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mazou31
98 abonnés
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0,5
Publiée le 21 octobre 2012
Une ca-tas-tro-phe ! Et d’autant plus insupportable que Soderbegh, fort d’autres œuvres nettement meilleures, a voulu faire dans le cérébral et le maniéré. Plans fixes très (trop) rythmés, récurrents à donner la nausée (peut-être voulait-il atteindre le minimum syndical des 1h30 sans se fouler), histoire simpliste et ennuyeuse, violence parodiée (sûrement un message !) touchant au ridicule. Pour faire la bonne mesure dans cette bouillie à chats, un Terence Stamp (déjà très surfait) en congé maladie, l’œil bleu perdu dans la galaxie, la mâchoire bien crispée, et un Peter Fonda, minaudant et faisant de la pub pour son prothésiste… Affligeant, désespérant, déprimant. Ce film réussit à détrôner ceux de Steven Seagal dans la nullité !
L'histoire de "L'anglais" reste une simple histoire de vengeance ; là où l'objet se débarque des nombreux films sur ce même thème, c'est bel et bien de nous convaincre avec un justicier plus vieux que d'ordinaire. Fini les jeunes beaux-gosses qui se livrent à des actes héroïques pour venger leur bien-aimée, Soderbegh fait appel à Terence Stamp pour incarner un père qui n'a plus rien à perdre suite à l'assassinat de sa fille. Le papy fait de la résistance et compte bien régler le compte de chaque personnage se trouvant sur son chemin pour atteindre sa cible et comprendre l'origine de cette mort suspecte.
Une pâle copie de "LE JUSTICIER" avec Charles Bronson, l'action et le suspens en moins. Quant à tous ces retours en arrière, sans chronologie et la plupart inutiles pour la compréhension de l'histoire, est-ce pour que le film atteigne les 90 mn d'un film ordinaire car sinon, il n'y aurait pas assez matière pour y arriver ?
Pour clore une décennie 90 sans coup d’éclat (un fréquent syndrome post-palme d’or), Steven Soderbergh fait le choix de signer un film dans l’esprit de ce qu’il fera de mieux par la suite, à savoir une histoire et une mise en scène classiques compensées par un casting prestigieux. En l’occurrence le schéma scénaristique est celui d’un film noir, basé sur une sempiternelle quête de vengeance, et l’acteur qui porte intégralement le long-métrage sur ses épaules est Terrence Stamp. L’acteur britannique, bien que s’approchant alors de la soixantaine, fait encore preuve d’une vivacité et d’une prestance impressionnantes sur lesquels repose, davantage que tous les effets de montage, toute l’intensité de la réalisation. Face à ce truand anglais, venu à Los Angeles pour venger la mort de sa fille qu’il a appris alors qu’il était en prison, se dresse un producteur musical peu scrupuleux, qui incarne une image négative que Soderbergh veut donner de l’industrie artistique, mais surtout de son homme de main, interprété par Peter Fonda. Alors que l’on aurait apprécié un face-à-face mémorable entre ces deux grands acteurs, le scénario s’axe entièrement sur l’enquête qui n’avance pas de Wilson. Ses tribulations sont heureusement accompagnées de scène d’action et de flashbacks mélancoliques (qui sont en fait des extraits d’un film de Ken Loach datant de trente ans plus tôt) très efficaces, et même de quelques pointes d’humour dans les dialogues de cet homme en décalage avec le monde qui l’entoure. Trop académique de la part un réalisateur de cet acabit pour être considéré comme une réussite, L’anglais n’en reste pas moins un sympathique thriller musclé.
L'intrigue de "The Limey" est des plus basiques : tout juste sorti de prison, un ancien braqueur anglais arrive à LA pour venger la mort de sa fille, tombée amoureuse d'un producteur véreux. Côté péripéties, le scénario ne va pas chercher très loin, en revanche il creuse la psychologie du personnage principal. Dans sa quête, le père ayant passé la moitié de sa vie en prison, et donc peu vu sa fille, se réinterroge ainsi sur la relation qu'il avait avec elle, et sur sa responsabilité dans sa mort. Outre cet élément, la mise en scène de Soderbergh se veut stylisée, avec un montage déconstruit (mélange de flashbacks, de pensées, de souvenirs, etc.) parfois intéressant, parfois artificiel. Enfin, on notera un duo d'acteurs charismatiques rescapés des 60's : Terence Stamp et Peter Fonda. Au final, "The Limey" est un polar correct, qui ne casse pas des briques mais bien mis en scène.
