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Dark-Musical
76 abonnés
31 critiques
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4,0
Publiée le 5 juillet 2024
Petit budget et grande réussite! On traite la deuil à travers la science-fiction et l’importance du poids de chaque vie à travers de belles images et un jeu d’acteur qui défend honorablement le scénario qui fait autant sourire que pleurer! Très bon film français!
Le sujet m'a attirée. J'ai été captée par le déroulement de l'intrigue, par le de la comédienne mais j'imaginais une autre fin et ai été assez déçue par ce dénouement que je ne révèlerai pas.
Belle seconde création de Jérémy Clapin, après l'acclamé "J'ai perdu mon corps". Bien que l'intrigue ainsi que l'écriture du personnage principal soient fragmentées par des faiblesses, "Pendant ce temps sur Terre" parvient à mettre en valeur ce thème profond qu'est le deuil grâce à un travail son et image impeccablement soigné. Y retrouver également des séquences d'animation est un plaisir pour les yeux, celles ci apportant une touche d'exception. Dommage que l'émotion soit au final peu au rendez-vous (malgré le jeu impliqué de Megan Northam), car les idées fourmillaient et un sacré potentiel en découlait. Le sentiment d'être un peu restée sur ma faim. Toutefois, fière qu'une telle petite pépite française voit le jour, surtout pour un genre encore très frileux en termes de production & distribution.
J'y suis allé avec l envie sincère de kiffer ce film car des précédents films français indés comme " Gagarine" ou "l'astronaute" avaient prouvé que même sans gros moyen on peut réussir à raconter une histoire qui tienne la route avec l'espace en fond d'écran....mais là je n'ai pas du tout été emporté. Trop de choses qui fragilisent le scénario, des choix d'oppositions d'atmosphère ( l EHPAD et L ESPACE) et qui je trouve ne marchent pas à l''écran. J'ai vite décroché
En sortant de la salle de projection je me suis précipité sur les critiques du film, qui me l'ont confirme' : Un très bon thème, un très bon script, de très bons twists et moments de surprise. Un jeu très fin de l'actrice principale et du reste de la distribution. Alors, qu'est ce qui a pu manquer ? eh bien, la fin , qui ne justifie absolument pas les moyens. Comme dans Cocoon (1985) l'EHPAD a pu être rendu intéressant ; comme dans les X-Files les forets de sapin deviennent énigmatiques ; comme dans Lucy (2014) la violence devient sexy. Mais il manque probablement 15 minutes supplémentaires pour ne pas décevoir le spectateur, ne pas se dérober du choix a trancher entre du Merveilleux, du Happy end ou de l'Horreur. Le film a manque' de courage au dernier moment et nous laisse sur une ambiguïté onirique, certes, mais insatisfaisante.
Un film français de SF qui traite de façon originale le thème de l’invasion extraterrestre : après une exposition un peu longue, tout s’emboite parfaitement pour délivrer une histoire au suspens prenant. Ayant mystérieusement perdu son frère cosmonaute en pleine mission spatiale, l’héroïne est prête à tout pour le revoir lorsqu’une forme de vie intelligente la contacte et lui pose ses conditions. Mais que vaut une vie justement ? Les interrogations surviennent… Petit budget mais grandes idées, un sens de l’atmosphère, insertion originale de séquences d’animation (c’est le deuxième long métrage de Jeremy Clapin, le premier était un film d’animation), belle musique de Dan Levy et excellente actrice principale, Megan Northam, très crédible. À voir. > Plus d’infos culture sur mon Instagram "Les sorties de Philippe"
L'originalité principale de cette fable passera par un mélange habile de réel et d'animations. La BO est mémorable, qui nous abreuve de magnifiques chants choraux, évocateurs de l'Espace. La 2ème originalité, c'est que nous ne verrons peut-être aucun extra-terrestre, à défaut de les entendre parfaitement. Le frérot spationaute a disparu et sa famille, traumatisée, l'espère. Et la frangine a peut-être une opportunité, pour le moins singulière, de le retrouver. Mais le "chemin" est original, avec une symbolique sociétale osée : faire un échange avec quelques humains que notre héroïne devra choisir. Etonnant!
Elsa (Megan Northam) ne se remet pas de la mort de son frère Franck, spationaute porté disparu en mission trois ans plus tôt. Alors que son don pour le dessin la destinait aux Beaux-Arts, elle vivote avec un emploi d’aide médicale dans l’EHPAD que dirige sa mère (Catherine Salée) dans une petite ville du Puy-de-Dôme. Mais un beau jour, elle entend la voix de son frère et de ses ravisseurs, des extra-terrestres qui lui proposent un pacte faustien : en échange de cinq corps humains dans lesquels ils souhaitent se glisser pour venir visiter la Terre, ils promettent à Elsa le retour de son frère sain et sauf.
