Keiko vit dans les faubourgs de Tokyo où elle s’entraîne avec acharnement à la boxe. Sourde, c’est avec son corps qu’elle s’exprime. Mais au moment où sa carrière prend son envol, elle décide de tout arrêter…
Le film vaut l'originalité de son sujet mais je dois avouer m'être fermement ennuyé pendant la projection. Le manque de dialogue (qui se comprend vu le sujet) et l'électro cardiogramme plat du récit ne m'ont pas cueilli comme d'autres films japonais.
Il semblerait que le réalisateur soit totalement passé à côté de son film. Le scénario est creux. La boxe et la surdité ne sont pas les propos du film. On ne comprend pas ce que le réalisateur souhaite raconter, montrer. Ce film est adapté d'un livre qui lui-même est inspiré d'une histoire vraie. Donc, le réalisateur avait déjà une base et il n'en a rien fait. Décevant
La beauté du geste exprime avec une belle poignée de réalisme l’histoire vraie d’une boxeuse professionnelle, sourde et talentueuse. Sur un ton subtil, le film nous conduit dans le combat inspirant qu’est la vie de Keiko dont l’handicap n’est pas synonyme de faiblesse.
En mettant en valeur les bruits du quotidien qui servent presque de bande-son, Sho Miyake met en scène le train de vie mouvementé mais quasiment silencieux de Keiko. Persévérance, volonté et détermination ressortent des scènes d’entraînement qui restent pleinement réalistes et crédibles.
Sans ajouter d’artifice à son scénario, Sho Miyake crée un sentiment de proximité entre son héroïne et le public qui développe alors une véritable empathie pour Keiko.
Dialogues courts et simples, images éloquentes, regards parlants… le réalisateur maintient une force de tranquillité dans son film qui se mêle à une vive énergie de la part de Keiko pour former un ensemble parfaitement équilibré.
Le film s’achève malheureusement sur une note floue qui mène vers l’incompréhension… cette fin qui manque de clarté entache un peu le scénario pourtant bien écrit sur presque toute sa longueur.
"La Beauté du geste" inspirée de la vie de Keiko Ogasawara est un drame japonais moyen dans l'ensemble. En effet en dépit d'un scénario assez minimaliste et redondant, le film doit beaucoup à la performance de Yukino Kishii dans la peau de la boxeuse Keiko Ogasawara dans une œuvre sensible et assez réaliste dans la relation entre une sportive et son mentor en fin de partie.
Non mais allô quoi !! Ce film est vide du début à la fin....ok les acteurs sont bons mais y a rien...on attend un truc qui viendra jamais.......à mi chemin on s'en rend compte....on attend juste la fin pour sortir...... J'ai payé 7 euro pour un film que j'aurai zappé en dix secondes sur arte.... Restez chez vous...... vraiment...........
Portrait (tout de même très superficiel), d'une jeune femme de chambre d'un hôtel de Tokyo, sourde, qui s'adonne parallèlement à la boxe anglaise en catégorie professionnelle.
Si " la beauté du geste" présente des qualités de mise en scène indéniable, on peut regretter un scénario très mince qui a pour corollaire de laisser le film au stade descriptif.
Certes, le sens de l'abnégation et de courage du personnage principal est remarquable, mais la mise en perspective de ce qu'on nous montre est trop ( étonnamment) absente pour susciter mon adhésion.
Du bon cinéma certainement, mais qui m'en touche une sans faire bouger l'autre. Volontairement morne et taiseux, sans doute pour faire mieux ressortir les rares sourires au milieu de cette misère humaine, mais je suis assez peu réceptif à ces mises en scène de la pudeur émotionnelle et du sépulcral quotidien.
Film passablement ennuyeux. On assiste à des entraînement et des matchs de boxe. Tout est triste et ennuyeux dans ce film. Le presonnage principal, qui ne sourit jamais, qui n'a d'ailleurs aucune expression sur son visage, quand il n'est pas tuméfié. Sa vie, même avec sa passion, même quand elle est avec ses amies sourdes/ muettes, qui, elles sont joyeuses, est d'un ennui total. Le film tourne autour de deux ou trois personnages sans grand intérêt. L'environnement est terne et déprimant: la ville, le abords du fleuve, la salle de boxe. Pas grand chose ne se passe. Et le spectateur attend que cela se passe. J'aime beaucoup les films japonais d'habitude, mais là, je reste sur ma faim.
