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    Ni Chaînes Ni Maîtres
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    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    63 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2024
    Titre choc pour cette oeuvre chic sur l'esclavage à la française.
    Le pays des droits de l'homme a eu effectivement bien du mal à s'affranchir de cette main d'oeuvre facile et peu onéreuse.
    Un film honnête au casting de luxe mais engagé et convaincant.
    Plutôt réussi dans les scénes de poursuite; nettement moins convaincant dans les séquences "dreamland", où le film bascule dans une sorte de documentaire d'Arte mais des mauvais jours.
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 676 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2024
    Le sujet est terrible et le film est violent tant dans les images que dans l'histoire.
    Si on est bouleversé par le sujet, surtout au début du film, les péripéties de la deuxième partie spoiler: qui montrent la fuite et la poursuite
    lui font perdre un peu de son intensité.
    Corinne76100
    Corinne76100

    51 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2024
    Un très bon début (les références historiques), puis le film passe dans un autre registre (la traque des fugitifs) et le film devient plus ennuyeux. Dommage. Mais de magnifiques paysages naturels de l'Ile Maurice.
    Bernard M
    Bernard M

    26 abonnés 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2024
    Ce premier film est prometteur et contient les ingrédients d'une bonne réalisation.Il lève le voile sur une page sombre de notre histoire: l'esclavagisme pratiqué par le français alors maîtres de l'ile Maurice ( à l'époque, île de France) au XVIII ème siècle.
    Le film certes est loin d'être parfait: pas de banc-titre au départ, mais surtout pas suffisamment rattaché à la vie " extérieure" à l'histoire qui nous préoccupe sans épilogue de fin pour les profanes en matière d'histoire de la colonisation...On s'attache surtout à une chasse à l'homme, mais quelle chasse! toujours très captivante!
    Le film est dur , brutal et sans concession: là aussi se trouve sa force!les paysages sont à la fois beaux et véridiques.La lumière s'ouvre avec l'espoir ce qui donne une excellente prise de vue.Les acteurs jouent vrai et fort, au diapason avec ce film
    Renaud81
    Renaud81

    28 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 octobre 2024
    Le film commence par un plan sous-marin, reflets de soleil...puis le corps d'une esclave enchaînée est jeté à la mer. Cela donne le ton : c'est un film dur, qui ne nous épargnera pas les divers sévices, coups de fouet et torture sur les esclaves. En cela, le début du film est prenant et poignant. On y verrait presque, qualité des dialogues en moins, un semblant de "Django unchained"...mais n'est pas Tarantino qui veut. Rapidement arrive spoiler: la fuite de Massamba.
    De nouveaux antagonistes arrivent, Camille Cottin en tête, et malgré un jeu plutôt convaincant le personnage semble mal écrit et anachronique. La suite, spoiler: véritable chasse à l'homme
    , recèle quelques bons moments spoiler: (fuite dans la jungle, saut dans une cascade, combat pendant un orage...)
    et les décors en extérieur sont magnifiques. Mais le film souffre d'un manque de rythme. Beaucoup de scènes nocturnes, de discussions théologiques et surtout de visions surnaturelles amènent à une baisse d'intérêt. Et même si la scène finale est réussie et poignante, on reste sur une impression mitigée. "Ni chaînes ni maîtres" est un film audacieux et nécessaire, mais pas tout à fait abouti.
    mat niro
    mat niro

    366 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2024
    Mélange de faits historiques et de thriller en mode survival, ce film se situe dans une plantation en 1759. Les esclaves sont à la botte de riches propriétaires blancs et malheur à celui qui osera se faire la malle pour échapper au dur labeur des plantations. Après avoir posé le décor, on assiste à une course poursuite entre un père, sa fille, et la redoutable Madame La Victoire (Camille Cottin) accompagnée de ses hommes. Même si le scénario est assez brutal, ce récit de l'esclavagisme est assez efficace. Echapper à sa condition est ici une obligation chez ces esclaves. Simon Moutaïrou signe avec quelques maladresses un premier film encourageant sur cette partie sombre de l'Histoire de France.
    Michel C.
    Michel C.