Jérémy Clapin revient là où on ne l’attendait pas. Son premier long-métrage, "J’ai perdu mon corps", sorti en 2019, un film d’animation, avait emporté un immense succès mérité. Il aurait pu rester dans cette veine. Il en choisit une autre, hybride. Hybride par la forme : "Pendant ce temps sur terre" contient des séquences d’animation futuristes, produits de l’imagination d’Elsa qui louchent du côté de René Lanoux (j’ai pensé à "La Planète sauvage") et de l’esthétique des BD des années 70 et possède une bande-son absolument hypnotisante signée Dan Levy . Hybride par le sujet : "Pendant ce temps sur terre" joue sur les registres de plusieurs genres, la science-fiction façon "Interstellar" (les voix mystérieuses entendues par Elsa sont-elles bien réelles ou le produit de son imagination délirante ?), l’horreur façon David Lynch (cette graine translucide qu’elle se glisse dans l’oreille pour communiquer et qu’elle ne réussit plus à retirer de son organisme), le drame social (le naufrage d’une famille détruite par la disparition de Franck)….
Cette qualité hélas se retourne. "Pendant ce temps sur terre" souffre de ce mélange des genres – comme déjà avant lui "L’Astronaute" ou "Proxima", deux films français la tête perchée dans les étoiles. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans ces films là, comme si la conquête spatiale ne supportait pas de rester coincée les deux pieds dans la glaise. Qui dit science-fiction, dit voyage intergalactique, navette spatiale, combinaison spatiale, apesanteur, voire petits bonhommes verts, et pas campagne auvergnate, rond-point ou EHPAD.
Le frère d'Elsa est porté disparu dans l'espace, mais que ce passe-t-il pendant ce temps sur terre ?
Film de science fiction, Pendant ce temps sur terre est, d'après mon interprétation, un film avant tout contemplatif. On contemple le personnage d'Elsa, on contemple des paysages à travers une ambiance mystérieuse instauré grâce à la superbe BO et aux plans agréables, on contemple l'être humain.
Mais ça ne tourne jamais à l'action. Malgré une situation dramatique, la détresse du personnage n'est pas dans la panique et dans la violence, mais dans la philosophie et la déprime.
J'ai trouvé cela très intéressant, et en repensant à tout le film, profondément triste et touchant.
J'ai passé un moment agréable, les échos de la forêt résonne encore dans ma tête.
Très joli film. La BO signée Dan Levy est remarquable, mais ne donne pas une identité forte au film, contrairement au précédent long-métrage du réalisateur : J’ai perdu mon corps. Une science fiction trait abstraite et brumeuse dans laquelle on se laisse porter.
Film vu en avant première pendant le festival du cinéma d'Alès Itinerances. Film qui se laisse découvrir, des subtilités nous permettent d'imaginer dans quelle réalité les personnages se trouvent. Une histoire d'amour entre frère et sœur qui nous emporte à leur découverte .
Très attendu après ses débuts avec J'ai perdu mon corps, le premier long-métrage de Jérémy Clapin en prises de vues réelles (quoique, pas totalement) reste dans une veine ouvertement fantastique. L'histoire ressemble un peu à certaines de celles développées dans La quatrième dimension, voire, pour les amateurs, dans le très fameux Les Envahisseurs, mais pas avec les mêmes visées. Et puis, n'est pas David Vincent qui veut car la jeune femme en deuil qui prend sa suite, bien malgré elle, dans Pendant ce temps sur terre, n'a pas sa hargne ni sa volonté. Plutôt qu'un film inabouti et frustrant, eu égard à son point de départ,, Jérémy Clapin aurait pu écrire une BD qui aurait sans doute donné plus d'impact au côté mystérieux du récit. Le film s'appuie sur certains effets sonores mais reste visuellement bien trop sage pour susciter une véritable exaltation. Quant à l'émotion, en dépit du sujet et du dilemme posée à son héroïne, elle ne transparaît presque jamais. Si Pendant ce temps sur terre n'est jamais fastidieux, c'est parce que le suspense y est bien présent et que l'on est en droit d'espérer un dénouement de l'ordre du grandiose. Las, c'est une vraie déception, il se révèle non seulement énigmatique mais aussi sans aucun relief.
Ce film est atypique avec un mélange de réel et de rève. La réalisation est soignée avec une bonne bande son et l’insertion judicieuse de séquences d’animation, spécialité de ce réalisateur. L’histoire de cette jeune fille qui vit le deuil et le souvenir de son frère spationaute disparu en mission et qui cherche à continuer de correspondre avec lui est assez particulière. J’ai personnellement moyennement apprécié ce film qui oscille entre le réel et le fantastique.