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    L'Anglais
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    3,1
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    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2012
    Un film décalé et entendu au deuxième degré comme les aime toute une nouvelle génération de cinéphiles.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 janvier 2010
    Très simple, un peu déjà vu, mais L'Anglais est un film de qualité, les acteurs jouent juste et le scénario est bien mené. Très agréable sans pour autant être passionnant, à voir tout de même à l'occasion.
    vadorbane93
    vadorbane93

    19 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2009
    Très bon soderbergh illuminé par la performance d'un stamp exemplaire.
    Biloba63
    Biloba63

    53 abonnés 847 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2012
    Un polar intéressant mené par un réalisateur très intelligent et méticuleux. La vengeance solitaire d'un homme trouble, à la personnalité assez teintée mais qui se laisse discerner derrière son arme.
    Le duel Stamp/Fonda est à voir, leurs personnages étant si différents tout en touchant du bout des doigts la dureté des faits qui les uni, dans un fragment d'image terriblement efficace.
    vince113
    vince113

    39 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2010
    Solderbegh est un alchimiste, capable du meilleur comme du pire. "L'Anglais" est une de ses plus belles réussites. La forme qu'il adopte pour cette histoire de vengeance et de rédemption est à la limite de l'expérimental, mais sa cohérence et son brio d'exécution sont tels qu'elle fait du film une expérience unique et bouleversante. On pense beaucoup au Resnais de "Marienbad" ou de "Je t'aime je t'aime" dans cette faculté de tordre le cou à la narration traditionnelle pour faire de cette quête de la vérité un véritable voyage mental. Rarement un film n'aura prouvé à quel point faire du cinéma, c'est filmer la pensée. Les incessants flahback et flashforward qui déconstruisent le récit, loin d'être un effet de style gratuit, nous permettent de plonger dans l'intériorité du personnage de Wilson (l'immense Terrance Stamp) et de sa quête. Solderbegh atteint ici une forme de cinéma pure proche de la poésie dont l'impact émotionnel est énorme. Pour un film sur la mémoire, ce choix est on ne peut plus judicieux. Grand film mélancolique sur les illusions perdues (l'impossibilité de rester fidèle à ses engagements de jeunesse), le récit mêle habilement l'histoire de cet homme confronté à son statut de père déchu (et forcément coupable) et celui d'une icone de la contre-culture des années 60 qui se retrouve confronté à ses renoncements. L'idée géniale d'avoir choisi l'excellent Peter Fonda pour ce dernier rôle, ainsi que celle de mêler des extraits d'un vieux films de Stamp, permettent une troublante mise en abime qui amplifie encore le geste mélancolique. La trajectoire de ces deux hommes perdus qui se retrouvent dans le deuil est à la fois complètement jubilatoire et d'une grande humanité. Quand il le veut, Solderbegh est vraiment grand !
    Cine vu
    Cine vu

    141 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2013
    Starky and Hutch

    "The Limey" (Terence Stanmp) après neuf années de prison en Angleterre, debarque à Los Angeles pour venger sa fille, morte dans des circonstances suspectes. Il n'a qu'une seule piste : sa fille avait une liaison avec un producteur de disques.

    Terence Stamp nous la joue le justicier façon Clint Eastwood. Il a pour guide Luis Guzman, qui va l'aider dans sa mission : tirer sur tout ce qui bouge. Guzman, comédien hors pair avec une carrière de second rôle impressionnante. Ils seront aussi accompagnée de Lesley Anne Warren, amie et la victime et sosie de Susan Sarandon. Du côté des méchants Peter Fonda en producteur de disque richissime et malfaisant, trimballé par la gente féminine : son talon d'Achille. Il est bien dans ce rôle de naïf mais avide d'argent, protégé par un mafieux (style Phil Spector) qui lui est totalement et aveuglément dévoué.

    Un film réalisé volontairement comme une série TV des années 80. Sodebergh respecte le le style scrupuleusement et avec le talent. On plonge facilement dans ce parcours du justicier.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 juin 2007
    Le montage stylisé donne une surprenante force au récit et confirme le talent visuel de Soderbergh dans ce polar jazzy et décontracté, auquel il manque néanmoins une certaine noirceur.
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 442 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 août 2007
    Non, je ne suis jamais vraiment arrivé à entrer dans ce film. Le héros est froid, peu charismatique. Si à de rares et furtifs moments, il me faisait penser à Eastwood, je n'ai dans l'ensemble pas été convaincu. La narration est plutôt originale, c'est un bon point. Mais le scénario nous sert une énième histoire de vengeance, et l'impression de "déjà vu" prévaut. Petit film, donc.
    Teuteu8391
    Teuteu8391

    51 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 novembre 2012
    J'ai regardé ce film, j'en suis très décu, par la mise en scène, les dialogues, le rythme, pourtant le scénario est bon, mais une vrai déception.
    ketzaldev
    ketzaldev