    280 abonnés 1 481 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2024
    Replonger dans le thème de l'esclavage au 18ème sur l'ile Maurice, voici ce que propose Simon Moutaïrou, dans ce film difficile : attention âmes sensibles ! En effet les sévices réservés aux esclaves tentant de fuir le régime violent, les "marrons", sont insoutenables... De magnifiques décors naturels se prêtent au scénario, offrant quelques manifestations surnaturelles, peu gênantes, justes obscures et confuses. Mais quel final impressionnant, surprenant, qui nous laisse sans voix, complètement abasourdis. A noter la participation active de Camille Cottin peu convaincante, au contraire de Benoît Magimel. Anna thiandum et Ibrahima Mbaye Tchie forme un très joli couple....!!**
    Fiers R.
    Fiers R.

    116 abonnés 460 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2024
    Les œuvres revenant sur l’esclavagisme et de la traite des Noirs durant des siècles sont plutôt l’apanage du cinéma américain avec certaines titres chocs et mémorables que l’on connaît, passées à la postérité. De l’incontournable « 12 years a slave » au chef-d’œuvre « Django Unchained », les exemples sont assez nombreux. Il semble y avoir un véritable tabou ou déni du cinéma français envers ce sujet auquel la France a pourtant tout autant participé ou été complice que son cousin d’outre-Atlantique. Cela aboutit à une zone vide et totalement inexploitée pour les cinéastes tricolores si on excepte la sympathique comédie de Fabrice Eboué, « Case départ ». Un terrain que Simon Boutaïrou va investir avec une première œuvre d’une incroyable maîtrise à tous niveaux et qui mérite les éloges.

    En premier lieu, il faut reconnaître au cinéaste débutant une mise en scène impressionnante bien aidé par les sublimes paysages de l’île Maurice, magnifiés dans des décors évitant la carte postale pour nous plonger au cœur de l’île. Sa caméra occupe l’espace comme jamais que ce soit dans des plans larges d’une beauté à couper le souffle ou dans d’autres plus resserrés mais tout aussi magnétiques. La photographie est également exemplaire et s’offre dans toute sa splendeur aussi bien lors de séquences diurnes dans la jungle ou sur les plages que dans des scènes nocturnes dont la confection touche au sublime (le combat final entre les esclaves et leur traqueuse). Boutaïrou sait toujours où placer sa caméra et il propose une mise en scène formellement somptueuse mais aussi adaptée à son sujet et à la forme qu’il prend : le film de traque.

    Car oui, « Ni chaînes ni maîtres » devient vite un film de traque, un survival sous tension où l’on suit tour à tour les esclaves fuyards et celle qui les poursuit avec ses fils, la fameuse Madame La Victoire incarnée par une Camille Cottin très convaincante et dans un contre-emploi méritoire. On est totalement captivé par cette course-poursuite en pleine nature où séquences mouvementées alternent avec d’autres permettant de mieux saisir les personnages par petites touches. Le film n'est cependant pas qu’un vulgaire film d’action avec en toile de fond l’esclavage. Le premier acte qui pose les enjeux et le contexte historique démontre bien le tournant où la bêtise esclavagiste se retrouve face à l’incursion de la philosophie des Lumières qui fustige cela. Le propos se pare de nuances mais l’évidence reste, on s’est rendu coupable d’une barbarie sans nom au nom du profit, de la folie humaine et d’une Église que cela arrangeait bien. Concis et passionnant sur le sujet, le film est limpide et efficace sur le sujet et ces considérations historiques n’entravent jamais le souffle épique de cette œuvre ambitieuse. Au contraire, elles le nourrissent.

