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    Le Théorème de Marguerite
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    228 critiques spectateurs

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    Jmartine
    Jmartine

    173 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2023
    Une brillante étudiante en mathématiques, doctorante à Normale Sup sous la direction du professeur Laurent Werner, seule femme de sa promotion, est sur le point de dévoiler sa thèse sur la conjecture de Goldbach…Interviewée par une journaliste, son discours passionné laisse percevoir à quel point Marguerite, incarnée avec justesse par Ella Rumpf, semble avoir trouvé la foi dans ce champ scientifique. Gauche et malhabile dans ses chaussons, les épaules rentrées, presque terne, elle apparait d’emblée en décalage avec le reste du monde, évoquant une jeune novice au couvent… En revanche, en posture de démonstration mathématique, elle irradie, elle raisonne avec élégance et effervescence, suscitant l’admiration de ses collègues et de son directeur de thèse, interprété par un inhabituel et ambigu Jean-Pierre Daroussin…. Mais à l’occasion de la présentation de ses travaux, s’annonçant comme sa première consécration devant un auditoire hautement spécialisé, un nouvel étudiant, Lucas aussi talentueux qu’elle, remet en question tout ce en quoi elle croyait. Ses certitudes s’écroulent en un instant. Et le ciel lui tombe une seconde fois sur la tête lorsqu’elle se sent trahie par son directeur « mentor », qui la lâche, argumentant que « les mathématiques ne doivent souffrir d’aucun sentiment. » …elle plaque tout, devient vendeuse, découvre son corps, vit en colocation avec Noa, une danseuse, qui va lui montrer qu'il peut y avoir autre chose que les maths dans la vie…devient une brillante joueuse clandestine de mah-jong…Mais son esprit ne parvient pas à oublier son problème mathématique. Ni son séduisant camarade de thèse. Elle revient vers les chercheurs qui l’ont humiliée afin de terrasser cette fichue conjecture de Goldbach. Les esprits chagrins diront que tout est cousu de fil blanc dans la progression dramatique et que ce génie des maths finira bien à un moment ou à un autre par s'ouvrir un tant soit peu au monde extérieur et à l'amour …Malgré une fin un brin fleur bleue, Anne Novion réussit un pari difficile : restituer la fougue, la créativité, l’obsession de la recherche en mathématiques…rendre cinématographique une discipline réputée peu sympathique et à laquelle personne – ou presque – ne comprend rien. Elle parvient à nous faire ressentir la passion de celles et ceux qui la pratiquent à un haut niveau tout comme ses applications dans la vie de tous les jours. Elle nous ouvre également les portes d'un monde finalement semblable à tant d'autres, gouverné par l'esprit de compétition, les abus de pouvoir et un certain machisme masculin. C’est sur le registre de la traduction du langage mathématique en langage cinématographique et poétique que le film s’avère le plus original. Les lignes de raisonnement et équations abstraites (et véridiques) se projettent sur les murs transformés en tableau noir, telles des hiéroglyphes indéchiffrables pour le commun des mortels. Son secret : avoir collaboré avec une mathématicienne réputée, Ariane Mézard, (les équations que l’on voit dans le film sont toutes authentiques, c’est Ariane Mézard qui s’y est engagée. La conjecture de Goldbach, que veut prouver Marguerite, est un problème qui n’a pas encore été résolu.”) …avoir filmé à l’ENS, et d’avoir su trouver une actrice à la hauteur, Ella Rumpf, étonnante d’aplomb, face à Jean-Pierre Daroussin, directeur de thèse ambigu. Le comédien belge Julien Frison, pensionnaire de la Comédie Française, est excellent dans le rôle de Lucas Savelli, l'autre étudiant très brillant. Quant à Sonia Bonny, l'interprète de Noa, elle est une magnifique découverte pour ce qui est sa première apparition dans un long métrage de cinéma. Il serait dommage de se priver du plaisir de ce film sous prétexte qu'il traite de mathématiques, matière qui en a traumatisé plus d'un à l'école… A la sortie je n’aurais rien compris de cette fameuse conjecture de Goldbach, ni même des règles du mah-jong…mais j’ai passé un bon moment de cinéma…
    Frédéric T
    Frédéric T

