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Votre avis sur The Pod Generation ?
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Une fable d’anticipation originale et intéressante sur le papier, mais au final bcp trop terne et manquant de rythme.
Audrey L
Et si les femmes n'avaient plus besoin de grossesse pour avoir un enfant ? Et si la science était assez avancée pour créer des bébés via des œufs high-tech ? The Pod Generation nous pose quelques questions de morale avec son concept étonnant (est-ce que tout cela n'est pas trop artificiel, trop manipulable, eugéniste, quand on parle de la vie d'un humain ? Quel impact cela aurait sur les chiffres d'adoption ? Et en même temps, cela permettrait aux femmes de ne pas souffrir pendant des mois, voire de ne plus décéder sur la table d'accouchement - car oui, la mort en couche arrive encore aujourd'hui, plus qu'on ne le croit -, permettrai à certains stériles ou du même sexe d'avoir un enfant sans avoir à faire appel aux mères porteuses... Etc, le débat est ouvert, à vous de faire votre opinion), mais n'égratigne que la surface. Toutes les questions que l'on vient de mentionner, le film ne les pose pas, c'est au spectateur à combler les trous, à extrapoler, pour réfléchir à cette invention. De même, il grossit le trait de l'artificialité pour pouvoir faire passer son message avec un certain cynisme, mais pourra ressembler à certains moments à une comédie simplette (le rapport aux végétaux est exagérément tourné en ridicule - c'est tout juste si les personnages ne sont pas effrayés par une feuille verte -, il y a ces espèces de gros yeux "Big Brother" qui observent les gens en permanence et remplacent les psys, il y a le personnage du mari, ce "vieux dinosaure" qui semble juste être un portrait de nos valeurs actuelles). Autant le dire de suite, l'aspect comique ne fonctionne qu'à moitié, car le film a le postérieur entre deux chaises, mélangeant maladroitement pamphlet contre l'eugénisme et super-artificialité, et essayant quand même de rester léger et drôle. The Pod Generation essaie d'être une satire futuriste, mais survole trop les questions éthiques qu'il faudrait poser, et ne pousse pas à fond ses notes d'humour, dommage. Vraiment dommage, car Emilia Clarke y est brillante (on lit les doutes et pensées de son personnage comme dans un livre ouvert, le jeu de l'actrice étant très efficace), son partenaire Chiwetel Ejiofor (Twelve Years A Slave) est excellent aussi, le rythme se tient très bien, et les pistes (pas suivies) de réflexion restent de bons points de départ si l'on veut questionner ce concept original. Prenez le temps (mais pas neuf mois) de faire naître cette réflexion.
Un film d'anticipation troublant par sa crédibilité, nous ne sommes passion de vivre avec de telles technologies. Les questions sur l'avenir de l'humanité nous turlupine durant le visionnage, ce permet de nous faire passer le temps lorsque l'oeuvre devient un peu longuette. Les tons pastels de la photographie adoucit le propos et le jeu outrancier de l'actrice ( elle joue très des sourcils, les faisant gigoter dans tous les sens comme personne ). Un film qui aurait pu / du aller plus loin dans le malaise et l'inconfort.
Un postulat de départ aux allures de Black Mirror, nous entraîne dans une société futuriste aseptisée où l'on peut concevoir un enfant artificiellement et où notre rapport à la nature est désuet.
Une réflexion intéressante pas si loin de notre monde actuel mais qui pêche dans son rythme. Néanmoins, cette fable propose une critique passionnante sur notre rapport à la technologie, notre quête insatiable de performance et ses dérives capitaliste.
Une réflexion intéressante pas si loin de notre monde actuel mais qui pêche dans son rythme. Néanmoins, cette fable propose une critique passionnante sur notre rapport à la technologie, notre quête insatiable de performance et ses dérives capitaliste.
