Eureka a obtenu le Prix de la critique internationale lors du 53ème festival de Cannes (2000).
« Ce film est une forme de prière pour l'homme moderne qui cherche le courage de vivre (…).Dans mes films précédents, j'ai raconté des histoires juxtaposant des personnages socialement inadaptés, sur lesquels pèse le fardeau psychologique de la société japonaise d'après-guerre. Avec Eureka, j'ajoute à mon œuvre une prière pour la vie, un désir de renaître. Le nombre quatre tient une place importante dans Eureka. Il y a quatre personnages principaux, et quatre tombes devant la maison. C'est un nombre qui conduit le destin, en tout cas dans la première partie. En japonais, quatre se prononce « Shi », qui peut signifier aussi la mort. Le nombre quatre se rapporte par ailleurs à la famille traditionnelle (deux parents, deux enfants). Ces vingt dernières années, la tradition familiale s'est désintégrée et ce nombre idéla n'a plus de sens. »
C'est un "habitué" de la sélection officielle du festival de Cannes... En effet, en 1997, Yakusho Koji était déjà l'acteur principal de L'anguille, de Shoei Imamura, Palme d'Or du Festval.
Il a également travaillé sous la direction de Kiyoshi Kurosawa, sur Cure et Charisma.
Il a débuté sa carrière d'acteur de cinéma dans le premier long métrage de Aoyama Shinji, Helpless. Depuis, Saitoh Yohichiroh a tourné dans plusieurs de ses films, mais aussi dans Tokyo eyes de Jean-Pierre Limosin.
A durée exceptionnelle, séance exceptionnelle. Contrairement aux autres films de la sélection officielle, présentés trois fois, Eureka n'a donné lieu qu'à une seule projection matinale (8h30…) à laquelle assistaient, le Jury, la Presse et les festivaliers accrédités.