    Tout n’est jamais parfait et on pourra trouver deux petits défauts à « Ni chaînes ni maîtres ». Le premier est qu’après cette cavale qui dure une bonne heure et nous happe sans peine, le dernier acte fait un peu retomber le soufflé. Mais un dernier plan magistral et magique, lourd de sens, vient terminer le film en beauté. L’autre souci, un peu plus conséquent, est d’avoir voulu insérer un côté fantastique, ésotérique davantage même, issu des croyances de l’île de cette époque. Ce soupçon d’étrange introduit dans le script ne sied pas bien au long-métrage et ne lui apporte au final pas grand-chose. Hormis ces quelques petites réserves, voilà une première œuvre de grande qualité sur un sujet rarissime en France et qui le prend à bras le corps tout en nous scotchant à notre siège avec l’aspect course-poursuite : plus que prometteur.

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    cortomanu
    cortomanu

    79 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2024
    Un film sur un thème fréquemment visité au cinéma. Il réussit à se démarquer par un souffle et une ambition renouvelée. La photo, le caractère en partie onirique ajoutent de la densité à des personnages dont chacun apporte sa spécificité à l'histoire. Mérite d'être vu.
    BLS Moviedebrief
    BLS Moviedebrief

    16 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2024
    "Marrons"
    Au 18e siècle à l’île Maurice, les esclaves qui s’échappent de leur plantation sont appelés « marrons » et sont impitoyablement pousuivis par des chasseurs/ses d’esclaves. Charge anti-esclavagiste en mode survival avec ce père et sa fille qui s’évadent, avec un peu de mysticisme. Beaux décors et histoire soutenue même si réalisation débutante
    Guillaume L.
    Guillaume L.

    22 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2024
    Un film sur l'esclavage sur l'île Maurice fin XVIIIe, porté par un casting plutôt bon et par des choix assumés dans la violence des situations. Plus que sur l'esclavage, le film s'intéresse au marronage, c'est à dire aux tentatives de fuite des exploitations blanches. C'est un film de traque, et au final, il se perd un petit peu trop à se concentrer sur l'action de cette traque. On passe un peu à côté de personnages secondaires comme celui interprété par Benoît Magimel, ou celui de Camille Cottin.
    Le film parle des liens père-fille, père-fils, mère-fils, mais sans rentrer trop dans un traitement abouti.
    Le scénario se teinte aussi un peu de fantastique quand il touche aux légendes et croyances des personnages, mais on se laisse emporter par l'ambiance et le final un peu attendu a tout de même réussi à me toucher.
    Muriel F.
    Muriel F.

    54 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2024
    Un bon film avec le point de vue d'esclaves qui deviennent des fugitifs et donc des nègres marrons. La narration est fluide appuyée par de très bonnes images dans une nature sauvage qui joue aussi un rôle dans les traques et les caches. Le mélange des langues des esclaves et du français renforcent la complexité des échanges entre dominants et dominés. La quête de la liberté nous renvoie à une réflexion plus large et contemporaine de notre monde. A voir !
    22sur20 | Alex
    22sur20 | Alex

    32 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2024
    NI MAITRES NI CHAINES : 15,5/20

    En regardant ce film, on a du mal à croire qu’une telle époque ait réellement existé.

    En effet, ce film met en scène un groupe d’esclaves dans une plantation gardée par des hommes blancs tyranniques et inhumains qui les traitent comme du bétail.

    Ce film est très dur, difficile à regarder par moments, avec des scènes assez graphiques, mais aussi des moments de grâce. La dureté de la vie sur le site est extrêmement bien retranscrite, et on partage leur douleur, leur peur et la pression que les Blancs exercent sur eux.

    Sans vous dévoiler le scénario comme d’habitude, l’histoire, au milieu de tout ça, est bien amenée et prend son temps, même si le film n’est pas si long que ça (1h38). Le rythme est bien cadencé, on ne s’ennuie pas malgré de légères longueurs, notamment dans la phase de traque. Et cette fin… elle tirera des larmes aux plus sensibles.

    Côté casting, c’est du bon cinéma. Ibrahima, qui joue le père, est brillant, tout comme sa fille, dont l’émotion est palpable à chaque instant. Camille Cottin est glaçante, diabolique et sans pitié, sans tomber dans le « too much ». La direction d’acteurs est vraiment très juste.

