Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ben desiles
42 abonnés
73 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 1 juillet 2023
Nullissime. Contrairement à d'autres critiques de spectateurs, je ne trouve pas que les acteurs jouent bien. On ne sent ni tristesse, ni amour, ni rien, juste des échanges de phrases plates. Pour parachever tout cela, les vêtements que portent les comédiens, censés être "branchés" ou "bohême", sont d'une laideur absolue et semblent provenir des invendus d'une friperie du Marais. Tout, mais vraiment tout est laid, le disque que Tomas écoute chez Agathe...et même sa valise d'un vert immonde. Tant de laideur tient presque de l'exploit.
"Passages" du réalisation américain Ira Sachs faisait l'ouverture du Champs Elysées Film Festival. Il pourrait s'appeler " le trouple" ou " il veut le beurre et l"argent du beurre"...
Le film narre l'histoire de deux hommes qui sont ensemble depuis quinze ans et ce qui se passe quand l'un d'eux a une liaison avec une femme.
Tomas est un réalisateur qui boucle le tournage de son dernier film intitulé "Passages" et semble être le double du réalisateur Ira Sachs.
A cette fête se trouve son époux typographe Martin et Agathe une maîtresse d'école, invitée par une amie travaillant pour la société de production de Tomas.
spoiler: Tomas couche avec Agathe, puis court en parler à Martin, quitte celui-ci pour aller vivre avec Agathe, la met enceinte, retourne coucher avec Martin pour lui annoncer le lendemain qu'il a mis Agathe enceine, lui imposte une cohabitation à trois puis est mis à la porte, retourne voir agathe qui le rejette et termine le film en pédalant très vite dans Paris...
Un peu comme ce film qui pédale dans la semoule et (le public ne ment jamais) a déclenché des éclats de rire dans la salle pendant les moments les plus dramatiques.
C'est daté et ringard et totalement à côté de la plaque.
Film assez malsain sur un homme assez autoritaire envers les autres et qui ne sait pas réellement ce qu'il veut au fond de lui. Dès le début avec la scène du film qu'il monte, il se montre très dur envers le comédien sans raison réelle. Puis il se laisse aller au gré de ses envies, trompant son mari avec une jeune femme, ayant des rapports non protégés avec elle (de très belles scènes de sexe au passage). La voilà qui tombe alors enceinte et elle souhaite le garder. Mais Thomas aime quand même bien les hommes et n'arrive pas à tenir loin de son mari. Tous les trois sont très malheureux de la situation. De belles scènes de Paris à vélo. Sinon l'intrigue ne vaut pas vraiment le coup.
Le tour de force de Passages est d'exposer des situations compliquées avec finesse et une véritable simplicité, caractérisées par des dialogues qui sonnent toujours juste. Ira Sachs (réalisateur de Frankie et de Love is Strange) décrit par petites touches très précises et délicates les trois personnages principaux qui composent un triangle amoureux qui ne peut se révéler que bancal, avec son couple homosexuel usé par le temps et la jeune femme qui s'immisce malgré elle dans le jeu. Eu égard au caractère égoïste et manipulateur qui caractérise Tomas, celui par qui le chaos arrive, le film aurait pu se contenter d'une étude de sa toxicité dans ses relations sentimentales mais Sachs joue subtilement des affects du trio, ne rejetant pas la violence des échanges mais en la tempérant par une certaine douceur et toujours dans la compréhension des sentiments de chacun. L'ombre de Pialat peut être évoquée mais Ira Sachs joue sa partition très personnelle avec une élégance et une pertinence du trait que l'on retrouve assez peu chez d'autres cinéastes. Pour l'accompagner, il dispose de trois acteurs exceptionnels : Adèle Exarchopoulos, Ben Whishaw et surtout le comédien le plus "chaud" du moment, Franz Rogowski. Dans Passages, son charisme naturel et son regard étrange et pénétrant font merveille, conférant à son personnage, a priori peu aimable, une séduction immédiate et troublante.
"Passages" en compétition cette année au festival de Berlin (section Panorama) est un drame romantique pertinent. En effet le réalisateur Ira Sachs décrit d'une manière précise et hypotonique la complexité des relations amoureuses à travers un ménage à trois brillamment interprété par Ben Whishaw, Adèle Exarchopoulos et surtout le très demandé Franz Rogowski dans le rôle d'un homme bisexuel, manipulateur et narcissique même si l'ensemble est un peu trop intellectuel à mon goût.
Pour ce trio, ennui au cube ! Sorte de huis-clos assez scabreux et interminable. La faute n'en revient pas aux acteurs qui font le job. Il faut aussi dire que l'image légèrement floue proposée par les 7 Parnassiens ne met pas dans de bonnes dispositions. Même les scènes de sexe très approfondies (le personnage ne sait plus à quel trou se vouer) ne parviennent pas retenir l'envie de fuir...
