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    Ni Chaînes Ni Maîtres
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    230 critiques spectateurs

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    Bart Sampson
    Bart Sampson

    351 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2024
    Je suis allé voir " Ni chaînes, ni maîtres" avec un a priori indécis après avoir visionné sa bande annonce.
    Le film bénéficie d'un casting solide, d'une belle photographie et ravira ceux qui aiment les histoires de grands espaces.
    Je me pose davantage de question sur les motivations du réalisateur.
    Le propos sur l'esclavagisme pratiqué par les français dans l'Isle de France ( futur Ile Maurice) est certes montré sous son aspect le plus critiquable mais cette partie n'est pas très creusé ou via quelques scènes convenues.
    Je me suis du coup interrogé sur sa direction très "koh lanta" à mi chemin et sur l'intervention du fantastique un peu "vaudou" qui finalement affaiblit le propos critique historique
    remyll
    remyll

    197 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2024
    Nous sommes à la fin d’un 18eme siècle durant lequel le souffle puissant et cruel de l’homme blanc s’abat sur l’homme noir par le biais cynique et facile de l’esclavage. Le « grand blanc » s’auto-persuade qu’il est infiniment supérieur à celui qu’il dénomme « le nègre », en l’utilisant sans vergogne selon son bon vouloir, en le traitant plus mal que des animaux et en lui faisant subir les pires sévices et châtiments. Et pour justifier l’innommable il s’appuie sur la religion en en dévoyant de la manière la plus vile les saintes écritures. Le film est dur, brutal, charpenté à la serpe et au fouet, on en sentirait presque l’odeur de la peur, de la sueur, des larmes et du sang.
    velocio
    velocio

    1 334 abonnés 3 171 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2024
    Pour son premier long métrage, le scénariste Simon Moutaïrou nous plonge dans un passé tout sauf glorieux de l'histoire de France, avec l'esclavagisme qui régnait au 18ème siècle dans l'Isle de France (devenue plus tard l'Île Maurice) et une de ses conséquences logiques le marronnage : l'action, pour un esclave, de s'évader, faisant de lui un marron. Dans la plantation d’Eugène Larcenet (interprété par Benoît Maginel), les esclaves sont d'origine sénégalaise et ils s'expriment en wolof. Seul Massamba (appelé Cicéron par son maître, interprété par Ibrahima Mbaye Tchie) maîtrise le français et il est la courroie de transmission entre le planteur et ses esclaves. Il est aussi capable d'affirmer que dieu ayant créé les nègres en même temps que les animaux, un jour avant la création des blancs, il est normal qu'ils soient sous la domination totale des blancs. Une opinion que ne partage pas du tout Honoré, le fils d'Eugène, qui affirme que les nègres ont une âme et sont les égaux des blancs. Massamba rêve que Mati (Colette pour le planteur, interprétée par Anna Thiandoum) soit un jour affranchie mais cette dernière préfère s'enfuir. Dans la plantation d'Eugène Larcenet, aucun esclave n'a jamais réussi son évasion. Quand il est repris, l'esclave est marqué au fer rouge à la fleur de lys lorsqu'il s'agit de sa première tentative ; on lui coupe les oreillers et le jarret pour la deuxième et ce serait la mort à la troisième, ce qui n'est jamais arrivé dans la plantation. Sur l'île, Madame La Victoire (interprétée par Camille Cottin) est la spécialiste de la chasse aux esclaves et Larcenet fait appel à ses services. Une décision qui pousse Massamba à s'enfuir également afin de protéger sa fille. Les deux fugitifs arriveront-ils à gagner cette partie de l'île dont la rumeur prétend qu'elle abrite des marrons qui ont réussi à se libérer de l'esclavage ? L'histoire est belle, elle est poignante, elle est passionnante à suivre. Il est toutefois dommage que le réalisateur se soit cru obligé d'"américaniser" son film en accompagnant de nombreuses scènes d'une musique aussi inutile que grandiloquente, dommage que le réalisateur ait choisi d'inclure des scènes faisant appel à un fantastique totalement incongru dans un tel contexte. Dommage, surtout, que l'image soit si laide alors que la nature semble si belle dans l'île Maurice où le film a été tourné.
    Cinévore24
    Cinévore24

    350 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 septembre 2024
    Une première réalisation assez immersive et réussie, entre le film historique et le film de genre, et emprunt d'un certain onirisme.