    Pour finir, la bande-son est d’excellente qualité. Chaque moment est dynamisé par des musiques discrètes mais variées, parfois angoissantes, parfois apaisantes. Un régal pour les oreilles.

    Un film coup de poing sur une époque où l’être humain ne semblait pas être doté de raison ni d’amour-propre, mais dont le beau récit nous montre que l’amour et la liberté n’ont ni chaînes ni maîtres.

    Plus de notes sur insta : 22sur20
    AdamC
    AdamC

    62 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2024
    Le film retranscrit avec une certaine violence réaliste ce que fut l’époque de lesclavage
    Un film qui mérite d’être vu avec un grand casting
    Jipéhel
    Jipéhel

    65 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2024
    Un témoignage précieux

    C’est la 1ère réalisation de Simon Moutairou, pourtant bien connu pour certains de ses scénarii, La boite noire, Goliath, Burn out. 98 minutes âpres, violentes, parfois confuses mais qui ont le mérite d’exister. 1759. Isle de France - actuelle île Maurice -. Massamba et Mati, esclaves dans la plantation d’Eugène Larcenet, vivent dans la peur et le labeur. Lui rêve que sa fille soit affranchie, elle de quitter l’enfer vert de la canne à sucre. Une nuit, elle s’enfuit. Madame La Victoire, célèbre chasseuse d’esclaves, est engagée pour la traquer. Massamba n’a d’autre choix que de s’évader à son tour. Par cet acte, il devient un « marron », un fugitif qui rompt à jamais avec l’ordre colonial. A ma connaissance, c’est la 1ère fois que le cinéma français prend à bras le corps le sujet de son passé esclavagiste. Un film difficile et ambitieux dont je ne suis pas persuadé qu’il atteigne tous ses objectifs. Impression mitigée.
    Depuis longtemps, Simon Moutairou savait que son 1er film parlerait de l’esclavage. Avec du recul, il a senti que cet appel venait de loin de son adolescence, profondément marquée par une vision : celle d’une immense porte de pierre rouge face à l’océan. Elle se dresse sur le rivage de la ville côtière de Ouidah, au Bénin, le pays de mon père. Elle se nomme La Porte du Non-Retour. C’est ici que des familles entières étaient arrachées au continent et déportées vers des horizons inconnus. C’est là qu’est né le désir d’un film sur des « marrons », ces esclaves fugitifs qui ont eu le courage de briser leurs chaînes. Ensuite, pour nourrir son scénario il a mêlé plus ou moins habilement, la fuite d’un esclave, la traque et le survival. Le problème, c’est que c’est parfois très confus, trop long ou répétitif, et donc manquant aussi de rythme. Reste que le film est remarquablement documenté, en particulier sur le personnage réel de Michelle-Christine Bulle – surnommée Madame la Victoire -, une femme considérée comme le plus grand chasseur d’esclaves de son époque. Elle chassait avec ses deux fils et terrifiait tous les esclaves de l’île et était si performante qu’elle recevait sa solde directement de la Couronne de France. Tout cela aurait pu être passionnant, sans cette caméra à l’épaule très fatigante, et ce désir de charger mystiquement les plans, créant ainsi une réalité quasi hallucinée… Et comme souvent, trop c’est trop.
    Pour son 1er grand rôle, Ibrahima Mbaye Tchié crève l’écran. Il est l’âme et le moteur de ce drame. Une découverte. Anna Thiandoum, à la beauté remarquable, elle aussi, crève l’écran. A leurs côtés, les Camille Cottin, Benoit Magimel, Félix Lefebvre, Vassili Schneider, font le boulot courageusement, car rares sont les comédiens et les comédiennes qui acceptent des rôles d’anti-héros aussi marqués. Le souffle épique est là, le sujet bouleversant, l’émotion forte – en particulier dans l’ultime plan -… C’est donc au niveau de la forme que ce film pèche. Mais saluons-le car il ose aborder de front la question de l'esclavage, un vieil angle mort du cinéma français.
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