    28 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2023
    Après La voie royale de Frédéric Mermoud il y a quelques mois, encore un film sur les BAC+5 qui vaut le détour. Le projet d'un thriller scientifico-psychologique n'avait rien d'évident. C'est très réussi, grâce aussi à l'étonnante Ella Rumpf.
    Hobeika Pecqueur
    Hobeika Pecqueur

    4 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2023
    Un film sur une jeune femme chercheuse en mathématiques , dans notre monde actuel ou l on se cherche un sens à la vie,m a émue , jusqu aux larmes!
    La passion, limite autistique de cette jeune femme brillamment interprétée, m a touchée: pas de violence, pas d argent, pas de pouvoir, pas de sexe,juste la recherche de la compréhension de l infini , par une femme, dans un univers masculin.
    Bravo. Merci pour ce moment de lévitation
    baffie2885
    baffie2885

    2 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 novembre 2023
    mdrr niveau crédibilité zéro

    après La Voie Royale cela devient une mode de fictionnaliser péjorativement nos grandes institutions au travers de destins féminins victimisés.

    si vous voulez mettre en exergue la contribution féminine à la société, une fiction sur hidalgo en tant que mairesse eue été plus appropriée !
    C B
    C B

    6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2023
    J'ai beaucoup aimé ce film. Les acteurs sont dans le ton, il n'y a pas de temps mort. Du bon cinéma comme on aimerait en voir plus souvent.
    Bladeroller92
    Bladeroller92

    4 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2023
    Allez Marguerite, si tout le monde pouvait être cash comme toi ! Comédie très souriante et intéressante, je conseille donc !
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    784 abonnés 1 542 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2023
    Lorsque la seule fille de Normale Sup', suivie par le plus éminent directeur de thèse, se plante totalement le jour d'une présentation sur ses travaux, toute sa vie de jeune mathématicienne talentueuse s'écroule.
    Abandonnera t-elle définitivement sa passion des maths, ou bien trouvera t-elle un chemin différent pour exploiter son génie ?
    L'actrice principale (Ella Rumpf) est véritablement saisissante dans son costume de première de la classe totalement asociale et uniquement braquée sur ses équations.
    J'ai beaucoup aimé cette histoire originale et très bien réalisée de bout en bout, soutenue par un Jean-Pierre Darroussin toujours aussi intense et par un pétillant Julien Frison en pleine ascension.
    Un bien agréable moment cinéma que je recommande !
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Yves G.
    Yves G.

    1 518 abonnés 3 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2023
    Marguerite Hoffmann (Ella Rumpf) travaille à l’ENS sous l’autorité de Laurent Werner (Jean-Pierre Darroussin) à une thèse de mathématiques. Mais la présentation au public de ses premiers résultats tourne au fiasco. Dégoûtée, Marguerite claque la porte de l’ENS, décide de renoncer à jamais aux mathématiques et part s’installer dans un meublé crasseux du 13ème arrondissement parisien.

    Quelques mois après "De grandes espérances" et "La Voie Royale", voici le troisième volet de ce qu’on pourrait baptiser « la trilogie des grandes écoles » ou, si l’on était un boomer misogyne, « Martine passe des concours ». "De grandes espérances" offrait au César du meilleur espoir féminin 2023, Rebecca Marder, le rôle d’une jeune et brillante diplômée de Sciences Po qui, à la veille de réussir le Grand’O de l’ENA voit ses espoirs se fracasser sur un chemin de campagne corse. L’héroïne de "La Voie royale", interprétée par Suzanne Jouannet, César du meilleur espoir féminin 2022, était une fille d’agricultrice parachutée dans une prépa lyonnaise et rêvant d’intégrer Polytechnique.

