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    La Beauté du geste
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    3,4
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    45 critiques spectateurs

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    Math719
    Math719

    191 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 septembre 2023
    Très lent et sans vraiment intérêt on passe trop de temps avec cette boxeuse, qui essaye de percer dans le domaine. Son handicap complique également les choses, et ce film plutôt lugubre et négatif est un peu décevant..
    Yves G.
    Yves G.

    1 507 abonnés 3 527 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 septembre 2023
    Keiko est sourde et quasiment muette. Mais elle a su dépasser son handicap pour vivre sa passion et devenir boxeuse professionnelle. Elle s’entraîne dans un petit club fatigué de la banlieue de Tokyo au bord de la faillite.

    "La Beauté du geste" s’inspire librement de l’autobiographie de Keiko Ogasawara, une boxeuse poids plume malentendante. La publicité du film promet la rencontre entre "Million Dollar Baby" (le film à succès de Clint Eastwood sur une jeune boxeuse interprétée par Hillary Swank, Oscar 2005 de la meilleure actrice) et Ozu. C’est un joli slogan prompt à attirer les cinéphiles de tous poils… mais hélas un peu mensonger.

    Certes "La Beauté du geste" contient quelques belles idées. La première est de rompre avec la narration codifiée des films de boxe façon "Rocky" qui raconte ad nauseam le parcours plein d’abnégation d’un boxeur anonyme qui, à force de sacrifices, parviendra dans la dernière scène à triompher de son adversaire et à décrocher le trophée tant convoité. Ce n’est pas cette histoire-là, ascensionnelle, que raconte "La Beauté du geste", mais plutôt celle, étonnamment mélancolique, du spleen qui prend Keiko alors qu’elle est devenue professionnelle et que l’envie la taraude de raccrocher les gants.
    Autre belle idée : celle d’avoir montré les difficultés quotidiennes d’un sourd muet à communiquer et à comprendre les paroles de ses interlocuteurs, surtout si leur bouche est cachée sous un masque FFP2, COVID oblige. (Je me demande ce que serait un film tourné entièrement du point de vue du héros sourd, c’est-à-dire sans aucun son. Serait-il compréhensible ?? le réalisateur devrait-il recourir à des sous-titres ? ou pourrait-il s’en passer ? En tous cas, ce serait sacrément intéressant… je ferme la parenthèse).

    Mais ces belles idées mises à part, "La Beauté du geste" souffre d’un défaut rédhibitoire : son absence de scénario. Il ne s’y passe rien, ou pas grand chose de surprenant. Des personnages secondaires (le frère guitariste), des histoires parallèles (le travail alimentaire que Keiko assure dans un grand hôtel avec un collègue maladroit) peinent à combler le vide d’une histoire qui n’avance pas.
    mat niro
    mat niro

    362 abonnés 1 842 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2023
    Ce film s'inspirant de la boxeuse japonaise Keiko Ogasawara ressemble à une oeuvre contemplative plus qu'un hommage au noble art. Tourné pendant la pandémie, on retrouve des dialogues assez limités du fait de la surdité de notre héroïne. Quant aux combats et à l'entrainement dans la vétuste salle de boxe, cela donne un rendu assez laborieux. Ce portrait de femme n'accouche pas de la grâce attendue, hormis lorsque celle-ci se rapproche de son entraîneur malade. Pour le reste, ça s'étire beaucoup en longueurs, et c'est parfois ennuyeux malgré la qualité de la photographie.
    Zebrakelo
    Zebrakelo

    7 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 septembre 2023
    On peut comprendre la conception d'un presque vide avec les bruits environnants mais peu de paroles, afin de suivre notre protagoniste, mais là ça en devient trop mou et le tout manque de vivacité, ce qui fait somnoler...
    Les personnages se veulent touchants mais les actrices/acteurs ne sont pas assez bons pour l'être et la compassion n'arrive pas. L'idée est bonne mais il manque beaucoup d'éléments pour qu'on accroche : même l'image pleine de bruit (plus que d'en le film) est pauvre, peut-être un film d'essai qui en amènera d'autres plus qualitatifs ?
    Redzing
    Redzing

