures, c'est tout dire de mon enthousiasme.
Un film sombre, envoutant, défiant les règles du genre. Le scénario est déroutant avec de multiples méandres. La narration est complexe : au fur et à mesure que le script se dévoile, on découvre une histoire terrible et fascinante. La bande-son contribue à rendre ce labyrinthe angoissant, étouffant. Peu à peu, on explore les tréfonds de l'âme humaine et les recoins les plus sombres de la psychologie d'un psychopathe. Enfin une œuvre qui n'entre pas dans le moule habituel des productions convenues de Netflix.
Cinquantenaire paumé, Henry intègre par hasard une mystérieuse organisation criminelle, particulièrement bienveillante envers ses membres. Il va devenir ami avec Mark, son supérieur. Sauf que les apparences s’avèrent rapidement trompeuses. Le film expose très vite la réalité des choses. Henry est suspecté d’avoir tué un enfant il y a des années. La police australienne a donc mis sur pied la technique dite du « Mr. Big ». A savoir, une fausse organisation criminelle, pour mettre en confiance le suspect et lui faire avouer ses crimes ! Une technique qui parait trop énorme pour être vraie… et pourtant le scénario est tiré d’une histoire vraie ! Il est dommage que « The Stranger » révèle le pot aux roses dès le premier acte. Cela permet certes d’éprouver de l’empathie pour Mark (excellent Joel Edgerton), flic infiltré qui doit jouer les bandits et faire ami avec un meurtrier. Une pression énorme pour lui… mais pas vraiment pour le spectateur. « The Stranger » étant plutôt un drame criminel qu’un thriller. J’aurais largement préféré voir tout le film du point de vue d’Henry, pour que tout éclate dans le final. D’autant plus que Thomas M. Wright gère très bien son ambiance, sombre et pesante, et le malaise de cet individu qui débarque dans une organisation imposante. Mais non, Henry est rapidement révélé comme étant l’antagoniste. Heureusement, Sean Harris est lui-aussi très bon dans ce rôle. On éprouve au départ de l’empathie pour cette homme âgé, seul, et brisé. Pour se rendre qu’il s’agit d’un assassin dérangé. Un drame pas inintéressant, qui aurait pu être énorme avec un scénario construit plus audacieusement.
3/5 Pas mal. J'ai lu beaucoup de "un film qui se mérite" et j'ai ri... Le film n'a rien de compliqué, il déroule de façon on ne peut plus simple la mise en scène/infiltration policière autour d'un tueur présumé que l'on n'a jamais réussi à confondre afin de gagner sa confiance et le faire avouer. La fin est malheureusement pliée en quelques minutes alors que le reste du film s'étire en longueur et, alors qu'il est tiré d'une histoire vraie, nous n'avons pas de résumé final pour dire ce qui est arrivé après ce que l'on voit. C'est dommage car on attend beaucoup plus de la fin du film qui nous laisse sur notre faim. Pas mal dans l'ensemble.