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Votre avis sur Borgo ?
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Hafsia Herzi est une nouvelle fois solaire et porte le film. Quelle super actrice.. ce film aux alllures de thriller sur l’île de beauté monte en tension crescendo…. Une histoire d’emprise mais avec consentement ou non ? Telle est la question qui reste en tête.
A voir
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Pas facile de s’intégrer ou de vivre en Corse … beaucoup de gens en rêve, pas si facile. J’en connais dont la propriété a été incendiée, souvent des corses d’origine (!) alors les riches bobos ont du soucis à se faire !!!
Prix du Jury au dernier Festival Reims Polar, le dernier long métrage de Stéphane Demoustier oscille avec brio entre film social et polar noir, à travers le récit de la lente descente aux enfers d'une gardienne de prison, notamment grâce à une belle finesse d'écriture.
Et puis Hafsia Herzi.
Troublante d'ambivalence et de mystère, l'actrice livre une performance immense, une nouvelle fois.
C'est sur elle que repose notamment toute la première moitié du film, un peu ronronnante parfois, il faut l'avouer. L'on se plait alors à décortiquer chaque aspect de son jeu, ses intonations, ses silences, ses regards. Entre accès d'empathie et d'autorité, fragilité morale et force de caractère, elle apporte une incroyable complexité à son personnage.
Puis la mécanique implacable du scénario fait le reste et le film devient haletant, dans une deuxième moitié passionnante, qui, plus encore que se focaliser sur les mécanismes de l'engrenage infernal du grand banditisme, dans lequel l'héroïne se retrouve prise au piège, préfère faire de son sujet principal le combat intérieur de cette gardienne de prison, écartelée entre trahison et loyauté, mensonge et fidélité. Certains s'étonneront de ses choix qui peuvent parfois paraître irréfléchis, d'autres diront qu'ils participent à la construction de ce personnage, tout à fait insaisissable et aux zones d'ombre impénétrables.
Grâce à une construction du récit intelligente, avec deux temporalités enchâssées qui se rejoignent à mesure que le film avance, une tension monte crescendo, pour finir par s'installer et ne plus quitter le spectateur, jusqu'à un final très réussi.
Après deux premiers films, dont La Fille au bracelet, déjà très prometteurs, Stéphane Demoustier, malgré une représentation de la Corse peut-être quelque peu stéréotypée, signe là sa meilleure oeuvre.
Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
Et puis Hafsia Herzi.
Troublante d'ambivalence et de mystère, l'actrice livre une performance immense, une nouvelle fois.
C'est sur elle que repose notamment toute la première moitié du film, un peu ronronnante parfois, il faut l'avouer. L'on se plait alors à décortiquer chaque aspect de son jeu, ses intonations, ses silences, ses regards. Entre accès d'empathie et d'autorité, fragilité morale et force de caractère, elle apporte une incroyable complexité à son personnage.
Puis la mécanique implacable du scénario fait le reste et le film devient haletant, dans une deuxième moitié passionnante, qui, plus encore que se focaliser sur les mécanismes de l'engrenage infernal du grand banditisme, dans lequel l'héroïne se retrouve prise au piège, préfère faire de son sujet principal le combat intérieur de cette gardienne de prison, écartelée entre trahison et loyauté, mensonge et fidélité. Certains s'étonneront de ses choix qui peuvent parfois paraître irréfléchis, d'autres diront qu'ils participent à la construction de ce personnage, tout à fait insaisissable et aux zones d'ombre impénétrables.
Grâce à une construction du récit intelligente, avec deux temporalités enchâssées qui se rejoignent à mesure que le film avance, une tension monte crescendo, pour finir par s'installer et ne plus quitter le spectateur, jusqu'à un final très réussi.
Après deux premiers films, dont La Fille au bracelet, déjà très prometteurs, Stéphane Demoustier, malgré une représentation de la Corse peut-être quelque peu stéréotypée, signe là sa meilleure oeuvre.
Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
Lire la critique complète du Huzar sur le toit : https://lehuzarsurletoit.substack.com/p/borgo-comprendre-ses-raisons-sans
Mélissa distribue des cigarettes à quelques détenus. Ils entonnent en son honneur la chanson Mélissa de Julien Clerc, transposée en corse. La « matonne » passe de cellule en cellule, un humble sourire au coin, tandis que le chant l’accompagne, repris par l’ensemble de la prison. Le tout est filmé en plan-séquence, avec simplicité, sans esbroufe. On est alors au milieu du film et il est déjà clair depuis longtemps que Borgo marque l’affirmation d’un grand cinéaste. (...)