La réalisation est assez neutre mais la photographie est assez esthétique ce qui sauve le visuel. Je ne savais pas si je devais m'attendre à de la SF ou de la comédie romantique, le dénouement très attendu de la douce intrigue prouve qu'il s'agit bien d'une comédie romantique avec un background futuriste. De ce fait, pour moi, c'est un ratage. Le sujet est bon et il aurait pu être bien mieux servit avec une ligne SF dure, avec une intrigue plus poussée concernant la société de contrôle et un clivage plus profond du contraste nature vs artificiel. J'aurai donc préféré un David Cronenberg aux manettes qu'une Sophie Barthes.
Amateur de black mirror, ce film d’anticipation est fait pour vous. La technologie omniprésente grignote la nature petit à petit sans prise de conscience de la majorité.
Cynique et flippant.
Cynique et flippant.
Une très bonne comédie qui pose des questions de fond sur l'avenir de l'humanité. Un excellent film de science-fiction drôle et glaçant. Une réflexion moderne et édifiante sur la maternité.
Et si « The Pod Generation » était, contrairement aux apparences, un film féministe ?!
Non, je ne provoque pas.
Si l’ectogenèse était accessible à toutes les femmes, n’y aurait-il plus de femmes enceintes ?
« Tu enfanteras dans la douleur » avait promis Dieu à Eve. Seulement, l’homme invente la péridurale pour épargner la femme d’accoucher dans la douleur (quand c’est possible !).
Toutefois, il est vrai que cette douleur est bien la seule sensation vite oubliée après l’arrivée du bébé.
Donc, si toutes les femmes « pratiquaient » l’ectogenèse, non seulement elles éviteraient les douleurs de l’enfantement, mais en amont, les nausées, la fatigue, le risque des fausses couches.
En soi l’ectogenèse pourrait être considéré comme un progrès pour les femmes.
Voilà pourquoi je pense que « The Pod Generation » est un film féministe.
Ce film pense aux femmes.
Et aux dirigeants d’entreprises !
Eh oui, « The Pod Generation » profite aussi (et surtout !) aux entreprises car cela évite à leurs employées un congé maternité.
Si l’entreprise où exerce Rachel (Emilia Clarke) se propose de participer financièrement aux frais d’une procréation artificielle connectée, c’est pour éviter une interruption d’activité professionnelle.
En soi ce nouveau marché de la santé profite aux deux parties : entreprise et femme.
En tout cas, c’est ainsi que j’ai perçu le film de Sophie Barthes. Elle ne semble pas vraiment prendre partie.
Le récit de cette science-fiction n’est ni optimiste ni pessimiste. L’atmosphère est apaisée, aseptisée et l’aspérité qui se manifeste en fin de film ne me convainc pas totalement tant elle est bénigne.
« The Pod Generation » n’est pas désagréable mais manque de caractère.
Non, je ne provoque pas.
Si l’ectogenèse était accessible à toutes les femmes, n’y aurait-il plus de femmes enceintes ?
« Tu enfanteras dans la douleur » avait promis Dieu à Eve. Seulement, l’homme invente la péridurale pour épargner la femme d’accoucher dans la douleur (quand c’est possible !).
Toutefois, il est vrai que cette douleur est bien la seule sensation vite oubliée après l’arrivée du bébé.
Donc, si toutes les femmes « pratiquaient » l’ectogenèse, non seulement elles éviteraient les douleurs de l’enfantement, mais en amont, les nausées, la fatigue, le risque des fausses couches.
En soi l’ectogenèse pourrait être considéré comme un progrès pour les femmes.
Voilà pourquoi je pense que « The Pod Generation » est un film féministe.
Ce film pense aux femmes.
Et aux dirigeants d’entreprises !
Eh oui, « The Pod Generation » profite aussi (et surtout !) aux entreprises car cela évite à leurs employées un congé maternité.
Si l’entreprise où exerce Rachel (Emilia Clarke) se propose de participer financièrement aux frais d’une procréation artificielle connectée, c’est pour éviter une interruption d’activité professionnelle.
En soi ce nouveau marché de la santé profite aux deux parties : entreprise et femme.
En tout cas, c’est ainsi que j’ai perçu le film de Sophie Barthes. Elle ne semble pas vraiment prendre partie.