    Ella Rumpf n’a pas (encore) reçu le César du meilleur espoir féminin – même si elle l’aurait mérité pour son interprétation dans Grave qui révéla Julia Ducournau, future Palme d’or à Cannes. Quand, dans les premières scènes, on la voit le regard baissé, les épaules rentrées, le pas traînant en chaussons dans les couloirs de la rue d’Ulm, on craint qu’elle force la caricature de la quasi-autiste qui ne vit que par les mathématiques. Mais sans qu’il soit besoin au papillon de sortir de sa chrysalide, elle réussit, avec son accent indéfinissable (Ella Rumpf est suisse et l’allemand est sa langue maternelle) à incarner son personnage, aussi perché qu’obstiné. Elle y est aidée par une distribution très bien dosée. En particulier, le choix de Jean-Pierre Darroussin, englué jusqu’à la garde depuis des décennies dans la gentillesse mielleuse des films de Guédiguian, pour jouer le rôle d’un parfait salaud, s’avère machiavélique.

    Pour la troisième fois, une femme est filmée dans un monde d’hommes hyper-compétitifs où, dit-on, tous les coups sont permis – comme si les classes prépas et les grandes écoles étaient devenues, autant sinon plus que le monde politique ou les grandes entreprises, le lieu hobbesien archétypal de « la guerre de tous contre tous ». Mais "Le Théorème de Marguerite" ne se réduit pas à cela. C’est aussi, c’est surtout un film sur les mathématiques dont il montre – autant que je les connaisse… et je les connais fort mal – les avantages et les limites : créer un ordre raisonné et rassurant dans le chaos du monde au risque de s’en couper.

    Certes, "Le Théorème de Marguerite" est construit selon un plan ternaire qui ne réserve guère de surprises : l’ascension de l’héroïne, sa chute et sa rédemption. Certes, sa conclusion est banalement prévisible, autant qu’elle est fébrilement attendue. Pour autant, même si "Le Théorème de Marguerite" ne révolutionne pas le cinéma et ne méritait peut-être pas d’être sélectionné à Cannes, il n’en reste pas moins un film haletant et bien joué sur un sujet original.
    Fiers R.
    Fiers R.

    116 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2023
    Faire un long-métrage qui parle de mathématiques (surtout) et du jeu de majong (un peu) semble de prime abord quelque peu cavalier et risqué tant ce ne sont pas des activités à proprement parler très faciles à reproduire cinématographiquement. Mais lorsqu’elles ne sont que le contexte d’un très beau portrait de femme, cela passe plus que bien, et le très réussi et étonnant « Le théorème de Marguerite » en est la preuve concrète et tangible. Et puis, concernant les mathématiques on a bien eu le multi-oscarisé « Un homme d’exception » avec Russell Crowe et, côté jeu de table et même si on ne connaît absolument pas les règles du majong, il y a une palanquée d’œuvres avec le poker comme sujet principal ou encore la géniale série « Le Jeu de la Dame » avec les échecs. Deux exemples qui ont prouvé que ce type d’activités ou de sport mental pouvait donner quelque chose de bon à l’écran.

    Alors bien sûr ici on est dans un certain cinéma d’auteur mais un cinéma d’auteur loin d’être autarcique, prétentieux ou complexe. D’ailleurs, le film pourrait plaire au plus grand nombre si son résumé, son côté minimaliste et son peu d’exposition ne réfrénaient pas. Il pourrait même être montré dans de grandes écoles ou au lycée pour sa leçon de vie sur le travail, la passion, la résilience et la détermination. Ce qu’on entend par là c’est que si Anna Novion nous offre une œuvre accessible. Elle n’a certes pas la maestria technique et visuelle d’un Ron Howard pour filmer la pratique des mathématiques, elle sait tout de même les rendre palpitantes grâce à son montage, sa gestion de l’espace et surtout le choix de sa comédienne principale. En effet, l’allemande Ella Rumpf est indéniablement incroyable dans la peau de cette intellectuelle dégourdie et un peu autiste. Une jeune femme qui en a dans la tête mais a du mal avec les relations humaines. Certes, sa dégaine (cheveux sales, lunettes et habits larges) tout comme ses tics et son mode de vie sont un peu clichés mais l’actrice sait transcender l’écriture un tantinet caricaturale de son personnage par son jeu nuancé et profond.