    10 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2008
    Mise en scène très spéciale pour ce film de Steven Soderbergh. Ce que je peux lui reprocher, c'est la lenteur du film. Cela dit, ce film reste assez recherché. La scène finale est assez stupéfiante, là ou tout le monde s'attend à une vengeance, qui se transforme en une sorte d'association entre les deux personnages principaux. Un bon moment.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 juin 2015
    Voici un film de plus que je vois de Soderbergh ! Sorti en 1999 juste après Hors d'atteinte avec George Clooney qui fait ici un petit caméo à la télé, le film se penche sur l'histoire de Terence Stamp, célèbre entre autres pour son rôle dans The Hit de Stephen Frears, qui arrive d'Angleterre aux Etats-Unis pour venger le meurtre de sa fille.
    Alors que penser du film ?
    Il est plutôt bon ! Enfin une bonne histoire de père vengeur, ce qui nous change un peu de ce qui se fait aujourd'hui, comme le très mauvais Vengeance de Johnny To que j'ai déjà critiqué ici. Néanmoins, le film possède quand même quelque défauts en particulier un éclairage relativement moche pour les scènes de flash-back sur la fille du héros, Soderbergh utilisant à ce moment de grandes bandes lumineuses verticales pour éclairer ce qui rend excessivement mal ! On notera aussi que le film possède un certain nombre de sous-intrigues traitées par-dessus la jambe (la petite romance avec la productrice TV, l'enquête policière dont on sait si peu de choses qu'on ne connaît même pas le nom du flic qui la mène !) et deux ou trois défauts moins flagrants mais qui font quand même tiquer, comme le fait que les méchants qui tabassent le héros en début de film lui donnent tout ce qu'il veut savoir. Un peu à la manière des Dupont qui disent à Tintin "Que le général Alcazar soit venu ici pour négocier la vente d'avions de guerre, ce n'est pas de nous que vous l'apprendrez". C'est à peu près de ce niveau d'idiotie. Ajoutons encore un maquillage vraiment raté pour un type qui s'est brisé la nuque sur des rochers et dont le visage est vraiment "éparpillé façon puzzle" comme dit Audiard, mais trop "puzzle" justement pour que ce soit réaliste.
    Mais bon ce film est quand même très réussi ! En premier lieu, le grand truc de Soderbergh dans ce film, c'est le montage alterné, c'est à dire non seulement un montage décalé qui fait qu'on entend des gens parler alors que sur l'image ils ont la bouche fermée ou alors que ces mêmes personnes continuent une discussion alors que la caméra les montre en train de changer de lieu, passant d'un plan sur eux ICI à un plan sur eux LA-BAS sans pour autant que le flux de paroles ne s'arrête. Ce montage particulier sert aussi à montrer trois fois une même scène sous trois angles différents qui montre l'Anglais faire… eh bien QUELQUE CHOSE, trois fois alors même qu'en fait, lors de la 4e fois, on se rend compte qu'il ne faisait les trois précédentes fois qu'imaginer et rêver de faire ce qu'il faisait. En somme ce montage alterné décompose un peu le film, lui donne un aspect de puzzle justement, à l'image de celui que le père veut reconstituer pour trouver le meurtrier de sa fille !
    Restons dans la technique pour évoquer l'utilisation brillante que fait Soderbergh de la caméra à l'épaule (parce que oui, avant Jason Bourne, on savait encore utiliser ça et ça rendait bien !) pour des scènes d'actions comme pour des scènes de discussion (où l'usage de ce type de caméra est assez limité, surtout dans une voiture mais enfin…). En général, les scènes d'actions sont assez longues et étirées, parfois filmées en un seul plan quasiment fixe (comme le meurtre des grosses baraques au début) qui rappellent vaguement le Tarantino des débuts. Ce Tarantino est encore évoqué lors du massacre final où les méchants s'entretuent joyeusement et de manière complètement délirante et burlesque, où on finit même par penser aux Frères Coen (et plus particulièrement à Blood Simple ou Burn After Readin pour la scène de l'armoire). L'humour, omniprésent dans le film, passe aussi par les dialogues brillants et l'interprétation lumineuse de Terence Stamp et de Peter Fonda.
    Ces deux acteurs, comme leurs personnages, vivent dans la nostalgie des années 60-70 et c'est encore souligné par une excellente musique composée par deux hommes dont l'un a composé Tommy de Ken Russel, s'il vous plaît, et l'autre Sous surveillance (bon film de Redford mais où la musique ne m'a pas marqué donc bon…) et Only God Forgives (là, pas vu). Cette musique est un bel hommage aux compositions de Lalo Schifrin, compositeur de cinéma phare des sixties et seventies, à qui l'on doit notamment l'inoubliable partition de Mission : Impossible (la série) et de L'Inspecteur Harry que je tiens pour l'un des rares films parfaits au monde !