Le personnage, traversé par des sentiments divers et restant jusqu’au bout mystérieux, est incarné avec force par Hafsia Herzi. Mélissa est paradoxalement plus à l’aise au sein de la prison que sur l’île où s’impose un sentiment d’enfermement car ici « tout se sait » et « on n’oublie personne ». Le scénario est parfaitement charpenté avec la mise en place subtile d’un engrenage faisant glisser la surveillante humaniste vers la transgression de la loi. Ces qualités narratives sont renforcées par une mise en scène précise et jamais démonstrative. La caméra de Demoustier capte de façon remarquable les spécificités du système carcéral corse. Les plans-séquence introductifs immergent le spectateur dans la prison de Borgo, qui fonctionne selon un « régime ouvert » avec une libre circulation des détenus hors de leurs cellules en journée. (...)
Mélissa distribue des cigarettes à quelques détenus. Ils entonnent en son honneur la chanson Mélissa de Julien Clerc, transposée en corse. La « matonne » passe de cellule en cellule, un humble sourire au coin, tandis que le chant l’accompagne, repris par l’ensemble de la prison. Le tout est filmé en plan-séquence, avec simplicité, sans esbroufe. On est alors au milieu du film et il est déjà clair depuis longtemps que Borgo marque l’affirmation d’un grand cinéaste. (...)
Le personnage, traversé par des sentiments divers et restant jusqu’au bout mystérieux, est incarné avec force par Hafsia Herzi. Mélissa est paradoxalement plus à l’aise au sein de la prison que sur l’île où s’impose un sentiment d’enfermement car ici « tout se sait » et « on n’oublie personne ». Le scénario est parfaitement charpenté avec la mise en place subtile d’un engrenage faisant glisser la surveillante humaniste vers la transgression de la loi. Ces qualités narratives sont renforcées par une mise en scène précise et jamais démonstrative. La caméra de Demoustier capte de façon remarquable les spécificités du système carcéral corse. Les plans-séquence introductifs immergent le spectateur dans la prison de Borgo, qui fonctionne selon un « régime ouvert » avec une libre circulation des détenus hors de leurs cellules en journée. (...)
Borgo de Stéphane Demoustier, polar dans l'univers carcéral corse, fait mouche.
Hafsia Herzi joue à merveille (bien qu'effectivement elle garde le même visage figé tout au long du film) cette surveillante pénitentiaire qui se retrouve piégée dans le cercle vicieux des services rendus. Le fait d'avoir pris des acteurs corses est une très bonne idée : on se sent corse jusqu'au bout des ongles pendant tout le film.
Les personnages principaux sont tous pris dans une hiérarchie (institutionnelle, mafieuse, sociétale...) qui les étouffe.
Film à voir sans hésitations.
Hafsia Herzi joue à merveille (bien qu'effectivement elle garde le même visage figé tout au long du film) cette surveillante pénitentiaire qui se retrouve piégée dans le cercle vicieux des services rendus. Le fait d'avoir pris des acteurs corses est une très bonne idée : on se sent corse jusqu'au bout des ongles pendant tout le film.
Les personnages principaux sont tous pris dans une hiérarchie (institutionnelle, mafieuse, sociétale...) qui les étouffe.
Film à voir sans hésitations.
J’attends toujours de voir quand un film est lié plus ou moins à la Corse. Pour avoir connu (si peu mais quand même) la prison de Borgo de part les anecdotes que des amis me disent, ce qui est retranscrit dans ce film est la simple vérité du monde carcéral corse. Le film ne tombe pas dans l’abrutissement et les clichés vers les corses, ce qui est déjà une bonne chose. J’ai adoré l’ambiance du film, que les corses soit pessimiste envers vous ou alors complètement chaleureux ceci dépend du respect que vous portez à cette île. Si vous voulez en apprendre plus sur l’état d’esprit corse, comment ça se passe dans un centre pénitentiaire et les procédés de la mafia, ceci est reconstitué dans CE film. Et qui est en plus très agréable et très beau à voir. Petite pensé à Hafsia Herzi qui joue très très bien son rôle ! Bravo et merci.
Un bon petit polar au cœur de la mafia corse.
Un film qui se passe à 80 % au cœur d’une prison corse avec ses déboires, le calme mais à la fois la pression qu’on peut trouver dans une prison.
On est plongé au cœur d’un système, où la vie de ceux qui travaillent dans le milieu carcérale est compliquée.
Les détenus font tout pour arriver à leur fin, et les gardiens de prisons risquent de vivre un chantage à tout moment.
Difficile et à la fois intéressant on est pris dans ce long métrage avec une sublime Hafsia Herzi excelle du début à la fin.