Voilà un film qui va faire un tabac dans les IIIe, IVe, Ve et VIe arrondissements parisiens et dans les centres bobo de nos grandes villes, et remplir les MK2 et autres cinémas à la pointe de la modernité : on est dans un entre soi où les fins de mois difficiles n'existent pas, dans le milieu du cinéma, on a un couple gay, un manipulateur pervers narcissique de belle envergure, un avortement, tout ce qu'il faut pour corser une intrigue d'une fadeur abyssale. Heureusement qu'il y a Adèle Exarchopoulos, belle et touchante à la fois, et qui joue fort bien. Heureusement, le pensum ne dure qu'une heure trente, mais on consulte quand même plusieurs fois sa montre.
Passages est l'histoire d'un triangle amoureux mais aussi et surtout celle d'un homme égocentrique qui, avec une naïveté assez déconcertante, se joue des sentiments de ceux qui l'entourent, et les manipule, tel un marionnettiste, avec pour seules préoccupations ses propres motivations. Il n'est d'ailleurs pas anodin que ce personnage soit par ailleurs metteur en scène. Un personnage assez complexe et intéressant qui, malgré son entêtement à vouloir diriger sa vie et celle des autres comme sur un plateau de cinéma, se révèle touchant et attachant sous plein d'aspects.
Le film est mis en scène avec beaucoup de soin et d'intelligence, les acteurs sont très bien dirigés. J'ai, à ce titre, rarement vu des scènes de sexe aussi bien filmées. Magnifiquement chorégraphiées, à la fois réalistes et sensuelles mais jamais vulgaires, elle révèlent également beaucoup de ce qui se joue entre les différents personnages.
Franz Rogowski et Adèle Exarchopoulos sont irréprochables, comme à leur habitude. Quel plaisir aussi de retrouver Caroline Chaniolleau (déjà formidable dans ADN de Maïwenn), notamment lors d'une scène de repas familial magistrale.
Après Frankie, Ira Sachs confirme son talent pour nous conter avec beaucoup de précision des histoires qui nous semblent à la fois si proches de nous dans ce qu'elles disent des sentiments et rapports humains mais dans un monde à part, comme déconnecté d'une certaine réalité. Comment alors ne pas penser au cinéma de la Nouvelle Vague ?
Les 3 acteurs principaux sont excellents. Ben whishaw (serie "London spy," Q dans James Bond....) est très juste et émouvant. Franz Rogowski est épatant en charmeur qui pense pouvoir tout avoir. Adèle Exarchopoulos illumine l'écran : la classe incarnée. Un film singulier, déroutant mais de tres bon niveau
Passages raconte la crise conjugale traversée par un couple homosexuel. Tomas est un réalisateur qui tombe amoureux de Agathe et qui plaque tout pour vivre cette histoire. Il enclenche alors une spirale du malheur. Cette histoire d’amour est belle, juste, touchante. La réalisation est parfois osée mais montre avec justesse la sexualité masculine. Mention spéciale à Erwan Kepoa Falé.
Film très réussi qui relate la complexité des rapports amoureux et montre comment lorsque l'on est accroc on perd son libre arbitre et on n'arrive à à s'éloigner de quelqu'un de toxique
Même s'il ne s'agit pas du meilleur film d'Ira Sachs, j'ai pris beaucoup de plaisir à voir 'Passages', et cela en grande partie grâce aux deux premiers rôles masculins interprétés par deux acteurs exceptionnels qui tirent merveilleusement leur épingle du jeu.
Tomas est un homme tyrannique et égocentré qui va quitter son mari Martin pour aller vivre avec Agathe qu'il vient de rencontrer. Sans autre histoire, le film tout en nuances enchaîne des moments de bascule, de passages, où tout est possible entre des êtres malmenés, parfois maltraités, jamais vraiment heureux. Le réalisateur Ira Sachs, présent ce soir, a précisé qu'il s'agissait de son premier film tourné en France, ville où il a découvert et apprécié le cinéma en 1987...
Un film qui débute lentement pour que le sens du scénario arrive au fond du sujet pour mieux soutenir notre attention. C'est intéressant dans l'ensemble, avec des personnages bien marqués et réfléchis. Très honorable et à voir.
Je suis sorti séduit par ce film, bien sûr j'adore depuis toujours F.R. et Adèle mais mise en scène, qualité des images et de la bande son au top, un peu d'érotisme sans excès contrairement à ce que je lis ici... je reprocherai juste les coupures au montage qui produisent des transitions trop brutes d'une situation à l'autre. Avantage : enfin un film de durée mesurée !