La Beauté du geste est une véritable exploration du déterminisme à travers le prisme du magnifique parcours de vie inspirant de la boxeuse Keiko Ogasawara. En luttant contre les limites imposées par son handicap, Keiko embrasse la puissance libératrice de la boxe, transformant la violence de ses coups en un moyen de combattre la violence de son handicap. Le sport se révèle être un formidable catalyseur pour abattre les barrières du handicap, démontrant que la détermination et l'effort peuvent transcender les obstacles les plus difficiles. Ce drame se distingue en tant qu'œuvre d'apprentissage profond plutôt que de se limiter au genre du film sportif conventionnel. Ici, l'enjeu central ne réside pas uniquement dans l'atteinte d'une victoire sur le plan sportif, mais plutôt dans la conquête d'une victoire personnelle.
Ce film nous offre l'atmosphère épurée du cinéma nippon où chaque élément est soigneusement agencé. Le réalisateur Sho Miyake fait preuve d'une décision audacieuse en optant pour le format 16 mm, une approche qui s'aligne harmonieusement avec le thème. Cette esthétique délicate contraste avec l'effervescence de la salle de boxe. Le rythme calme du récit se distingue de manière saisissante de l'énergie dynamique qui règne sur le ring. L'aspect sonore mérite également un éloge particulier, car il constitue une réussite à part entière. En renonçant à une bande sonore conventionnelle, le film se concentre sur les bruits distincts de chaque élément. Cette décision immersive semble être une manière de mettre en relief les limites qui entravent la protagoniste pour encore plus l’appuyer dans sa quête.
L'éblouissante prestation de Yukino Kishii ne passe pas inaperçue. L'actrice réussit à tisser une connexion palpable entre son interprétation et le développement subtil de son rôle. L'apogée du personnage est d'autant plus admirable car celle-ci est poussée au bout de ses limites. Cependant, c'est dans la conclusion que réside la magie énigmatique de ce film. La fin, d'une manière étrange, laisse un arrière-goût comme si l'on avait été plongé dans un rêve envoûtant, pour ensuite nous ramener brusquement à la réalité.
Lire d'autres critiques ici : https://doisjelevoir.com/
On s’ennuie ferme. Le scénario aurait pu être captivant si le réalisateur avait réussi à exprimer à l’écran le réel ressenti des deux principaux protagonistes : la jeune boxeuse courageuse mais indécise et le vieux patron du club de boxe : tous deux victimes de terribles handicaps. Mais le résultat est râté. La boxeuse qui paraît évanescente avec les bras d’une brindille apparaît bien peu crédible en boxeuse professionnelle. Bref, au final, on ne ressent pas grand chose, peu d’émotions, rien que du néant, des banalités de situations de la vie courante de sportifs de seconde division dans la mégapole Tokyoïte pour le coup bien peu mise en valeur. On s’ennuie jusqu’à la fin. Dommage.
Porteur du titre international de Small, slow but steady (Petite, lente mais constante), La beauté du geste s'inspire de l’autobiographie de Keiko Ogasawara, première femme malentendante à obtenir une licence professionnelle de boxe au Japon. Le sixième long-métrage de Shô Miyake, réalisateur encore inconnu en France, dresse le portrait d'une jeune femme qui ne s'épanouit que dans l'environnement chaleureux du gymnase où elle répète ses gammes, comme une danseuse (l'influence que revendique le cinéaste est celle de Tous en scène de Vincente Minnelli). La beauté du geste ne cherche absolument pas à retrouver la flamboyance habituelle des films de boxe (les combats y ont peu de place) et seul l'inégalable Nous avons gagné ce soir de Robert Wise pourrait être évoqué, de manière lointaine, pour sa tonalité réaliste et mélancolique. Miyake traite le malaise et l'isolement de Keiko dans sa vie quotidienne, au sein du monde des entendants et des bruits de Tokyo, d'une manière sobre, sans chercher à les rendre tragiques ou romanesques. Le film ne fait que suggérer les états d'âme de son héroïne, manque sans doute un peu d'étoffe et d'intensité et frustre quant à la place accordée aux autres personnages, mais le résultat s'avère touchant et sensible, comme une douleur (douceur) sourde. Le jeu remarquable de Yukino Kishii n'est pas pour rien dans l'attachement que Keiko nous inspire au fil des minutes..
Film sensible qui repose entièrement sur notre propre interprétation des gestes et des images, La Beauté Du Geste peut donner l'impression de se traîner en longueur mais c'est en fait pour mieux nous happer par l'émotion de ce récit sur l'handicap et la solitude. Une nouvelle référence dans le film de boxe qui se démarque totalement des classiques américains du genre pour nous mettre un uppercut en plein cœur. [Lire la critique complète sur FreakinGeek.com]