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I'm A Rocket Man
287 abonnés
3 114 critiques
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5,0
Publiée le 2 juin 2024
Ce film est vraiment très beau... romanesque, triste et plein d'espoir ! Bref un vrai classique Hollywoodien ! Rock Hudson est charismatique, Jane Wyman est sympathique et touchante et on se prend au jeu de cette romance impossible entre une veuve d'âge mûr et un jeune jardinier ! Moi j'ai adoré voir cette pauvre femme souffrir et plier sous la pression de ses enfants, des habitants de son village, des qu'en dira-t-on... et ca m'a vrillé le ventre ! L'amour n'a pas d'âge et c'est pas mon grand garçon qui dira le contraire ! Hein mon homme ?
Ce film américain des années 50, réalisé par le cinéaste D. Sirk, met en scène le couple Hudson-Wyman. Le début est typique ou presque de ces films américains de ces années là, qui sentent bon Noël, l'eau-de-rose et les cocktails Martini. C'est pas très intéressant pendant les 45 premières minutes. Ensuite lorsque le mariage et les discussions connexes entrent en scène, c'est un peu plus intéressant. Les on-dit et autres rumeurs, la conformité etc... sont certains des thèmes traités pendant cette seconde partie du film. Dans l'ensemble j'ai trouvé ce film moyen. A noter la présence de Agnes Moorehead, bien connue (pour certains en tout cas) pour son rôle dans Ma Sorcière Bien-Aimée.
C'est romantique et à l'eau de rose à fond ! Une femme veuve de la bourgeoisie tombe amoureuse de son jardinier...Va t-elle céder ou laisser les autres et leurs jugements l'emporter ? Pas une grosse intrigue mais de jolis acteurs. Beaucoup de naïveté, on retomberait presque en enfance ambiance Noël en regardant ce film ! Ça fait presque du bien si peu de violence et tant de bons sentiments ! Beaucoup de charme car ça vient de notre passé. Un tel film à notre époque, ça le ferait moins. 3,6/5
Pour ce film ancien, un scénario, des dilemmes moraux, une histoire d’amour assez sage, malgré la lutte contre les conventions. Cependant, on peut reprocher un jeu des acteurs terne, un manque sérieux d’entrain, de cette petite folie qui s’empare des gens qui se séduisent réciproquement. Là, cette rencontre fait vraiment artificielle. Il faut dire que le baiser sur la bouche est, aux USA, l’étape number one pour signifier à une femme qu’on éprouve des sentiments pour elle, alors qu’en Europe, normalement c’est la dernière étape avant de coucher (ce qui posa d’ailleurs un petit problème aux GIs postés en Angleterre en attendant le Débarquement). Aujourd’hui, ce serait une agression sexuelle. Mis à part quelques légers échanges philosophico-écologiques, les rapports entre les deux partenaires du couple sont trop sommaires et confinent à l’ennui (Ah ! Ce n’est pas « Sur la route de Madison », pour sûr !). La fin est un peu cucu avec ce coup du sort téléphoné. Quant au titre, il est vraiment grandiloquent.
Sans doute un des chefs-d’œuvre de son auteur. Mélo flamboyant admirablement porté par Jane Wyman, où l'utilisation des couleurs (admirable photo de Russell Metty) donne le pouls du récit (l'héroïne porte des robes de couleur vive lorsqu'elle est en confiance). Et que dire de la beauté des travellings (le plan qui ouvre le film, en plongée, est un des modèles du genre) ? Une influence essentielle de Todd Haynes pour "Loin du paradis".
Satire habile d'une communauté bourgeoise où les apparences et la place sociale prévalent majoritairement, fin portrait d'une femme confrontée à la force d'une passion a priori interdite ou du moins extravagante, cruel rappel de l'égoïsme filial, ce mélodrame illustre en petites touches et détails révélateurs le poids des convenances ainsi que les affres de la jalousie, porté par une musique romantique et des éléments romanesques. Une tendre ode à la simplicité et à l'amour pur.
les films de Douglas Sirk sont considérés comme des chef d'oeuvre en général ! Si on regarde de près, ils s'agit quand même de gros mélos, dont on a du mal se passionner réellement pour l'histoire, même si ils sont sympathique et surement illustrateur ds problèmes sociaux du temps. Un autre problème en général non soulevé est le physique assez ingrat de Jane Wyman, dont on a du mal a comprendre qu'elle déclenche la passion, fut elle cinématographique. Rock Hudson lui étant supérieur en tous points.
