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    Ni Chaînes Ni Maîtres
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    3,5
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    230 critiques spectateurs

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    Boubou Y.
    Boubou Y.

    5 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2024
    Ni chaînes ni maîtres est un film percutant qui ne sera pas facile à regarder pour les plus sensibles, car les images sont assez fortes et l'émotion bien présente. Quant au scénario, je le trouve plutôt banal, sans grande originalité. Les plans utilisés sont en grande partie des plans à l’épaule, qui bougent beaucoup. Cela semble vouloir apporter une certaine dynamique à certains moments, mais cela donne un rendu amateur, avec peu de plans fixes. De plus, les scènes en basse lumière manquent de luminosité, ce qui rend difficile la compréhension de certaines actions. En conclusion, c'est un bon film pour une première réalisation, mais il ne m'a pas totalement convaincu.
    Kurobator
    Kurobator

    12 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2024
    Une proposition solide et bien fabriquée (tant dans l'imagerie que dans le travail sonore) mais désamorcée par une une ré-orientation des enjeux en plein troisième acte : Camille Cottin, personnage le plus pertinent du film (que ce soit dans son incarnation ou dans l'écriture de ses dialogues) est alors réduite à peau de chagrin et la dernière partie du métrage abandonne sa promesse de survival pour se re-centrer de manière plus intimiste sur ses protagonistes (moins intéressants).
    
    Malgré un rythme assez sporadique et un anticlimax, Ni Chaînes Ni Maîtres tient son discours sur l'esclavagisme de bout en bout jusqu'à le synthétiser via une conclusion paradoxalement aussi nihiliste que lyrique.
    Corinne76100
    Corinne76100

    51 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2024
    Un très bon début (les références historiques), puis le film passe dans un autre registre (la traque des fugitifs) et le film devient plus ennuyeux. Dommage. Mais de magnifiques paysages naturels de l'Ile Maurice.
    Arno M.
    Arno M.

    10 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2024
    Au 18e siècle à l’île Maurice, deux esclaves, Massamba et sa fille Mati, travaillent, avec frayeur et labeur, dans une plantation. Quand sa fille s’évade et qu'elle est recherchée par une chasseuse de prime Massamba s'évade à son tour pour la retrouver.

    Le sujet était intéressant le résultat beaucoup plus mitigé.

    La première partie, que se soit dans la plantation ou le début de la fuite est plutôt réussit. La fuite en elle même avec le coté survivaliste pourquoi pas. Par contre le coté mystique fleurant avec le sur naturel est de trop.
    De même les personnages sont plutôt réussis mais auraient mérité d'être pour certains plus travaillé. C'est le cas du maître, et de son fils ouvert aux idées des Lumières. Ces deux personnages sont très vite traité,
    Miami_Chorize
    Miami_Chorize

    9 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2024
    Attention: ce film à vocation historique n'est pas tout public. Dans la salle où je l'ai vu, plusieurs parents étaient venus accompagnés d'enfants en bas âge. Résultat, certains ne comprenaient pas grand chose, demandant régulièrement des explications à leurs parents. D'autres ont fini par quitter la séance, notamment en raison de la violence très crue présente à l'écran.

    L'esclavage pratiqué dans les colonies était une horreur et cela justifie pleinement cette représentation... mais c'est plutôt destiné à des spectateurs avertis.

    Sur le plan historique, on découvre le rôle d'une chasseuse d'esclaves marrons (Camille Cottin, remarquable) qui a existé. On apprend aussi la diversité d'origines des esclaves déportés à l'Isle de France.

    En revanche, j'ai été un peu perturbé par le mélange des genres : le réalisme le plus cru alterne avec un style plus onirique. Dans ces conditions, il n'est pas facile de démêler le vrai de l'inventé, la conclusion de l'histoire spoiler: s'inspirant d'une légende locale, qu'on sait aujourd'hui infondée
    .
    joris guitton
    joris guitton

    6 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2024
    Je le trouve pas mal Pour un film français après dommage que certains personnages ne soient pas plus développé
    Audrey L
    Audrey L

