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Nicolas
3 abonnés
30 critiques
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2,0
Publiée le 28 octobre 2023
Bonne idée de départ, d'ailleurs c'est une technologie qui semble cohérente et qui pourrait être créée un jour ( si toutefois les problèmes e bioéthique sont dépassés). Par contre le film est mou et n'a pas le sens du rythme. Il oscille entre sf et comédie mais le côté comédie ne fait jamais vraiment rire. Et on s'ennuie pas mal durant le film.
1H45 de parlotte. Pas de scénario, un ennui terrible, je me suis assoupie en plein milieu de film mais je n'ai rien raté. Je n'ai pas compris le sens de ce film.
Ce film semble être un épisode de Black Mirror pour le cinéma tant la thémattique et l'exécution pince sans rire du sujet fait penser à la série culte. J'avoue que j'ai apprécié cette histoire assez crédible pour sembler réaliste. Emilia Clarke y trouve un de ses meilleurs rôles et Chiwetel Ejiofor découvert dans " 12 years a slave" est tout aussi bon à l'écran. J'ai passé un bon moment
j'ai bien aimé le concept le faite dans le futur de concevoir un bébé dans un pod au lieu de le faire naturellement on se retrouve dans une intelligence artificielle la psychologue qui est u ne AI les personnages sont guidés tout au long de la journée par une voie les acteurs jouent bien j'aime bien ces deux acteurs par contre pour la grossesse laissons la nature faire c'est à dire aux femmes même si c'est vrai que c'est pas facile de porter une grosse mais au final ça vaut le coup mais le film mérite d'être vu pour avoir une idée sur le sujet.
Pour son troisième long-métrage, Sophie Barthes interroge les limites de l'immixtion de la technologie dans nos vies. Celle qui commence comme une fable douce-amère sur la maternité, où une géniale Emilia Clarke accepte de jouer le jeu de l'intelligence artificielle et de faire porter son enfant dans un Pod, devient une dégringolade conjugale où les tourments freudiens et jungiens ne rodent jamais loin.
"Le bon art de vivre en communauté, c’est avant tout l’art du partage. Ce n’est évidemment pas ce qui prévaut dans cette utopie, où la grande majorité des outils technologiques révolutionnaires ont remplacé les êtres organiques. Cela pointe une certaine déconnexion avec la vie et à la nature. Et ce bouleversement est significatif dans The Pod Generation, car la conception des bébés a trouvé une nouvelle voie, l’ectogenèse. Ce processus de procréation, qui permet le développement de l’embryon et du fœtus dans un utérus artificiel, teste ainsi les limites d’un couple qui appréhende la parentalité."
"Pitch idéal pour un épisode de Black Mirror, l’intelligence artificielle et les nouvelles technologies supplantent les lois de la nature jusqu’au processus de conception, où les enfants du futur naissent dans des pods, œufs qu’une multinationale commercialise auprès des parents souhaitant se soustraire aux inconvénients d’une maternité. Avec un tel produit sur le marché, nous ne sommes pas loin des critères d’une société totalitaire, où une minorité de gens pensent savoir ce qui est bon pour les autres. C’est en tout cas l’angle qu’a retenu la réalisatrice, en évoquant l’écrivain britannique George Orwell."
"Sophie Barthes convoque le féminisme radical, régi par les codes du capitalisme au sein d’une société qui ne jure que par la performance et la compétitivité. Le film serpente entre les caricatures pour mieux émietter des situations révoltantes, comme le fait de ne pas mettre une photo de son enfant au risque d’être cataloguée comme une « mère distraite ». Une initiative des employeurs, afin d’établir des conditions de travail qui poussent les femmes à se conduire comme des hommes."
"L’intelligence artificielle pend à la langue de tout le monde de nos jours. S’il s’agit d’une fiction, la réalité finit souvent par rattraper les problématiques qu’on y présente et l’avertissement de Sophie Barthes n’est certainement pas le dernier. Lorsque l’outil parvient à remplacer nos facultés, c’est une partie de notre humanité que nous perdons. Ce discours de rejet envers la technologie et les intelligences artificielles constitue un socle plutôt encourageant et bienveillant du côté de Blade Runner ou du récent The Creator de Gareth Edwards. A contrario, ce que The Pod Generation souligne avec sa dystopie cynique et comique, c’est que notre hygiène de vie devient de moins en moins compatible avec notre mode de consommation. L’avertissement est pertinent, la pédagogie un peu moins."
Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
"The Pod Generation" est un film dystopique où l'intelligence a pris le pas sur la nature dans un futur proche. Afin d'éviter les contraintes de la grossesse, un géant de la technologie propose aux futurs parents de porter le fœtus dans un "Pod" jusqu'à la naissance. Le couple joué par Emilia Clarke ("Game of Thrones") et Chiwetel Ejiofor ("12 Years a Slave") se prêtent à l'expérience. Si l'intrigue est passionnante, la réalisatrice française ne sait jamais quel ton opter. De séquences comiques au thriller, en passant par la satire et bien sûr la science-fiction, "The Pod Generation" ne fait qu'effleurer ses messages dans la maladresse au lieu de trouver un équilibre qui aurait pu en faire un long-métrage vraiment original.
Un film extrêmement intéressant qui touche avec subtilité et humour pleins de sujets, évidemment la maternité vue de la femme et de l'homme, le rapport à la nature, la merchandisation de la société et l'accaparement des datas
Ce film est très original par le sujet traité. Ce jeune couple aisé de New York opte pour une naissance via une application I.A. financée en partie par l’entreprise de la mère. Et le centre de l’utérus (çà ne s’invente pas) s’occupe de tout et évite ainsi à la mère une grossesse fastidieuse. Le film est bien réalisé et cette fable moderne, agréable à visionner, nous fait réfléchir sur la possible évolution de notre société dans le futur.
Le proche futur, tel qu'imaginé dans The Pod Generation, parait assez vraisemblable, dans un monde aseptisé et hygiéniste où les humains se sont éloignés de la nature et vivent en lien constant avec les intelligences artificielles. L'idée de départ du troisième long-métrage de Sophie Barthes est engageante (une gestation se déroulant dans un œuf connecté) et susceptible d'offrir de multiples pistes narratives. D'où une certaine déception devant un résultat final qui n'exploite que peu de ses potentialités évidentes, ce meilleur des mondes accouchant d'une comédie romantique sans grand relief, malgré une tentative de réflexion sur la parentalité. Les conflits, s'ils existent bien, ne débouchent que sur des interrogations personnelles et ne semblent pas convoquer des questionnements plus larges sur l'évolution d'une société. aux tendances de dictature molle. The Pod Generation tue dans l’œuf les ambitions qu'on pouvait lui prêter, jetant un regard assez neutre sur le triomphe du capitalisme et le règne du bien-être (pour ceux qui peuvent se le payer). Si le film reste relativement agréable à suivre, d'une grande cohérence visuelle et aimablement interprété par Emilia Clarke et Chiwetel Ejiofor, il lui manque beaucoup de mordant et de profondeur pour prétendre à davantage qu'un intérêt poli.
"The Pod Generation" prend place dans un futur proche au sein d'une société d'assistés où tout le monde a adopté un monde de vie où l'intelligence artificielle occupe une très grande place au point où ils ne décident plus grand-chose par eux-mêmes. Une société où rien ne semble naturel et qui semble avoir pris ses distances avec la nature. Si elle n'était pas mentionnée, on pourrait croire qu'elle n'existe pas... Entre spoiler: les bars à oxygène et les personnes qui s'étonnent du fait que l'on puisse manger un fruit directement de son arbre , on dirait bien que ce mode de vie est bien ancré et donc pas nouveau. Le seul qui semble être un citoyen du monde que l'on connait, c'est Alvy, qui est vraiment de la vieille école. Avec sa compagne Rachel, ils ne sont pas d'accord sur tout, mais ils décident d'avoir un enfant en utilisant un POD. Grâce à cette technologie créée pour lutter contre la baisse de la natalité, les femmes peuvent notamment continuer leur carrière. Une grossesse 2.0 avec une application pour tout gérer comme s'ils s'occupaient d'un Tamagotchi pendant 9 mois. Sophie Barthes soulève des questions morales intéressantes et aborde de nombreux sujets tels que la dépendance à la technologie ou encore le lien mère-enfant dans cette situation particulière, mais la réalisatrice reste trop en surface. Pour le coup, c'est un peu stérile... Par contre, l'univers présenté est très sympa avec tous ces « gadgets ». Une belle enveloppe donc pour un film trop lisse avec une dernière partie décevante et un humour pince-sans-rire pas forcément efficace.