    Œuvre mémorielle au traitement plutôt brut et frontal (et ce malgré quelques errances narratives et visuelles), l'histoire d'une traque acharnée et violente, et d'une quête insatiable de la liberté.
    vidalger
    vidalger

    328 abonnés 1 255 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2024
    Sans la puissance et l’expressivité des chefs-d’œuvre américains sur le thème de l’esclavage - Django Unchained de Tarantino en 2012 ou Twelve years a Slave de McQueen en 2013, par exemple- , ce premier film d’un jeune réalisateur nous rappelle, si nécessaire, que le fléau de l’esclavage a aussi concerné la France. Après une brève introduction qui nous plonge dans une plantation de cannes à sucre de l’Ile de France ((Maurice), avec un patron (Benoît Magimel décidément très bon dans les films en costume) plutôt paternaliste, mais évoquant sans fard la cruauté de la vie des esclaves africains, le film évoque le marronnage (fuite des esclaves), ses risques et ses horreurs.
    Avec une Camille Cottin qui peine à convaincre en chasseuse de primes, le scénario qui semble rapidement ne plus rien avoir à dire vire au film survival - la fuite dans la jungle - et se perd dans l’évocation de magies noires peu cinématographiques. L’image est torturée, la musique envahissante.
    En résumé, mention honorable davantage pour le thème et les deux très bons acteurs figurant le couple d’esclaves en fuite que pour la réalisation.
    Audrey L
    Audrey L

    656 abonnés 2 596 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2024
    Tu t'enfuis une fois, c'est le fer rouge. Deux fois, c'est la découpe des oreilles et jarrets. Trois fois, la mort. Une esclave des champs de coton tente le tout pour le tout, et se fait la Belle, direction une vallée utopique où l'on vivrait en liberté...mais voilà que le colon (Benoît Magimel) s'en aperçoit, et lance à sa poursuite le père de l'évadée (Ibrahima Mbaye Tchie, qui surclasse tous les grands noms français au casting), son propre fils (Félix Lefèbvre), une chasseuse de prime (Camille Cottin) et ses gamins. Ni chaînes ni maîtres est l'un des rares films français (comparé à la flopée de films historiques qui traitent volontiers de toutes les autres périodes où l'on ne passe pas pour les vilains) à prendre place dans le contexte des colonies françaises. On se laisse donc embarquer dans cette aventure à travers champs et forêts pour retrouver la fille qui veut gagner sa liberté (on espère vainement ne jamais l'apercevoir, et que les chasseurs rentrent bredouilles), on réprime un "oh !" quant à ce qui arrive à Félix Lefèbvre (on n'en dit pas plus : il faut que vous le viviez pleinement), on essaie de ne pas trouver Magimel en sous-régime et Cottin en lutte avec un personnage très mal écrit (elle part dans la forêt cinq minutes, "Dieu m'a parlé, il m'a dit que j'avais raison.", et tout le monde l'accepte... On a rigolé quelque fois, malgré le film), dont les gamins se bagarrent carrément n'importe comment (c'est aussi ridicule que fascinant : parmi les techniciens, personne ne s'est jamais bagarré ?), et on plisse les yeux pour y voir quelque chose dans la scène de l'orage. Cette scène est tellement sombre (ou bien c'était notre projo ?) que l'on entend des cris, des coups, on voit passer du gris foncé dans le noir de l'écran, et on essaie de reconnaître à la voix qui est mort. Le final n'est pas très fin non plus, car le titre vous spoile la phrase-clé et l'intention des personnages avant même qu'ils n'en aient l'idée, dommage (un autre titre, et la scène marchait du tonnerre). Il n'en reste pas moins que le rythme est excellent, que l'acteur principal Ibrahima Mbaye Tchie vole la vedette à tous les autres, que l'histoire est crue et nous donne à voir un pan de l'Histoire que l'on oublie un peu vite, que l'on a quelques scènes qui restent en tête (on s'est fait prendre par surprise quelques fois : le fils du colon...), et que la fin reste vraiment bien filmée ( spoiler: les deux héros qui se jettent ensemble dans le vide en se tenant la main
    : c'est prévisible, mais tellement graphique, on valide). Ni chaînes ni maîtres n'a pas l'intention de faire une Révolution, mais s'émancipe bien des carcans du cinéma français vu et revu.
    Laurent A.
    Laurent A.