    656 abonnés 2 597 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2024
    Tu t'enfuis une fois, c'est le fer rouge. Deux fois, c'est la découpe des oreilles et jarrets. Trois fois, la mort. Une esclave des champs de coton tente le tout pour le tout, et se fait la Belle, direction une vallée utopique où l'on vivrait en liberté...mais voilà que le colon (Benoît Magimel) s'en aperçoit, et lance à sa poursuite le père de l'évadée (Ibrahima Mbaye Tchie, qui surclasse tous les grands noms français au casting), son propre fils (Félix Lefèbvre), une chasseuse de prime (Camille Cottin) et ses gamins. Ni chaînes ni maîtres est l'un des rares films français (comparé à la flopée de films historiques qui traitent volontiers de toutes les autres périodes où l'on ne passe pas pour les vilains) à prendre place dans le contexte des colonies françaises. On se laisse donc embarquer dans cette aventure à travers champs et forêts pour retrouver la fille qui veut gagner sa liberté (on espère vainement ne jamais l'apercevoir, et que les chasseurs rentrent bredouilles), on réprime un "oh !" quant à ce qui arrive à Félix Lefèbvre (on n'en dit pas plus : il faut que vous le viviez pleinement), on essaie de ne pas trouver Magimel en sous-régime et Cottin en lutte avec un personnage très mal écrit (elle part dans la forêt cinq minutes, "Dieu m'a parlé, il m'a dit que j'avais raison.", et tout le monde l'accepte... On a rigolé quelque fois, malgré le film), dont les gamins se bagarrent carrément n'importe comment (c'est aussi ridicule que fascinant : parmi les techniciens, personne ne s'est jamais bagarré ?), et on plisse les yeux pour y voir quelque chose dans la scène de l'orage. Cette scène est tellement sombre (ou bien c'était notre projo ?) que l'on entend des cris, des coups, on voit passer du gris foncé dans le noir de l'écran, et on essaie de reconnaître à la voix qui est mort. Le final n'est pas très fin non plus, car le titre vous spoile la phrase-clé et l'intention des personnages avant même qu'ils n'en aient l'idée, dommage (un autre titre, et la scène marchait du tonnerre). Il n'en reste pas moins que le rythme est excellent, que l'acteur principal Ibrahima Mbaye Tchie vole la vedette à tous les autres, que l'histoire est crue et nous donne à voir un pan de l'Histoire que l'on oublie un peu vite, que l'on a quelques scènes qui restent en tête (on s'est fait prendre par surprise quelques fois : le fils du colon...), et que la fin reste vraiment bien filmée ( spoiler: les deux héros qui se jettent ensemble dans le vide en se tenant la main
    : c'est prévisible, mais tellement graphique, on valide). Ni chaînes ni maîtres n'a pas l'intention de faire une Révolution, mais s'émancipe bien des carcans du cinéma français vu et revu.
    Iloonoyeil
    Iloonoyeil

    45 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2024
    Bonjour tout le monde,


    Ici , nous recevons le témoignage, certes par le biais de la fiction , de ce que vécurent des humains en 1759 dans l' Isle de France c' est à dire l' île Maurice actuellement.

    Savez-vous ce que signifie le mot " marronnage" à cette époque ? Ce mot désigne un esclave qui s ' échappe d ' une plantation ou d' un lieu dont le maître est un homme à la peau pâle !

    Cette œuvre cinématographique nous conte la destinée de ces personnes humaines à la peau foncée et , plus particulièrement, celle de Mati et de son père Massamba ................

    Dans un petit livre : " Discours de la servitude volontaire" le jeune Etienne de la Boétie écrivit : " Soyez résolus de ne servir plus, et vous serez libre ".Ainsi va l' odyssée de Mati et de son père en cette grande île entourée par l' océan Indien.


    La musique et le rythme de ce film cheminent et illustrent la quête de ces esclaves qui veulent simplement vivre libres.

    Nous assistons à témoignage inouï de cette quête qui deviendra universelle et nécessaire évidemment.

    Film/ conscience, film / plaidoyer où nous entendons ,avec bonheur, les dialectes locaux sous - titrés dans la langue du Roi de France .......... La dimension devient épique lors de la très importante scène conclusive de cette œuvre cinématographique qui nous fait amplement réfléchir sur la condition humaine au début de l'avènement, en France , de la philosophie des Lumières Qu' en pensez - vous? Bien à vous. Gérard Michel
    Guillaume L.
    Guillaume L.

    22 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2024
    Un film sur l'esclavage sur l'île Maurice fin XVIIIe, porté par un casting plutôt bon et par des choix assumés dans la violence des situations. Plus que sur l'esclavage, le film s'intéresse au marronage, c'est à dire aux tentatives de fuite des exploitations blanches. C'est un film de traque, et au final, il se perd un petit peu trop à se concentrer sur l'action de cette traque. On passe un peu à côté de personnages secondaires comme celui interprété par Benoît Magimel, ou celui de Camille Cottin.
    Le film parle des liens père-fille, père-fils, mère-fils, mais sans rentrer trop dans un traitement abouti.
    Le scénario se teinte aussi un peu de fantastique quand il touche aux légendes et croyances des personnages, mais on se laisse emporter par l'ambiance et le final un peu attendu a tout de même réussi à me toucher.
    pat4poufzouz
    pat4poufzouz

    8 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2024
    J'ai beaucoup aimé la façon dont la spiritualité est intégrée au récit, comme une composante au même titre que n'importe quelle autre, et pas avec l'idée que "c'était un rêve". La scène de fin est magnifique. Pendant tout le film on suit la traque. Quelques "moins bien" : le personnage de Camille Cottin, dont le rapport avec ses enfants sonne un peu faux ; celui de Félix Lefebvre, qui retourne bien vite sa veste... Et dans l'absolu, un film à voir absolument !
    Lolo de Bogota
    Lolo de Bogota

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2024
    Preniere partie interessante.

