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    Ni Chaînes Ni Maîtres
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    230 critiques spectateurs

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    ATON2512
    ATON2512

    60 abonnés 1 192 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2025
    De Simon Moutaïrou (2024).
    Entre film historique ou du moins documentaire et aventure .
    Le film est bien ficelé et très documenté sur la vie dans les plantations et l'esclavage en Isle de France quelques trente ans avant la révolution française . Bien avant la fin de l'esclavage dans les colonnes françaises .
    Le film est très documenté, précis sur la description de la vie dans les plantations . Comme de l'esprit qui régnait alors à savoir de penser comme une vérité vraie qu'il y avait des sous hommes . Les courses poursuites , la violence des situations en font presque un film survival sur un thème qui constitue encore un certain déni . Le film est fort, prenant parlant d'une réalité que la france a permis de perdurer longtemps . on aurait aimé que le rôle de Madame La victoire campée par Camille Cottin soit plus étoffé . Rôle en effet central du film tant elle semble être la gardienne de cet ordre établi .
    Avec Ibrahima Mbaye et Anna Thiandoum et Benoit Magimel.
    BLS Moviedebrief
    BLS Moviedebrief

    16 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2024
    "Marrons"
    Au 18e siècle à l’île Maurice, les esclaves qui s’échappent de leur plantation sont appelés « marrons » et sont impitoyablement pousuivis par des chasseurs/ses d’esclaves. Charge anti-esclavagiste en mode survival avec ce père et sa fille qui s’évadent, avec un peu de mysticisme. Beaux décors et histoire soutenue même si réalisation débutante
    alchimissste
    alchimissste

    13 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2024
    Rare sont les films français sur l'esclavage, celui-ci ne se déroule pas exactement en France, mais a l'île Maurice, au moment où l'île était une colonie de la France.
    J'ai aimé :
    - de grands acteurs : Ibrahima Mbaye étincelants, Camille Cottin dans un rôle inhabituelle crève aussi l'écran, sans compter sur l'imposant Benoit Magimel
    Je n'ai pas aimé :
    - il y a coté mystique , les esprits, cela me rappelle la série sur amazon " the underground railroad"
    - comme la série énoncée plus haut, j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs
    .
    Film intéressant qui invente rien et n'innove pas le genre, mais qui a le mérite d'exister, car c'est un contexte francophone et cela change par rapport aux productions américaines.

    Ma note 11,5/20
    Solène
    Solène

    4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2024
    Film lourd de sens qui mérite d’être regardé. Il permet de faire perdurer la mémoire d’un passé douloureux qui ne doit pas être oublier.
    Fiers R.
    Fiers R.

    116 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2024
    Les œuvres revenant sur l’esclavagisme et de la traite des Noirs durant des siècles sont plutôt l’apanage du cinéma américain avec certaines titres chocs et mémorables que l’on connaît, passées à la postérité. De l’incontournable « 12 years a slave » au chef-d’œuvre « Django Unchained », les exemples sont assez nombreux. Il semble y avoir un véritable tabou ou déni du cinéma français envers ce sujet auquel la France a pourtant tout autant participé ou été complice que son cousin d’outre-Atlantique. Cela aboutit à une zone vide et totalement inexploitée pour les cinéastes tricolores si on excepte la sympathique comédie de Fabrice Eboué, « Case départ ». Un terrain que Simon Boutaïrou va investir avec une première œuvre d’une incroyable maîtrise à tous niveaux et qui mérite les éloges.

    En premier lieu, il faut reconnaître au cinéaste débutant une mise en scène impressionnante bien aidé par les sublimes paysages de l’île Maurice, magnifiés dans des décors évitant la carte postale pour nous plonger au cœur de l’île. Sa caméra occupe l’espace comme jamais que ce soit dans des plans larges d’une beauté à couper le souffle ou dans d’autres plus resserrés mais tout aussi magnétiques. La photographie est également exemplaire et s’offre dans toute sa splendeur aussi bien lors de séquences diurnes dans la jungle ou sur les plages que dans des scènes nocturnes dont la confection touche au sublime (le combat final entre les esclaves et leur traqueuse). Boutaïrou sait toujours où placer sa caméra et il propose une mise en scène formellement somptueuse mais aussi adaptée à son sujet et à la forme qu’il prend : le film de traque.

    Car oui, « Ni chaînes ni maîtres » devient vite un film de traque, un survival sous tension où l’on suit tour à tour les esclaves fuyards et celle qui les poursuit avec ses fils, la fameuse Madame La Victoire incarnée par une Camille Cottin très convaincante et dans un contre-emploi méritoire. On est totalement captivé par cette course-poursuite en pleine nature où séquences mouvementées alternent avec d’autres permettant de mieux saisir les personnages par petites touches. Le film n'est cependant pas qu’un vulgaire film d’action avec en toile de fond l’esclavage. Le premier acte qui pose les enjeux et le contexte historique démontre bien le tournant où la bêtise esclavagiste se retrouve face à l’incursion de la philosophie des Lumières qui fustige cela. Le propos se pare de nuances mais l’évidence reste, on s’est rendu coupable d’une barbarie sans nom au nom du profit, de la folie humaine et d’une Église que cela arrangeait bien. Concis et passionnant sur le sujet, le film est limpide et efficace sur le sujet et ces considérations historiques n’entravent jamais le souffle épique de cette œuvre ambitieuse. Au contraire, elles le nourrissent.