    42 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2024
    Le film ne réussit pas à emporter une véritable émotion parce que ce thème a déjà été abordé au cinéma à mainte reprises et on a l'impression d'assister à des scènes déjà vues et à des répliques déjà entendues. L'intérêt du film est surtout historique pour le passé de l'île Maurice (celui de l'île de la Réunion aussi) et celui de la France, à une époque où un tournant historique décisif allait s'amorcer.
    Louis Dauchy
    Louis Dauchy

    34 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2024
    Un film français marquant et bouleversant qu'il faut voir dans cette année 2024.
    Le casting est incroyable.
    Luluu2212
    Luluu2212

    16 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2024
    C’est un film percutant qui débute dans l’horreur des esclaves noirs dans des plantations de l’Empire Français.
    C’est plutôt rare de voir un film français abordé ce sujet et c’est très intéressant. La première partie traitant de la vie dans la plantation jusqu’à la fuite est plutôt bien amenée et on est pris dans ce tourbillon de violence très bien présenté.
    Mais j’ai trouvé la deuxième partie un peu plus saccadée par des rythmes plus lents. Le côté mystique de la fuite me laisse un peu de marbre et la fin semblait un peu bâclée.
    Néanmoins le travail du réalisateur est très impressionnant, notamment avec les plans filmés lors des courses poursuites qui sont très frénétiques et donnent aux scènes d’actions un grand réalisme.
    Pierre E
    Pierre E

    13 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2024
    Belle et à la fois terrible histoire que celle de ces esclaves de l'île Maurice qui cherchent la liberté en cette époque des Lumières, hélas bien lointaines. Même si certaines scènes touchent au mysticisme, il n'en reste pas moins qu'on est porté par l'interprétation, d'abord du rôle titre et aussi par une Camille Cottin vénéneuse à souhait.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 406 abonnés 4 254 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2024
    "Ni Chaînes Ni Maîtres" aborde l'esclavage colonial sur l'Isle de France (aujourd'hui l'île Maurice) au XVIIIe siècle, en suivant Massamba et sa fille Mati, qui cherchent à échapper à la brutalité d'une plantation de cannes à sucre. Le film démarre avec une violence crue avant de prendre des accents poétiques, dans une démarche visant à honorer un devoir de mémoire. Cependant, la mise en scène mystique finit par dérouter le spectateur, surtout lorsque le récit bascule vers un registre de survival. Enfin, Camille Cottin peine à convaincre dans son rôle, accentuant la rupture entre les intentions du film et son exécution finale.
    lionelb30
    lionelb30

    450 abonnés 2 614 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2024
    Sujet historique très intéressant. Un peu de suspens dans cette chasse a l'homme mais gâché par le coté esoterique.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 159 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2024
    L’esclavage est une abomination dont il reste toujours des traces douloureuses dans les sociétés modernes. Toutefois, même si le cinéma américain l’évoque de temps en temps (Amistad, Django Unchained, 12 Years a Slave …), il est plus rare que le cinéma français traite ce sujet (on peut penser à Case départ mais c’est une comédie et pas un film sérieux). Cependant, Simon Moutaïrou réussit pour son premier film en tant que réalisateur à retranscrire toute l’horreur que représentait l’esclavage. Réunissant des acteurs français (les plus connus étant Camille Cottin et Benoît Magimel) et africains (peu connus chez nous mais qui peuvent avoir une carrière cinématographique assez fournie tels que Ibrahima Mbaye qui tient le rôle principal), Ni chaînes ni maîtres est une bonne retranscription de cette époque qui vire petit à petit au survival (on peut même penser au premier Rambo par moments). Le film tient en haleine assez longtemps mais, hélas, l’aspect confus des scènes d’action (cédant à la mode des gros plans en caméra portée qui semble souvent vouloir masquer une incapacité à les représenter ou un manque de budget) et un certain essoufflement vers la fin spoiler: (une fois que les chasseurs menés par le personnage incarné par Camille Cottin soient morts)
    amoindrissent la force des débuts. Ni chaînes ni maîtres est donc un film imparfait qui arrive malgré tout à illustrer avec force une des plus grosses taches de l’Histoire occidentale.
    missfanfan
    missfanfan

    93 abonnés 851 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2024
    Le film n'est pas mal les acteurs sont bons mais on connait l'histoire pourquoi refaire celle-ci indéfiniment ça ne fera revenir personne hélas
    ATON2512
    ATON2512

    60 abonnés 1 192 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2025
    De Simon Moutaïrou (2024).
    Entre film historique ou du moins documentaire et aventure .
    Le film est bien ficelé et très documenté sur la vie dans les plantations et l'esclavage en Isle de France quelques trente ans avant la révolution française . Bien avant la fin de l'esclavage dans les colonnes françaises .
    Le film est très documenté, précis sur la description de la vie dans les plantations . Comme de l'esprit qui régnait alors à savoir de penser comme une vérité vraie qu'il y avait des sous hommes . Les courses poursuites , la violence des situations en font presque un film survival sur un thème qui constitue encore un certain déni . Le film est fort, prenant parlant d'une réalité que la france a permis de perdurer longtemps . on aurait aimé que le rôle de Madame La victoire campée par Camille Cottin soit plus étoffé . Rôle en effet central du film tant elle semble être la gardienne de cet ordre établi .
    Avec Ibrahima Mbaye et Anna Thiandoum et Benoit Magimel.
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