    Traque. Suspense. Reconstruction historique d'une plantation de canne à sucre à Maurice...puis dans la seconde partie le film s'étiole et perd de sa vigueur.

    Au total un bon film mais pas un grand film.

    Aussi, un film dans l'air du temps, avec une approche totalement anti-colonialiste, un peu trop caricaturale par moments.
    Desman
    Desman

    8 abonnés 305 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2024
    Bon film d'aventure et d'époque, bien rythmée. On est tenu en haleine par la course-poursuite entre esclaves et chasseurs. Le réalisateur propose une approche originale du sujet, sous l'angle des esclaves wolofs et de leur religion traditionnelle. En revanche certaines scènes manquent de vraisemblance et de cohérence (poursuite à cheval puis à pied puis hop le cheval réapparait) et je n'ai pas été convaincu par Camille Cottin en méchante.
    lionelb30
    lionelb30

    450 abonnés 2 614 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2024
    Sujet historique très intéressant. Un peu de suspens dans cette chasse a l'homme mais gâché par le coté esoterique.
    jlgmanta
    jlgmanta

    7 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2024
    Sujet traité un grand nombre de fois, mais il est toujours intéressant de rappeler certains faits historiques !
    Bonne interprétation général mais certains événements importants du film restent sans suite !
    On aurait pu creuser certains passages, c'est dommage.
    Jipéhel
    Jipéhel

    65 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2024
    Un témoignage précieux

    C’est la 1ère réalisation de Simon Moutairou, pourtant bien connu pour certains de ses scénarii, La boite noire, Goliath, Burn out. 98 minutes âpres, violentes, parfois confuses mais qui ont le mérite d’exister. 1759. Isle de France - actuelle île Maurice -. Massamba et Mati, esclaves dans la plantation d’Eugène Larcenet, vivent dans la peur et le labeur. Lui rêve que sa fille soit affranchie, elle de quitter l’enfer vert de la canne à sucre. Une nuit, elle s’enfuit. Madame La Victoire, célèbre chasseuse d’esclaves, est engagée pour la traquer. Massamba n’a d’autre choix que de s’évader à son tour. Par cet acte, il devient un « marron », un fugitif qui rompt à jamais avec l’ordre colonial. A ma connaissance, c’est la 1ère fois que le cinéma français prend à bras le corps le sujet de son passé esclavagiste. Un film difficile et ambitieux dont je ne suis pas persuadé qu’il atteigne tous ses objectifs. Impression mitigée.
    Depuis longtemps, Simon Moutairou savait que son 1er film parlerait de l’esclavage. Avec du recul, il a senti que cet appel venait de loin de son adolescence, profondément marquée par une vision : celle d’une immense porte de pierre rouge face à l’océan. Elle se dresse sur le rivage de la ville côtière de Ouidah, au Bénin, le pays de mon père. Elle se nomme La Porte du Non-Retour. C’est ici que des familles entières étaient arrachées au continent et déportées vers des horizons inconnus. C’est là qu’est né le désir d’un film sur des « marrons », ces esclaves fugitifs qui ont eu le courage de briser leurs chaînes. Ensuite, pour nourrir son scénario il a mêlé plus ou moins habilement, la fuite d’un esclave, la traque et le survival. Le problème, c’est que c’est parfois très confus, trop long ou répétitif, et donc manquant aussi de rythme. Reste que le film est remarquablement documenté, en particulier sur le personnage réel de Michelle-Christine Bulle – surnommée Madame la Victoire -, une femme considérée comme le plus grand chasseur d’esclaves de son époque. Elle chassait avec ses deux fils et terrifiait tous les esclaves de l’île et était si performante qu’elle recevait sa solde directement de la Couronne de France. Tout cela aurait pu être passionnant, sans cette caméra à l’épaule très fatigante, et ce désir de charger mystiquement les plans, créant ainsi une réalité quasi hallucinée… Et comme souvent, trop c’est trop.
    Pour son 1er grand rôle, Ibrahima Mbaye Tchié crève l’écran. Il est l’âme et le moteur de ce drame. Une découverte. Anna Thiandoum, à la beauté remarquable, elle aussi, crève l’écran. A leurs côtés, les Camille Cottin, Benoit Magimel, Félix Lefebvre, Vassili Schneider, font le boulot courageusement, car rares sont les comédiens et les comédiennes qui acceptent des rôles d’anti-héros aussi marqués. Le souffle épique est là, le sujet bouleversant, l’émotion forte – en particulier dans l’ultime plan -… C’est donc au niveau de la forme que ce film pèche. Mais saluons-le car il ose aborder de front la question de l'esclavage, un vieil angle mort du cinéma français.
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