Encore un superbe mélodrame de SIRK qui reprend quelques ingrédients du film « Le secret magnifique » (1954) : Cary Scott (Jane WYMAN, 37 ans), veuve, s’éprend de son jardinier, passionné d’arbres, plus jeune, Ron Kirby (Rock HUDSON, 30 ans) mais cette fois-ci, le film est empreint d’une forte critique sociale d’une petite ville de Nouvelle-Angleterre (Stoningham dans le Connecticut) et du mode de vie américain (arrivée de la télévision dans les foyers pour combler l’ennui), d’autant plus pertinente qu’elle provient d’un réalisateur européen : puritanisme, colportage des rumeurs, culture de l’entre soi et non-mixité sociale et égoïsme des enfants de Cary Scott. Ron Kirby, dont le couple d’amis (le mari a fait la guerre de Corée avec Ron) est lecteur de « Walden ou la vie dans les bois » (1854) d’Henry David Thoreau (1817-1862), récit du séjour de son auteur dans une cabane près d’un étang de la commune de Concord (Massachussetts), est un homme libre, qui ne tient pas compte de l’avis des autres. Contrairement à Carry Scott, qui se sacrifie (en vain) pour ses enfants et trop sensible au quand dira-t-on, laissant les autres décider à sa place. Le film bénéficie aussi du Technicolor, du directeur de la photographie Russel METTY (4e collaboration sur 9) et du compositeur Franck SKINNER (5e collaboration sur 7). Le regard critique des enfants sur leur mère sera développé brillamment (dans un autre contexte) plus tard dans « Sur la route de Madison » (1995) de Clint Eastwood.
Vous voulez voir un film genre roman photo "Nous Deux", pour mémères sur le retour, alors voyez ce film. Un film pour un public exclusivement féminin. Et pourtant j'avais beaucoup aimé Le Secret Magnifique, mais là je n'ai pas du tout accroché. Restent les superbes images en technicolor des années 50, ainsi que la beauté presque surnaturelle et le charisme de Rock Hudson
Soixante ans plus tard, ce film plébicisté à sa sortie peine à convaincre derrière son technicolor tape à l'œil. La dénonciation du conformisme des classes bourgeoises des petites villes américaines n'est plus nouvelle… aujourd'hui, même si bien réelle avant la révolution des années 68. Un point de vue intéressant à retenir: le parallèle entre deux soirées, l'une conviviale entre amis chaleureux et éclectiques, l'autre guindée entre "gens bien".
À rapprocher: le thème est similaire au film Loin du paradis (noter l'opposition entre les deux titres) de T. Haynes avec à nouveau un jardinier, noir cette fois-ci! Sirk n'avait pas osé à l'époque. DVD aout 22
Un mélodrame réalisé avec élégance par l’un des plus grands artisans du genre. Une histoire que j’ai suivi avec plaisir même si l’ensemble est un peu trop appuyé à mon goût.
Très bon film de Douglas Sirk que j'ai regardé après le remake réalisé par fassbinder "Tous les autres s'appellent Ali. Le film de Sirk est un modèle de mélodrame. Jane Wyman qui joue le rôle de l'héroïne exprime à merveille ses sentiments. Rock Hudson est superbe, sans doute l'un de de ses meilleurs films. Les bourgeoises sont plus détestables que jamais. Quant aux enfants ils sont plus reacs que ma grand mère. Le film a un peu vieilli, mais comme c'est beau cet amour qui s'installe là ou personne ne l'attend...
Très bon film qui s'attaque avec tact et finesse aux dégâts causés par le conformisme et la norme sociale. Une veuve aisée entre deux âges et le fils de son jardinier sont irrésistiblement attirés l'un par l'autre. Cela semble choquer tout le monde : famille, amis, connaissances... Douglas Sirk filme habilement l'âpre combat entre ceux qui veulent vivre comme ils l'entendent et ceux qui exigent que chacun se plie à un certain nombre de règles sociales quoi qu'il en coûte, même celui de leur bonheur. Les gens qui s’affranchissent de ces règles ne doivent rien attendre des conformistes, prêts à leur faire payer leur audace et leur liberté par jalousie. Les acteurs principaux sont convaincants, notamment Rock Hudson tout en retenue, en mode "force tranquille".
exercice de style, mais gros travail dans les couleurs, dans les lumières, les mouvements de caméra... Très chorégraphié, film avec beaucoup de mouvements et d'informations à part dans les piliers de l'histoire (sapin où elle revoit Ron,...)
Un chef d'oeuvre du mélodrame datant de 1955 signé Douglas Sirk !! Troisième long métrage que je visionne de ce cinéaste talentueux et "Tout ce que le ciel permet" est tout ce que j'aime a voir souvent au cinéma, des plans somptueux qui vont des décors superbes de cette petite ville qui donne envie d'y vivre d'Automne en Hiver (surtout la maison de Rock Hudson), des lumières qui jouent en couleurs de l'époque magnifiques et une histoire d'amour entre une veuve qui a deux enfants et un jardinier paysagiste plus jeune qu'elle mais moins riche ce qui posera un problème pour la famille, pour l'héritage de la maison familiale et des enfants qui y voient un inconvénient pour la relation de leur mère et leurs avenirs, il faut faire un choix, pas facile ? Je me suis régalé devant ce film qui donne envie de le voir plusieurs fois et découvrir le reste de la filmographie de Douglas Sirk. Les deux interprètes principaux Rock Hudson et Jane Wyman sont superbes. Magnifique.