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Redzing
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3,0
Publiée le 19 décembre 2024
Aide-soignante dans un EHPAD, Elsa ne parvient pas à faire le deuil de son frère, un astronaute disparu quelques années plus tôt. Un soir, elle entend une mystérieuse voix, semblant venir d'outre-espace, qui lui propose de revoir son frère. Mais le marché proposé n'est pas sans contre-partie... Oeuvre inégale que "Pendant ce temps sur Terre". Il y a de très bonnes idées. Tant sur la forme, avec le concept de faire un film de SF avec très peu d'effets visuels (qui fait d'ailleurs penser à "Simple Mortel"). Ces passages ponctuels en film d'animation, qui rajoutent une poésie certaine. Cette BO enivrante qui contribue grandement à l'atmosphère étrange du film. Que sur le fond, avec plusieurs questions sociétales ou philosophiques posées. Sur l'utilité des individus dans la société, leur droit au bonheur, la notion de vie et d'existence, ou même la question de l'euthanasie. Et évidemment la thématique du deuil qui sera bien présente. Vous allez me dire que ça a l'air génial, original, et pertinent, sauf que l'intrigue comporte de nombreux défauts. Les questionnements moraux d'Elsa paraissent expédiés. Des pans de l'intrigue ne sont pas vraiment traités, voire affiches des incohérences ou invraisemblances. spoiler: Que deviennent les humains possédés ? Leur entourage (collègues, EHPAD...) ne s'inquiète pas ? Si les extra-terrestres ont réussi à infiltrer le corps d'Elsa aussi facilement, pourquoi ne peuvent-ils pas faire de même avec d'autres personnes ? Pourquoi acceptent-il des corps âgés presque mourant ? Pourquoi ne pas posséder Elsa directement à la fin comme ils l'en menacent ?
Tandis que le scénario ne sait pas vraiment sur quel pied danser. Thriller avec une histoire de possession inquiétante ? Drame familial ? Drame sociétal ? Ca tatillonne sur plusieurs voies. Ce jusqu'à un final qui le mérite de rester très ouvert, mais qui risque d'en frustrer plus d'un. spoiler: Elsa va à la plage, détendue avec le chien de l'une de ses victimes. N'ayant pas pu trouver de 5ème victime, a-t-elle été possédée par les extra-terrestres et vit-elle dans un rêve ? Ou bien tout a échoué et elle a fait le deuil de son frère, sans que les extra-terrestres ne la possède ? Ou bien il s'agit d'un fantasme, alors qu'elle est encore en train de se décider ?
Je n'ai pas trop apprécié cette réalisation qui parle du deuil d'une façon vraiment étrange, entre science fiction et fable "Pendant ce temps sur Terre" débute plutôt bien mais le soufflé retombe très rapidement et l'ennui prend vite le pas sur la curiosité. Si je devais écrire une critique sur ce film en un mot je choisirais: monotone !
Pendant ce temps sur terre est une histoire d'enlèvement étonnante, jonglant entre science-fiction, drame, horreur, avec même des passages de film d'animation. Ces changements de format sont amenés avec beaucoup de fluidité, il faut dire que ce n'est pas le premier contact avec l'animation de Jérémy Clapin (J'ai perdu mon corps).
Le rythme est maîtrisé, portée par le jeu de Megan Northam, remarquable et pleine de sensibilité, ce qui n'est pas sans rappeler l'atmosphère intimiste et psychologique de Nope, ou encore Premier contact. J'aime beaucoup cette SF subtile, sans débordement d'effets spéciaux et d'actions. On ne s'ennuie pas pour autant dans ce drame qui apporte une tension grandissante.