    Tout n’est jamais parfait et on pourra trouver deux petits défauts à « Ni chaînes ni maîtres ». Le premier est qu’après cette cavale qui dure une bonne heure et nous happe sans peine, le dernier acte fait un peu retomber le soufflé. Mais un dernier plan magistral et magique, lourd de sens, vient terminer le film en beauté. L’autre souci, un peu plus conséquent, est d’avoir voulu insérer un côté fantastique, ésotérique davantage même, issu des croyances de l’île de cette époque. Ce soupçon d’étrange introduit dans le script ne sied pas bien au long-métrage et ne lui apporte au final pas grand-chose. Hormis ces quelques petites réserves, voilà une première œuvre de grande qualité sur un sujet rarissime en France et qui le prend à bras le corps tout en nous scotchant à notre siège avec l’aspect course-poursuite : plus que prometteur.

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    unetrehumain
    unetrehumain

    15 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2024
    Bon film, belle fin. Gros point bonus sur la spiritualité aborde de différent pays d'Afrique. Ce qui change des autres films "basique" sur l'esclavage. Peut être un peu long et les personnages pas assez attachants.
    cortomanu
    cortomanu

    79 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2024
    Un film sur un thème fréquemment visité au cinéma. Il réussit à se démarquer par un souffle et une ambition renouvelée. La photo, le caractère en partie onirique ajoutent de la densité à des personnages dont chacun apporte sa spécificité à l'histoire. Mérite d'être vu.
    Zola Ntondo
    Zola Ntondo

    23 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2024
    Ni chaînes ni maîtres, réalisé par Simon Moutaïrou, est un film profondément ancré dans les thèmes de la liberté et de la résistance face à l’oppression. À travers une narration dense et inspirée, le film explore des questions intemporelles de justice sociale et de dignité, plongeant le spectateur dans une réflexion sur les luttes qui ont façonné — et continuent de façonner — notre monde.

    Le scénario, signé Moutaïrou, met en scène des personnages humains et touchants, écartelés entre leurs idéaux et les dures réalités d’une société répressive. La narration évite les stéréotypes, construisant une histoire qui mêle symbolisme et émotions brutes, tout en offrant des dialogues à la fois poétiques et ancrés dans la réalité. Moutaïrou parvient à nous faire ressentir le poids des choix moraux auxquels sont confrontés les personnages, sans jamais les réduire à de simples héros de la révolte. Cette complexité donne à l’histoire une profondeur rare et confère une vérité à chacun de leurs gestes.

    Les performances des acteurs viennent solidifier cette intensité. Le personnage central, incarné avec justesse et retenue, incarne à la fois la détermination et les doutes qui accompagnent les grands combats. Le casting, divers et subtil, parvient à rendre chaque personnage crédible et nuancé, évitant les excès d’émotion tout en suscitant l’empathie du spectateur. Les acteurs travaillent en silence et en regards, ajoutant une dimension intime qui amplifie l’impact de chaque scène.

    La direction artistique de Ni chaînes ni maîtres est également soignée sans être flamboyante, permettant au spectateur de s’imprégner de l’atmosphère de l’époque. Les décors et les costumes, bien que sobres, sont d’une précision évocatrice, renforçant l’immersion sans jamais voler la vedette à l’histoire elle-même. La cinématographie alterne entre des prises de vue panoramiques qui capturent l’ampleur des événements et des plans serrés qui révèlent la profondeur des émotions individuelles, créant une dynamique visuelle qui soutient le propos du film.

    Quant à la bande sonore, elle accompagne parfaitement l’histoire sans en faire trop. Le mélange de compositions originales et de musique traditionnelle donne au film une dimension émotionnelle puissante, qui amplifie les moments de tension et souligne la solennité des moments de libération. La musique devient ainsi un fil conducteur, renforçant les thèmes sans jamais les surligner.

    Enfin, le message du film est résolument actuel. Ni chaînes ni maîtres ne se contente pas de regarder vers le passé ; il questionne notre présent et rappelle que les aspirations à la justice et à la liberté sont toujours vivantes. Moutaïrou utilise l’histoire pour éclairer des enjeux contemporains, invitant le spectateur à réfléchir sur la nécessité de rester vigilant face à toute forme d’oppression.