    Finalement, c’est autant le personnage de Marguerite que son cheminement intérieur (familial, amical, professionnel et amoureux) qui nous passionne dans « Le théorème de Marguerite ». Le troisième long-métrage de Novion, bien meilleur que ses deux précédents plutôt anecdotiques, « Les grandes personnes » et « Rendez-vous à Kiruna » développe donc un charme prégnant qui ne nous lâche pas de toute la projection alors que le sujet laissait plutôt dubitatif; c’est donc le type d’œuvre qui nous surprend et ce, dès le départ. Parfois tendre (l’histoire d’attirance et d’amour entre ces deux jeunes mathématiciens est vibrante), parfois drôle (les facilités de réflexion et les réactions de Marguerite occasionnent plus que de raison quelques rires sincères) et parfois perspicace (la morale de l’histoire sur la persévérance est bien menée), le film amène à passer un très bon moment de cinéma original et sans fioritures qui nous étonne et nous enchante. À découvrir.

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    Supfan
    Supfan

    42 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2023
    Très bon film ! Le scénario est captivant et la distribution au top . Que de belles pépites cinématographiques ces dernières semaines 😍.
    cinono1
    cinono1

    312 abonnés 2 071 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2023
    Une plongée intéressante, par moments passionnante dans la tête d'une fille, génie des maths, moins des relations sociales. Et une réflexion sur l'intelligence du coeur et l'intelligence de la tête. La comédienne Ella Rumpf se révèle attachante, avec son caractère renfermé et direct, et son jeune partenaire offre un contrepoint plus détendu. On finit par être passionné par l'avancée de leurs travaux, et cette frénésie d'idée qui les habitent, la réalisation suit avec inspiration ce bouillonnement d'idée, on a un jolie portrait d'une as des maths un peu inadapté au monde . Une belle réussite
    Pachounette
    Pachounette

    9 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2023
    Formidable film !!! Pourtant le sujet est plutôt ingrat : les mathématiques. Les personnages sont très attachants et remarquablement joués!
    Aimerico
    Aimerico

    20 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2023
    Bluette à Normale sup, sans intérêt mais les acteurs sont excellents , c'est original et c'est léger et c'est déjà ça
    Paul B
    Paul B

    50 abonnés 1 014 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2023
    Quand on aime les sciences au sens large et LA seule science exacte connue à ce jour, à savoir les mathématiques, Marguerite est un film pas excellent, pas génial, pas parfait, non :Ineffable. Il n'est pas possible de dire à quel point ce film est formidable.

    Les acteurs s'en sortent bien, le sujet de la recherche scientifique et des conflits entre chercheurs habilement traité, le peu d'humour rend l'expérience encore plus géniale...

    Vous savez quoi ? Oubliez le premier paragraphe. Que vous aimiez ou non les mathématiques vous DEVEZ voir ce film.

    Pourvu que ces acteurs aient une belle suite de carrière.
    simo alaoui
    simo alaoui

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2023
    Très bon film, touchant et permettant au grand public d'avoir une idée de la recherche en maths. Cependant, le film met plus eau devant de la scène la recherche en maths nécessitant un marteaux et un burin. Il y a d'autres types de recherches, plus poétiques et artistiques. Seul bémol, le film renforce le côté opaque, élitiste et inaccessible des maths...c'est bien dommage.
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