Avec Pendant Ce Temps Sur Terre, Jérémy Clapin écrit et réalise un film de science-fiction dramatique minimaliste d'une très grande qualité. L'histoire nous fait suivre Elsa, une jeune femme de vingt-trois ans qui a toujours été très proche de son frère ainé Franck, un spationaute disparu mystérieusement trois ans plus tôt au cours d'une mission spatiale. Un jour, elle est contactée depuis l'espace par une forme de vie inconnue qui prétend pouvoir ramener son frère sur terre. Seulement, cet espoir de retrouvailles a un prix à payer. Ce scénario s'avère particulièrement prenant à visionner pendant toute sa durée d'un peu moins d'une heure et demie. On assiste pendant tout ce temps à un récit extrêmement intrigant nous tenant en haleine tout du long car ce qui va se passer est imprévisible. Et l'on est surpris de voir la direction qu'il prend au fil des minutes. Celui-ci traite de l'absence et de la difficulté à faire le deuil d'un être cher à travers l'astronomie et le reste de la cellule familiale. Cette thématique principale est l'obsession du métrage et ce dernier ne creuse pas d'avantage son côté science-fiction, laissant de nombreuses questions en suspend. L'ambiance est pour sa part contemplative et teintée d'onirisme, possédant un charme calme. L'ensemble est porté par des personnages appréciables, interprétés par un distribution convaincante comprenant Megan Northam dans le rôle principal, entourée de ses parents joués par Catherine Salée et Sam Louwyck, ainsi que son petit frère incarné par Roman Williams. Sofia Lesaffre tient elle le rôle de la meilleure amie d'Elsa. À ces rôles palpables s'ajoute celui sans corps de Sébastien Pouderoux, qu'on ne voit pas à l'écran mais dont la mémoire plane constamment au dessus des têtes des membres de la famille. Toutes ces âmes en souffrances entretiennent des relations douloureuses procurant de l'émotion. Des échanges soutenus par des dialogues d'une belle authenticité, exprimés par de très jolies voix nous berçant. Si le fond est intéressant, la forme est pour sa part ravissante. En effet, la réalisation du cinéaste français s'avère extrêmement qualitative. Sa mise en scène se veut très soignée avec une caméra offrant de beaux mouvements et multipliant les angles pour nous gratifier de jolis cadres embellis par une photographie charmante, notamment à la faveur des lieux parcourus et d'un étalonnage aux couleurs prédominantes changeantes. Tout cela combiné nous offre des plans aussi magnifiques que marquants. Même les transitions sont travaillées avec quelques unes vraiment mémorables. Toutes ces scènes sont en plus entrecoupées de quelques séquences en animation s'accordant parfaitement avec elles. Des passages jouant de surcroît sur le format et la couleur. Ce visuel d'une grande richesse esthétique est accompagné par une sublime b.o. signée par Dan Levy. Ses compositions sont magnifiques et en totale accord avec l'atmosphère poétique. Elles sont d'une grande puissance et ont un immense impact sur les images. Elles sont clairement inoubliables et donneront envie d'être réécoutées bien au-delà du générique de fin. Une fin qui s'avère satisfaisante et qui aurait pu être différente tant il y avait de possibilités. En conclusion, Pendant Ce Temps Sur Terre est une œuvre méritant grandement d'être découverte tant c'est une petite pépite cinématographique.
Histoire intéressante, originale, actrice très crédible, dans l'ensemble j'ai plutôt bien aimé ! Mais, spoiler: un peu déçu par la fin, à un moment je me suis dit, quand elle est dans la voiture avec le chien, ah elle a compris, enfin, mais pourquoi n'a-t-elle pas échangé le chien avant ?? mais non il ne s'agissait que de la fin du film et le début de sa nouvelle vie. J'en attendais un peu plus avec son frère qui aurait dû finalement revenir sous une autre conscience.
Après visionnage de ce film, l'on se dit tout ça pour ça. Une invasion extraterrestres où l'on ne fera que de les entendre, un scénario intrigant mais qui ne mène nulle part et un final nébuleux qui ne répond pas spécialement aux questions qu'il pose. Dommage il y avait de l'idée, mais c'est clairement pas assez aboutie.
Un film different. Onirique dramatique qui a une ame. Une belle bande son. Original il tient en haleine malgré des longueurs. Le soucis qui gache tout cest la fin queue de poisson. Dommage
« Nous ne sommes rien jusqu'à ce qu'on devienne quelque chose. » Elsa ne s'est jamais vraiment remise de la disparition de son frère spationaute. Un deuil impossible pour une vie sans but et sans saveur jusqu'à une étrange prise de contact... "Pendant ce temps sur Terre" est une odyssée fascinante, un drame allégorique sur le difficile deuil avec un dilemme moral qui place Elsa dans une situation inconfortable. L'histoire, qui est très simple, ne m'a pas entièrement transporté, par contre j'ai été totalement conquis par l'atmosphère visuelle et sonore. C'est superbement filmé, l'ambiance mélancolique et onirique est envoûtante, et la bande-son est géniale. Ce n'est pas poignant et c'est peut-être au niveau de l'émotion qu'il manque un petit truc, mais c'est un bon film qui propose vraiment quelque chose de particulier.
Pendant ce temps sur terre est un film qui, malgré ses ambitions, échoue lamentablement à offrir une expérience cinématographique satisfaisante. Dès les premières minutes, il devient évident que le film souffre d’un grave problème de rythme. L’intrigue avance péniblement, enchaînant des scènes sans réelle cohésion ni direction, laissant les spectateurs perplexes quant au propos même de l’œuvre.
Le scénario, prétendant être une réflexion profonde sur la condition humaine et la quête de sens, tombe rapidement dans une accumulation de clichés et de dialogues pompeux qui semblent n’avoir d’autre but que de masquer un manque de substance. À aucun moment le film ne parvient à établir un lien émotionnel avec le public, car les personnages sont désespérément plats et dépourvus de développement. Ils errent dans des situations absconses, prononçant des répliques qui frôlent souvent le ridicule.
La mise en scène n’est pas en reste : elle semble totalement déconnectée de ce qu’elle souhaite transmettre. Le réalisateur opte pour des choix esthétiques prétentieux et souvent inutiles, avec des plans longs et silencieux qui donnent plus l’impression d’assister à une torture visuelle qu’à un travail artistique réfléchi. À force de vouloir faire de l’art pour l’art, le film perd tout son sens et tout son impact.