Le récit de cette science-fiction n’est ni optimiste ni pessimiste. L’atmosphère est apaisée, aseptisée et l’aspérité qui se manifeste en fin de film ne me convainc pas totalement tant elle est bénigne.
« The Pod Generation » n’est pas désagréable mais manque de caractère.
Un humour assez grinçant pour ce film futuriste pas si difficile à imaginer ni même à envisager. En revanche, si le film pose de bonnes questions, il peine à dépasser le statut de film concept, la faute à un faux rythme et une ambiance étrange, lumière blafarde et distorsions sonores.
Le sujet etait interessant et bien évidemment d’actualité, mais malheureusement la mise en scène sans relief, donne au final un film assez plat et guère passionnant…
Fable écolo lourdingue dans son message anti-techno, heureusement pimentée d'humour et soutenue par les deux acteurs sympathiques. Fin un peu bâclée.
Le monde dirigé par l'Intelligence Artificielle, voilà une préoccupation qui est bien d'aujourd'hui. Le progrès , la science au service de l'humain à l'en faire s'éloigner de sa véritable origine: La Nature. Une musique agaçante, une histoire trop molle, des images trop soignées. Et ces dialogues pédagogues qui semblent tout droit sortir d'une revue technique! J'espère qu'on ne s'exprimera pas ainsi dans le futur. Ce sujet pompeusement traité de la procréation alternative hors utérus est tout de même fort intéressant. Ma note sera de 2.69 sur 5. Pour ce côté futuriste vers lequel tend l'humanité avec toutes ces questions qu'on se pose quand il est trop tard.
excellent, c'est exactement comme ça que ça va se passer, un utérus artificiel - et exactement pour les raisons données dans le film, les femmes veulent se consacrer à leur travail, préserver leur corps, et l'intelligence artificielle permettra cette évolution - chaque réplique du film est calculée, le jeu des acteurs est impeccable, on n'est pas loin du chef-d'oeuvre - en tout cas, c'en est un au sens anticipation - vision choquante de l'avenir pour la plupart des gens, d'où la note moyenne attribuée au film - mais il vaut le coup !
Je suis fan d'Emilia. C'est mon actrice préférée.
Je trouve qu'elle anime parfaitement ce film futuriste crédible sans effets spéciaux démesurés.
J'ai passé un agréable moment.
Je trouve qu'elle anime parfaitement ce film futuriste crédible sans effets spéciaux démesurés.
J'ai passé un agréable moment.
Redzing
"The Pod Generation" commence comme un épisode de "Black Mirror", en version gentillette. On découvre peu à peu ce futur proche relativement plausible. Où les IA ont pénétré allègrement le monde du travail. Où les humains se sont déconnectés de la nature. Et surtout, où les femmes ambitieuses et reconnues par leur hiérarchie peuvent ne pas subir leur grossesse. Leur embryon grandissant dans un pod connecté, permettant à madame de travailler à temps plein.
Beaucoup d'idées pertinentes au départ, donc. Et une mise en place posée. Avec des décors travaillés, et un bon tandem d'acteurs : Emilia Clarke et Chiwetel Ejiofor.
Cependant, arrivé à la seconde moitié, le récit devient plus ou moins stérile, abandonnant ses promesses. On revient à un film lambda sur la parentalité, qui tourne un peu en rond. Jusqu'à une résolution trop rapide.
Finalement, Sophie Barthes aurait peut-être gagné à se limiter à un moyen-métrage ? Là encore, la comparaison avec la série "Black Mirror" est sensée...
Beaucoup d'idées pertinentes au départ, donc. Et une mise en place posée. Avec des décors travaillés, et un bon tandem d'acteurs : Emilia Clarke et Chiwetel Ejiofor.
Cependant, arrivé à la seconde moitié, le récit devient plus ou moins stérile, abandonnant ses promesses. On revient à un film lambda sur la parentalité, qui tourne un peu en rond. Jusqu'à une résolution trop rapide.
Finalement, Sophie Barthes aurait peut-être gagné à se limiter à un moyen-métrage ? Là encore, la comparaison avec la série "Black Mirror" est sensée...
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