En 1999, Steven Soderbergh est à un pic de son art, avec deux immenses films de suite, Schizopolis et Out of Sight, qui n’avaient presque rien en commun, si ce n’est la qualité. Soderbergh enchaîna donc avec L’Anglais, un néo-Noir.
Steven Soderbergh avait déjà travaillé le matériel en 1995 avec un sympathique A Fleur de Peau, pas parfait et franchement un de ses moins bons films. L’Anglais est une sorte de nouvelle tentative de faire un néo-Noir. Force est de constater que Steven Soderbergh ne s’est pas fourvoyé et a, encore une fois, réussi un film admirable en apportant quelque chose de nouveau au matériel. Son film est monté d’une manière unique, avec une structure très particulière qui propose un joli rebondissement final et des extraits d’un film de Ken Loach comme flashbacks de la vie du héros (quelle idée merveilleuse…), là où le film semble être plutôt simple. La première demi-heure est absolument exceptionnelle, avec un scénario qui ne prend pas son temps pour exposer des personnages et qui jette son spectateur directement dans le bain. Il est alors dommage qu’il tourne un peu en rond dans l’heure qui suit, mais on pourrait observer Terence Stamp faire son show pendant de longues minutes, dans une scène absolument parfaite avec Bill Duke. Les acteurs sont par ailleurs particulièrement excellents, surtout Terence Stamp (sur qui le film repose totalement), Luis Guzman et Barry Newman, parfait en bras droit du bad guy.
Avec un score au diapason, L’Anglais est un nouvel incontournable du génial Steven Soderbergh, encore un pour celui qui marche sur l’eau en cette fin des années 90.
Un film amériacain dont l'acteur principal est un englais. Son but;venir au state pour se venger et retourner au bled. Une histoire sobre, un traque, et c'est tout.
Après avoir remporté la Palme d’Or pour Sexe, mensonges et vidéo (1989) et juste avant Erin Brockovich (2000), Steven Soderbergh réalise ici un petit film noir, intimiste et très particulier. The Limey (que l’on peut assimiler à « rosbif » chez les américains), L'Anglais (1999) de son titre français, est une banale histoire de vengeance où un père vivant en Angleterre et venant de sortir de prison se rend aux Etats-Unis afin de venger la mort de sa fille. Ce qui frappe le plus ici, c’est le montage déstructuré, voire même incohérent par moment. La mise en scène est stylisée, le son et les images ne se suivent pas toujours et donc ne concordent pas vraiment. A travers les déambulations de cet « Angliche » au pays de l’Oncle Sam, l’humour noir ponctue les scènes macabres aux côtés d’un très beau casting composé de Terence Stamp & Peter Fonda !!
Un polar au scénario tout simple mais parfaitement accrocheur, sans prétentions et franchement abouti. Un film charismatique, plein d'allant qui doit aussi beaucoup à Terence Stamp impeccable et joueur. Peut-être l'un des meilleurs films de Soderbergh qui me plait beaucoup plus quand il n'essaie pas de nous en mettre plein les yeux et qu'il ne fait pas preuve d'arrogance comme dans "Ocean's eleven".
"Attention je vais faire style" semble nous dire le réal dès le début. Parce que ça commence bizarre avec un montage déconstruit où se mêle présent, passé et fantasmes avec dialogues désynchronisés. Moi je veux bien mais il ne faudrait pas que ce genre de d'affèterie nuise à compréhension du récit. Or justement le récit est rempli de confusions, d'ombres et d'ellipses. Et si au moins l'intrique était intéressante, non Stamp veut venger sa fille et le suspense est quasiment absent. Alors tout n'est pas mauvais déjà les interprétations de Stamp et de Fonda sont plutôt bonnes, Et puis le petit plus est la présence d'Amelia Heinle, ce n'est pas possible d'être aussi belle ! Se regarde et s'oublie
Un Anglais débarque à LA pour venger la mort de sa fille . Polar plaisant, hommage d'un cinéphile à son acteur, Terence Stamp, qui va jusqu'à dégoter un passé à son personnage... tiré d'un un vieux film de Ken Loach.