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danivero
15 abonnés
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4,5
Publiée le 22 novembre 2023
tres agréablement surprise par ce film. le theoreme est la quete obsessionnelle de marguerite chercheuse en marh. cest haletant, prenant, émouvant. les acteurs jouent tres justes et sont credibles. la mise en scene est fine et nous emporte bien bref cest un excellent film original et vraiment un Très bon moment de ciné
« Le théorème de Marguerite » (2023), le 3ème long métrage de la réalisatrice franco-suédoise Anna Novion, est à fuir si on n’a pas quelques affinités avec les mathématiques. Marguerite (Ella Rumpf), 25 ans, fille unique d’une professeure de maths abandonnée par son mari, est la seule fille en Doctorat de Mathématiques à l’Ecole Normale Sup sous la direction de Laurent Werner (Jean-Pierre Darroussin) qui vient d’accepter un autre doctorant Lucas (Julien Frison). Lors d’une démonstration devant sa promotion, Marguerite commet une erreur et réagit brutalement en quittant la salle et en démissionnant de l’ENS sans même être soutenue par son maître de thèse. Elle vit alors en colocation avec Noa (Sonia Bonny), une jeune danseuse, dans le quartier chinois où elle gagne sa vie en jouant au mah-jong qu’elle a « modélisé ». Le rêve de Marguerite étant de pouvoir démontrer l’assertion formulée en 1742 par Goldbach (disant que tout nombre entier pair supérieur à 3 peut s’écrire comme la somme de 2 nombres premiers), elle va passer des jours et des nuits dans ses formules mathématiques. Lucas la rejoindra de temps en temps pour l’aider et il lui dira que son professeur Werner – assez ambigu voire machiavélique - a en fait le même souhait qu’elle ! Margueritte y arrivera-t-elle seule ou avec l’aide de Lucas ? Manifestement les mathématiciens semblent bien misogynes et travailler seuls non pour la gloriole mais pour le simple plaisir de prouver quelque chose … Ici on pourrait au début du film évoquer une forme d’autisme / HPI, Marguerite ayant la figure d’une première de la classe mal fagotée… mais en fait sa colocation avec Noa et la présence de Lucas montreront que ce n’est pas le cas. Un sujet difficile mais un film intéressant à découvrir.
Ce film, est réaliste dans tout ce qu'il présente sauf peut-être dans sa conclusion qui est un peu trop hollywoodienne à mon goût, sinon j'ai retrouvé le vécu des dilemmes de la vie d'étudiant, le monde de la recherche qui peut parvenir à dégoûter par les difficultés, l'hypocrisie et les égos démesurés qu'il met en jeu, le manque d'argent, la débrouille, les déceptions, les rêves contrariés, la ténacité aussi, ce cheval de bataille d'un âge qui a encore toutes ses illusions avant de risquer de redescendre sur terre lorsque la tempête est passée... mais avec toujours au bout l'espoir que tout s'arrange au risque de tout devoir quitter ou abandonner, c'est un réel film de génération, à ne pas voir trop jeune (sinon on ne l'apprécie pas), un film qui axe aussi la réflexion sur les valeurs essentielles à garder toujours à l'esprit au risque de se perdre : l'amitié, les sentiments authentiques, la valeur de la parole qui fait souvent défaut à cet âge des débuts de la vie. Bref, un très beau film, fort et authentique, une perle sur cet âge de la vie où l'on se cherche parfois au risque de se perdre.
Une jeune normalienne voit les travaux de sa thèse contredits, dépitée elle quitte la prestigieuse école de la rue d'Ulm et devient avec ses capacités hors normes une championne de mah-jong dans le quartier chinois de Paris. Mais il lui reste à comprendre une équation très complexe à plusieurs inconnues : celle de l'amour. Ce théorème est un très joli film, une romance mathématique sur une libération qui manie avec aisance, intelligence et une belle singularité la conjecture de Goldbach et le sentiment amoureux. Et l'actrice principale, la franco-suisse Ella Rumpf découverte dans Grave et vu récemment dans Tokyo Vice, est à l'image du personnage qu'elle incarne : excellente.