    Bref, un bon film et un film de vengeance, comme on aimerait en voir plus souvent !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le meilleur film de Soderbergh. Une banale histoire de vengeance transcendée par une mise en scène subtile et un montage qui touche à l'expérimental. Le rôle de Terence Stamp est en autre à l'image de celui de clint eastwood dans impitoyable ou Pacino dans l'Impasse... le bad guy vieillissant qui tente de racheter une vie de pêchés... s'émouvoir pour des salauds finis, c'est ce que j'appelle la magie du cinéma....
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 octobre 2012
    A partir d'une histoire simple a savoir la vengeance d'un homme sorti de prison,ce film va beaucoup plus loin que la simple deferlante d'hemoglobine et de corps. Il est dote d'une superbe reflexion sur le deuil,le temps qui passe. Terrence Stamp livre une superbe interpretation de ce vengeur solitaire,entoures de tres bons acteurs. La mise en scene de Steven Soderbergh et la musique de Cliff Martinez donnent a ce film une profondeur et une beaute certaine. A voir absolument.
    Buddy_Noone
    Buddy_Noone

    2 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2020
    Wilson, un anglais sur le retour, taciturne, mince, les traits émaciés et le regard glacial, débarque à Los Angeles. Taulard au long cours, tout juste libéré de prison, il a immédiatement quitté l'Angleterre pour "la Cité des Anges" quand il a appris le récent décès de sa fille Jennie, qu'il n'a pas revu depuis une vingtaine d'années. Les zones d'ombres autour des circonstances de la mort de la jeune femme restent nombreuses et l'anglais en vient très vite à soupçonner le riche petit ami de sa fille, un dandy vieillissant dénommé Terry Valentine, de l'avoir tué. Epaulé par Eduardo, son seul guide dans un pays qu'il découvre, Wilson est déterminé à démêler le vrai du faux et gare à ceux qui se mettront en travers de son chemin.

    De son titre original The Limey ("le rosbif" en argot amerloque), L'Anglais se situe dans une période très prolifique pour le réalisateur Steven Soderbergh. A peine sorti du tournage de son excellent Hors d'atteinte et avant de s'atteler tour à tour à Erin Brockovich et Ocean's eleven (qui lui vaudront la reconnaissance de la critique et surtout du public, tout cela en l'espace de cinq petites années), le réalisateur surdoué signait pourtant avec L'Anglais un de ces films les plus méconnus à ce jour.

    Le film, classieux dans la forme, porte indéniablement la patte stylistique du Soderbergh des débuts. Un savoir faire indéniable dans la manière d'aborder une histoire de vengeance sous tous les angles. Pas de manichéisme opportun ici, Soderbergh transcende une intrigue minimaliste pour se consacrer au parcours de son personnage principal, sans négliger pour autant les rôles secondaires.
    Face à un Peter Fonda tour à tour charmeur et angoissé et à un Barry Newman parfait en vieux bras-droit imperturbable, Terence Stamp prête son charisme impérial à ce gangster anglais de passage en Californie, déterminé à venger sa fille (la très belle Melissa George à ses débuts) qu'il a totalement perdu de vue du fait de ses longues années passées en prison. Jennie, une jeune femme sensible et colérique, désespérément à la recherche de cette affection, de cette attention paternelle dont elle aura manqué durant toute sa vie. Il faut également saluer l'interprétation comme souvent impeccable du trop méconnu Luis Gusman (Eduardo), fort attachant en sidekick plein de sagesse, témoin privilégié de l'enquête de Wilson.

    Somptueux de bout en bout, The Limey alterne les scènes de violence radicale, d'humour noir et d'émotions, non sans quelques parti pris audacieux de mise en scène (voir cette fusillade hors champ dans l'entrepôt ou le meurtre discret et silencieux d'un vigile en arrière plan lors de la première réception dans la villa de Valentine).
    Qui plus est, et comme à son habitude (Soderbergh est avec Tarantino le réalisateur qui a remis au goût du jour les intrigues non-linéaires et les inserts subtiles de moments passés), le réalisateur parsème son film de courts flash-backs intimistes (en réalité des extraits du film de Ken Loach Pas de larmes pour Joy mettant en scène un Terence Stamp juvénile) qui ajoutent à la puissance émotionnelle de l'histoire jusqu'à conclure son métrage sur une note inattendue.

    Les plages contemplatives sont nombreuses, un travail exceptionnel a été fait sur les éclairages alternant luminosité froide et séquences crépusculaires, sublimant les images et les visages, dont celui usé et émacié du trop rare Terence Stamp.
    Les longs silences de son personnage, le taciturne Wilson, en disent suffisamment et le réalisateur nous fait part des souvenirs qui le tourmentent, à savoir ceux d'un passé heureux et définitivement révolue du jeune père qu'il était et de sa petite fille qu'il n'a jamais vu grandir et qu'il n'aura finalement jamais vraiment connu.
    Très proche du magnifique Crossing guard de Sean Penn, tant les deux films partagent les mêmes thématiques du deuil impossible et de la culpabilité paternelle, L'Anglais n'en reste pas moins très différent dans son approche frontale et parfois musclée.

    Au final, Soderbergh signait là un autre petit bijou cinématographique, un polar froid naviguant entre violence brute, humour subtile et drame intimiste. Une perle que je ne peux que vous inviter à découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 décembre 2013
    Thriller stylé dans une narration tout en déconstruction. Vraiment intéressant et bien interprété.
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