Même la bande sonore, qui aurait pu apporter un souffle de vie au récit, reste oubliable et monotone, renforçant la sensation d’ennui omniprésente. Les rares moments de tension ou d’émotion sont complètement gâchés par une direction maladroite, qui laisse les spectateurs indifférents.
Au final, Pendant ce temps sur terre est une œuvre qui s’enlise dans ses propres prétentions et ne réussit jamais à offrir ce qu’elle promet. Un film qui se prend beaucoup trop au sérieux, mais qui ne parvient ni à captiver, ni à inspirer, laissant une impression de vide abyssal. Un rendez-vous manqué que l’on oublie rapidement, sans regret.
Un film sensible, intimiste ou le spectateur est entraîné dans une réalité que seul les écorchés de la vie conjugue au présent la douleur de la séparation par le deuil. l insupportable devient supportable quand l imaginaire vient combler le vide d un futur non désiré. Belle idée, belle musique, belle prestation d une comédienne incarnée, belle gémellité du réel et du dessin animé qui nous transporte mais pour ma part ne me convainc pas complètement et la fin me pose problème, la scène s eteind comme souvent en me laissant un vide... un fait exprès je l imagine... un goût amère d inachevé.
Pendant ce temps sur Terre, dirigé par Jérémy Clapin, évolue entre le drame intimiste et une science-fiction aux nuances poétiques, construisant un univers en apesanteur. Clapin dépeint avec sensibilité des instants suspendus, dans l'attente, où les personnages errent entre espoir et désillusion, entre l'ancrage dans le réel et le désir d'un ailleurs.
La caméra de Clapin s'attarde sur les silences et capte les regards absents, révélant une intériorité riche sans mots superflus. À l’ouverture, ce monde contemplatif m'émerveille et ce fait miroir de mes plus beaux fantasmes.
Mais même si l'animation en noir et blanc ponctue l’histoire de séquences oniriques, le récit s’égare par moments, laissant certains séquences sans impact, tandis que la conclusion me semble expédiée, laissant un parfum d'inachevé, de déception.
Porté par une Megan Northam magnétique, P pendant ce temps sur Terre est une œuvre fragile, explorant avec poésie le temps et l’attente, et révélant Clapin comme un créateur d’imaginaire audacieux et captivant.
Pendant ce temps sur Terre, le dernier opus du réalisateur Jérémy Clapin, se présente comme une œuvre audacieuse mêlant drame, science-fiction et animation. Le film suit Elsa, 23 ans, qui vit dans l’ombre de la disparition mystérieuse de son frère aîné, Franck, un spationaute disparu au cours d’une mission spatiale trois ans plus tôt. Ce deuil impossible imprègne chaque instant de son existence jusqu’au jour où elle est contactée depuis l’espace par une forme de vie inconnue, qui prétend pouvoir ramener Franck sur Terre. Cependant, cette offre singulière a un prix, et Elsa se retrouve confrontée à un dilemme émotionnel déchirant.
Clapin, connu pour son précédent succès J’ai perdu mon corps, démontre une fois de plus son talent pour jongler entre le réel et l’imaginaire. En intégrant des prises de vue réelles à des séquences d’animation, il crée un univers visuel captivant qui reflète le monde intérieur d'Elsa. L’esthétique du film, à la fois délicate et immersive, nous entraîne dans un voyage à travers les méandres de la mémoire et du souvenir. Chaque image, chaque transition entre les mondes s’opère avec une fluidité qui renforce l’intensité émotionnelle de l’intrigue.
La bande-son, signée Dan Levy, apporte une dimension supplémentaire à l’expérience cinématographique. Composée de mélodies envoûtantes et de sonorités magnétiques, elle magnifie les moments clés du récit, soulignant la tension et l’espoir qui se mêlent tout au long du film. Levy, déjà reconnu pour son travail sur J’ai perdu mon corps, parvient à capturer l'essence même de la quête d'Elsa, rendant chaque note aussi poignante que les scènes qu'elle accompagne.
Megan Northam, révélée dans la série Salade Grecque, incarne avec brio le rôle d’Elsa. Sa performance est à la fois émotive et puissante, permettant au public de ressentir la profondeur de son chagrin. Northam dépeint une sœur pleine de détermination, naviguant entre l'espoir et la désillusion, et sa présence à l’écran est tout simplement captivante. La dynamique entre elle et le personnage de Franck, bien que souvent absent, est palpable, renforçant l'impact de leur lien fraternel tout au long du film.
Le film ne se limite pas à une simple exploration du deuil ; il pose également des questions profondes sur l'amour, le sacrifice et la nature des relations humaines. À travers les choix qu'Elsa doit faire, le spectateur est amené à réfléchir sur les limites de la loyauté et les sacrifices que l'on est prêt à consentir pour ceux que l'on aime.