    1 157 abonnés 4 499 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 février 2024
    On l'aura rapidement compris au cours du visionnage, il ne s'agit pas ici d'un drame sportif, mais d'un drame sur le handicap. Keiko est sourde-muette, et combat en permanence la solitude, les problèmes de communication divers, la frustration de ne pas pouvoir parler. En prime, dans un environnement covid où tout le monde porte un masque !
    Pour se défouler, elle est boxeuse semi-professionnel, mais la retraite du directeur de sa salle de sport va lui faire perdre sa motivation.
    Des thématiques pas inintéressantes, mais je dirai que le film traîne en longueurs. Déjà, le parti pris est très (trop ?) sobre. Pas de musique, une lumière qui parait naturelle, et un grain qui semble provenir d'un film à petit budget des années 90. Des personnages secondaires peu voire pas développés. Et une trame principale finalement simple.
    Restent la protagoniste touchante (convaincante Yukino Kishii), et la représentation pertinente de la surdité.
    islander29
    islander29

    879 abonnés 2 381 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2023
    Un film émouvant globalement, dans la grande tradition du cinéma japonais, Ozu aurait pu le faire, s’il avait vécu dans les années 2020….C’est une peinture sociale, un plaidoyer pour la défense des mal entendant, une peinture
    raffinée et sensible, prenant subtilement la défense d’une certaine classe sociale modeste, celle des boxeurs…Beaucoup de scènes de boxe, donc, un scénario intéressant et nouveau, les films de boxe aux USA sont cultissime… Celui-ci a peut être marqué les esprits japonais, il n’est pas anodin, discret devant la caméra, comme pourrait l’être un Jim Jarmusch…..C’est un cinéma de références, à la fois généreux et exotique, et qui je pense mérite le déplacement…J’ai apprécié….
    rvrichou
    rvrichou

    103 abonnés 439 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2023
    Un film sur la boxe ? Pas que! Il est question de l engagement, de la persévérance, des échecs autant que des victoires remportées certes sur un ring mais dans le vie en général. Un film inattendu aussi minimaliste que grandiose où la boxe est aussi exigeante et gracieuse que la danse.
    Arthus27
    Arthus27

    97 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 septembre 2023
    La Beauté du Geste se veut épuré au maximum afin d'offrir une expérience sensorielle au plus proche de son personnage. Malheureusement le film n'offre aucun point d'accroche tant son histoire est vide et sans enjeux. Il en va de même pour la caractérisation de son personnage principal, totalement absente, empêchant ainsi toute empathie.
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    139 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2023
    3 étoiles pour l'épaisseur des images , la densité des personnages. Mais difficile quand même de rentrer dans ce film , difficile de percer la psychologie des personnages. J'avoue m'être ennuyée .
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    85 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2023

            Encore un beau film lent et intrigant, très original par son sujet, et qui décrit aussi un être enfermé dans sa solitude. Keiko (Yukino Kishi) est déficiente auditive: en clair: elle est quasiment sourde. Elle ne parle donc pas -tout au plus peut-elle dire "oui" Et sa passion, c'est la boxe. Elle a déjà gagné des combats; elle a pu passer pro. Elle vit avec son jeune frère, avec qui elle n'a pas grand chose en commun; la mère, qui habite en province, désapprouve complètement le choix de Keiko. Il est vrai que c'est un choix dangereux: elle n'entend ni le gong, ni les indications de l'arbitre, ni  les conseils du coach. Nonobstant.... elle gagne!
            Pour vivre, elle est femme de chambre dans un grand hôtel. Pas malheureuse d'ailleurs: ses collègues sont gentils, l'une d'elles a même appris la langue des signes, et ils sont très admiratifs des  résultats sportifs de Keiko. Mais non: sa vie, sa seule vie, c'est cette salle de boxe dirigé par un monsieur âgé, paternel (Tomokazu Miura) -et en mauvaise santé. En très mauvaise santé, même, on le verra à la fin.
            Dans son cahier, elle note tout, jour après jour: ses entrainements (qui commencent tous au petit matin par dix kilomètres de course), ses observations sur elle même... Sa présence ne sert pas la salle: des garçons s'en vont car ils trouvent qu'il n'y en a que pour elle...  Mais le directeur doit vraiment cesser son activité; il en va de sa survie; et la salle doit fermer; son coach (Masaki Miura) essaye de lui trouver un point de chute. Mais pour Keiko c'est son monde qui s'effondre: ce monde à elle, ce monde construit où son handicap avait trouvé sa place... Quel beau personnage....
            C'est un film sans aucune musique, et avec extrêmement peu de dialogues. C'est un film dont la bande son est essentiellement composée de bruits, ces bruits qui sont inaccessibles à Keiko. Le choc des pieds qui frappent le sol, le choc des poings, le vacarme incessant des trains qui défilent le long du fleuve aux bords duquel Keiko va s'entrainer. Un film qui se passe intégralement dans une salle de boxe et où il y a même pas De Niro? Oui mais.... où le sport est filmé comme une chorégraphie: pensez au titre! Les pieds dansent, les épaules se déroulent.... Ce que cherche Keiko: le geste harmonieux, le  geste parfait.... Yukino Kishi est une actrice extrêmement attachante, intensément expressive, dont le visage peut être absolument terne, puis rayonnant...
    Ce que cherche Keiko: le geste harmonieux, le  geste parfait....et c'est cette quête qui donne du sens à sa vie.  . A noter que le film s'inspire d'une boxeuse ayant réellement existé, Keiko Ogasawara.