    En somme, Ni chaînes ni maîtres est un film profond, qui mêle beauté discrète, narration réfléchie et engagement idéologique. C’est une œuvre qui pousse à la réflexion sans chercher à imposer un message simpliste. Pour ceux qui sont sensibles aux récits de lutte et de quête d’équité, ce film offre une expérience marquante, et rappelle que la liberté est un combat qui ne cesse jamais vraiment.
    Bernard M
    Bernard M

    26 abonnés 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2024
    Ce premier film est prometteur et contient les ingrédients d'une bonne réalisation.Il lève le voile sur une page sombre de notre histoire: l'esclavagisme pratiqué par le français alors maîtres de l'ile Maurice ( à l'époque, île de France) au XVIII ème siècle.
    Le film certes est loin d'être parfait: pas de banc-titre au départ, mais surtout pas suffisamment rattaché à la vie " extérieure" à l'histoire qui nous préoccupe sans épilogue de fin pour les profanes en matière d'histoire de la colonisation...On s'attache surtout à une chasse à l'homme, mais quelle chasse! toujours très captivante!
    Le film est dur , brutal et sans concession: là aussi se trouve sa force!les paysages sont à la fois beaux et véridiques.La lumière s'ouvre avec l'espoir ce qui donne une excellente prise de vue.Les acteurs jouent vrai et fort, au diapason avec ce film
    Renaud81
    Renaud81

    28 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 octobre 2024
    Le film commence par un plan sous-marin, reflets de soleil...puis le corps d'une esclave enchaînée est jeté à la mer. Cela donne le ton : c'est un film dur, qui ne nous épargnera pas les divers sévices, coups de fouet et torture sur les esclaves. En cela, le début du film est prenant et poignant. On y verrait presque, qualité des dialogues en moins, un semblant de "Django unchained"...mais n'est pas Tarantino qui veut. Rapidement arrive spoiler: la fuite de Massamba.
    De nouveaux antagonistes arrivent, Camille Cottin en tête, et malgré un jeu plutôt convaincant le personnage semble mal écrit et anachronique. La suite, spoiler: véritable chasse à l'homme
    , recèle quelques bons moments spoiler: (fuite dans la jungle, saut dans une cascade, combat pendant un orage...)
    et les décors en extérieur sont magnifiques. Mais le film souffre d'un manque de rythme. Beaucoup de scènes nocturnes, de discussions théologiques et surtout de visions surnaturelles amènent à une baisse d'intérêt. Et même si la scène finale est réussie et poignante, on reste sur une impression mitigée. "Ni chaînes ni maîtres" est un film audacieux et nécessaire, mais pas tout à fait abouti.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 159 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2024
    L’esclavage est une abomination dont il reste toujours des traces douloureuses dans les sociétés modernes. Toutefois, même si le cinéma américain l’évoque de temps en temps (Amistad, Django Unchained, 12 Years a Slave …), il est plus rare que le cinéma français traite ce sujet (on peut penser à Case départ mais c’est une comédie et pas un film sérieux). Cependant, Simon Moutaïrou réussit pour son premier film en tant que réalisateur à retranscrire toute l’horreur que représentait l’esclavage. Réunissant des acteurs français (les plus connus étant Camille Cottin et Benoît Magimel) et africains (peu connus chez nous mais qui peuvent avoir une carrière cinématographique assez fournie tels que Ibrahima Mbaye qui tient le rôle principal), Ni chaînes ni maîtres est une bonne retranscription de cette époque qui vire petit à petit au survival (on peut même penser au premier Rambo par moments). Le film tient en haleine assez longtemps mais, hélas, l’aspect confus des scènes d’action (cédant à la mode des gros plans en caméra portée qui semble souvent vouloir masquer une incapacité à les représenter ou un manque de budget) et un certain essoufflement vers la fin spoiler: (une fois que les chasseurs menés par le personnage incarné par Camille Cottin soient morts)
    amoindrissent la force des débuts. Ni chaînes ni maîtres est donc un film imparfait qui arrive malgré tout à illustrer avec force une des plus grosses taches de l’Histoire occidentale.
    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    63 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2024
    Titre choc pour cette oeuvre chic sur l'esclavage à la française.
    Le pays des droits de l'homme a eu effectivement bien du mal à s'affranchir de cette main d'oeuvre facile et peu onéreuse.
    Un film honnête au casting de luxe mais engagé et convaincant.
    Plutôt réussi dans les scénes de poursuite; nettement moins convaincant dans les séquences "dreamland", où le film bascule dans une sorte de documentaire d'Arte mais des mauvais jours.
    missfanfan
    missfanfan

    93 abonnés 851 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2024
    Le film n'est pas mal les acteurs sont bons mais on connait l'histoire pourquoi refaire celle-ci indéfiniment ça ne fera revenir personne hélas
    romain42000
    romain42000

    3 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2024
    Malgré quelques longueurs, un film puissant, à la réalisation soignée, qui aborde sans détour le terrible thème de l’esclavage. Camille, Cottin, très juste, Benoit Magimel égal à lui-même : très moyen, toujours le même ton, toujours le même jeu.
    Film utile, pour ne pas oublier.
    Bouille
    Bouille

    31 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2024
    Bon film. Qui parle d un sujet très grave et qui montre ce que toutes ces personnes ont pu subir et subissent encore peut être dans le monde aujourd’hui
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