Je n'avais jamais entendu parlé de la conjecture de Goldbach, bien qu'aimant beaucoup les mathématiques, aussi je me suis laissé porté par ce film. Une belle surprise ! Les rôles sont bien écrits et très bien interprétés. L'histoire est intelligente, l'ensemble est cohérent, la durée est bien adaptée (aucun ennui). Il y a quelque chose de positif dans "Le théorème de Marguerite", un peu comme "Les Olympiades". Bravo.
Problème du jour : qui sera la révélation féminine aux prochains Césars ?
Durée de l'épreuve : 1h52
Méthode utilisée : voir le film
Solution : Ella Rumpf
Car oui, le grand atout du film est sa comédienne qui crève littéralement l'écran.
Elle incarne Marguerite, une jeune mathématicienne qui cherche à résoudre un des plus vieux problèmes de math, réputé insolvable : la conjecture de Goldbach.
Sa rencontre avec un étudiant remettra tout ses principes en cause
Si vous êtes allergique à Pythagore et Thalès, ne fuyez pas le film car les mathématiques ne sont ici qu'un prétexte dramatique pour dresser un portrait de femme passionnant.
Mais aussi une romance mathématique, qui flirte parfois avec le thriller, tant la folie n'est jamais loin.
Le duo fonctionne à merveille, les rendant attachants et nous faisant croire à leur relation atypique.
Ella Rumpf offre une interprétation sidérante de cette femme, androgine, mutique, froide, analysant tout ce qui l'entoure, avec un côté très premier degré qui la met en marge de la société. Des êtres humains qui d'ailleurs ne l'intéresse pas. Seule son obsession pour les maths n'a de sens à ces yeux.
Le décalage de son personnage apportera d’ailleurs certains moments de comédie.
Elle porte à merveille le film sur ses épaules et donne vie à un personnage des plus complexes.
Niveau second rôle, on notera aussi un Jean-Pierre Darroussin, toujours aussi bon, et dans un rôle ambigu le sortant de sa zone de confort.
Les mathématiques seront aussi au centre de mise en scène, parfois inspirée de moments oniriques, et aidée par une BO des plus marquantes.
Mais aussi une leçon de vie, sur comment rebondir après un échec.
Et même si on se doute du dénouement de l'histoire, rien que pour la découverte de cette actrice, le film vaut le détour.
Très belle histoire ça parle d'une élève très doué en mathématiques qui étudie sa thèse son objectif est de trouver une solution l'actrice que je connaissais pas je trouve qu'elle excelle dans son rôle et celui qui joue le rôle d'un étudiant brillant excelle également dans son rôle j'ai adoré le côté romantique et on s'attache aux personnages je vous conseille d'y aller.
Etant très intéressé par le monde des maths, ce film m'intéressait. Et bien j'ai été servi avec des math en veut tu en voila, l'histoire est très intéressante, cette soif de démontrer un théorème encore non résolu est fantastique et c'est ce que j'ai aimer dans ce film de Ana Novion. La relation avec Lucas est aussi très sympathique, avec au fur et à mesure une ouverture au monde de Marguerite. Toutefois quand nous quittons les maths, avec la "révolte de Marguerite", et bien j'ai trouvé cela clairement moins fantastique, Avec quelques acteur un peu douteux. Ce fut un bon moment, avec une histoire intrigante, j'aurais peut être aimé une fin plus grandiose. C'est un bon film en somme mais rien d'extraordinaire.
Très bon film avec des acteurs inspirés (mention spéciale pour Ella Rumpf), un scénario original et en fin de compte un feel good movie qui fait du bien
L'actrice principale est bien , le sujet pas facile et c'est la ou le bas blesse car outre la vie privé parfois amusante , les scenes de mathématique sont trop présente et incompréhensible.
Passionnant portrait psychologique d'une doctorante décalée (pléonasme ?), ce récit est insolite et il n'est pas utile d'être expert en mathématiques pour l'apprécier.
Un film intéressant sur une jeune femme coincée type 1ere de la classe arrogante perdue dans les mathématiques orgueilleuse et irreflechie qui finit par tout quitter puis revenir aux maths et trouver une solution à un problème de math en s'ouvrant (très peu) aux autres