    Peter Franckson
    Peter Franckson

    57 abonnés 1 171 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juillet 2024
    Les films sur la boxe, sport de bourrins, sont légion, de « Nous avons gagné ce soir » (1949) de Robert Wise à « Million dollars Baby » (2004) de Clint Eastwood et en passant par « Raging Bull » (1980) de Martin Scorsese. Ici, le fait que la boxeuse soit sourde [adaptation de l’autobiographie de Keiko Ogasawara, « Ne te laisse pas battre » (2011)] n’apporte pas grand-chose, d’autant que la trame narrative n’est pas passionnante (vie sociale de Keiko, qui est aussi femme de ménage, réduite à son entraineur et à son frère), associée aux faibles enjeux dramatiques ( spoiler: athérosclérose du directeur du club de boxe, sans enfants, entrainant la fermeture du club pendant la pandémie-de CoVid-19 en 2020 et 2021
    ). Un court métrage aurait suffi.
    Patricia D.
    Patricia D.

    77 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2023
    Keiko est sourde de naissance. Elle habite dans les faubourgs de Tokyo et gagne sa vie comme femme de chambre dans un hôtel. Sur son temps libre, elle pratique assidûment la boxe, une activité où elle se sent bien et qui lui permet de s'exprimer. Mais le président du club où elle s'entraîne a des problèmes de santé et le club, l'un des plus anciens de Tokyo, va bientôt fermer...
    La forme du film épouse bien son sujet. Minimaliste, il comporte peu de dialogues et l'expression des corps et des visages tient une place importante. La solitude et l'isolement de Keiko sont bien rendus au milieu des paysages fourmillants et bruyants de la ville. Yukino Kishii exprime avec sensibilité la mélancolie, parfois la tristesse, de la boxeuse qu'elle interprète.
    Un film délicat et tout en finesse.
    tyrionFL
    tyrionFL

    22 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 octobre 2023
    La beauté du geste a quelque chose d'unique.
    D'abord bien sur dans sa thématique, venant d'une véritable expérience, l'histoire d'une boxeuse pro, talentueuse et courageuse, atteinte de surdité.
    Mais surtout sur le format hybride du film, à la fois fiction et documentaire, de part le fait d'adapter une autobiographie mais à l'époque du COVID, le livre original datant de 2012, mais de garder cet aspect documentaire tant dans la réalisation que dans l'ambiance sonore.
    L'ensemble du film étant, non pas silencieux, mais discret et uniquement accompagné, très rarement, d'une musique diégétique.

    Ainsi, la beauté du geste est à la fois immersif et cathartique, nous faisant suivre au plus près la vie de Keiko qui est une boxeuse accomplie mais qui doute.
    A la fois bien entourée et esseulée, ayant à la fois des objectifs mais étant aussi accoutumée à sa routine monotone.
    Le film de Sho Miyake se veut donc très terre à terre afin d'affiner la psychologie d'une femme, bien plus qu'un personnage, tentant de s'accomoder à son environnement notamment en montrant sa force et sa maitrise à travers la boxe.
    Car le long-métrage traite bien entendu des difficultés de communication et de compréhension du fait d'être sourde, surtout dans un monde où tout le monde est tenu de porter un masque, tant visuellement que métaphoriquement.
    Car être sourde dans le monde du sport c'est aussi faire face à une certaine hypocrisie et une certaine discrimination, et ce, malgré une certaine expérience.

    La beauté du geste est donc un film subtil et profond qui garde la pudeur, très japonaise à n'en pas douter, de ne pas trancher la question sur l'état final de Keiko ainsi que sur le choix de son destin...
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    233 abonnés 1 023 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 septembre 2023
    Keiko est une jeune femme non entendante, qui travaille le jour dans un hôtel en tant que femme de chambre et qui le soir s’entraîne dans son club de boxe. Elle développe avec son coach une relation de confiance privilégié qui va la pousser au plus haut. Une histoire touchante bien qu’un peu légère…
    Djifunk
    Djifunk

    32 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2023
    Une belle histoire sans excès de pathos qui suit un parcours torturé. l absence de musique sert le côté combat quotidien. La fin laisse sur sa faim.
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