Les seconds rôles sont tous bons, le scénario se tiens, sans être un chef d’œuvre ou un film palpitant du début à la fin, on aime partager la vie de se couple venant habiter en Corse ou le début des ennuies commencent vite !
Un film qui se passe à 80 % au cœur d’une prison corse avec ses déboires, le calme mais à la fois la pression qu’on peut trouver dans une prison.
On est plongé au cœur d’un système, où la vie de ceux qui travaillent dans le milieu carcérale est compliquée.
Les détenus font tout pour arriver à leur fin, et les gardiens de prisons risquent de vivre un chantage à tout moment.
Difficile et à la fois intéressant on est pris dans ce long métrage avec une sublime Hafsia Herzi excelle du début à la fin.
Les seconds rôles sont tous bons, le scénario se tiens, sans être un chef d’œuvre ou un film palpitant du début à la fin, on aime partager la vie de se couple venant habiter en Corse ou le début des ennuies commencent vite !
Excellente mise en scène et le sujet est très bien traité.
La performance de Herzi est parfois parfaite mais souvent trop lisse bien que son jeu d'actrice pour ce film est entendable mais j'aurai aimé + d'émotions par moments.
La real est très bonne dans la manière dont le film est posé, lent, on sent ainsi toute l'évolution insidieuse de la prison et de l'emprise dans laquelle "Ibiza" est prise.
Une petite incohérence dans une des scènes finales mais qui n'enlève rien à ce très bon film et dans la continuité de "La Fille au Bracelet" pour Demoustier
La performance de Herzi est parfois parfaite mais souvent trop lisse bien que son jeu d'actrice pour ce film est entendable mais j'aurai aimé + d'émotions par moments.
La real est très bonne dans la manière dont le film est posé, lent, on sent ainsi toute l'évolution insidieuse de la prison et de l'emprise dans laquelle "Ibiza" est prise.
Une petite incohérence dans une des scènes finales mais qui n'enlève rien à ce très bon film et dans la continuité de "La Fille au Bracelet" pour Demoustier
ça aurait pu être bien, façon "un prophète". ça s'en rapproche question atmosphère. mais c'est caricatural ( la Corse a participé au financement mais c'est pourtant pas terrible pour son image) et trop peu vraisemblable. Et je n'ai pas accroché au jeu de l'actrice principale et trouvé son personnage peu crédible.
Film qui tient vraiment la route avec la convaincante Hafsia Herzi.. Avec une musique à la hichtcock quand les moments deviennent oppressants...j'y ai trouvé une peinture réaliste et courageuse de la corse même si je ne suis allée qu'une fois en corse à Bastia , j'ai été dégoutée par le racisme des gens. Même si c'était une minorité, mais c'était la première fois que je croisais des regards aussi violents envers un autre être humain. L'histoire est bien ficelée même si on met du temps au tout début pour comprendre que c'est un flashback...le reste du film se déroule sans accroc...2h qui nous plonge dans la vie de l'une prison en corse...c'est pas souvent et ça vaut le détour.
Très beau film, très bien joué. Histoire prenante du début à la fin. Bravo aux acteurs et au réalisateur. On y découvre une autre image de la Corse.
Un film financé par la région Corse...
Un film qui pose pour acquit le particularisme corse même dans les prisons où les lois de la république ne semblent pas s'exercer et la découverte pour une "continentale" ou plus simplement une française de ces "particularités". Particularités dans le fonctionnement de la prison car il s'agit de l'arrivée d'une jeune fonctionnaire de l'administration pénitentiaire mais aussi dans les rapports humains et de voisinage.
Deux histoires comment se faire accepter dans cette société a l'extérieur dans la vie courante et dans la vie professionnelle de la fonctionnaire. Où se trouve la frontière entre l'empathie et la compromission et jusqu'où celle-ci peut conduire.
Se voit mais il ne faut surtout pas croire l'affiche ce film est très, très loin de un prophète ...
Un film qui pose pour acquit le particularisme corse même dans les prisons où les lois de la république ne semblent pas s'exercer et la découverte pour une "continentale" ou plus simplement une française de ces "particularités". Particularités dans le fonctionnement de la prison car il s'agit de l'arrivée d'une jeune fonctionnaire de l'administration pénitentiaire mais aussi dans les rapports humains et de voisinage.
Deux histoires comment se faire accepter dans cette société a l'extérieur dans la vie courante et dans la vie professionnelle de la fonctionnaire. Où se trouve la frontière entre l'empathie et la compromission et jusqu'où celle-ci peut conduire.
Se voit mais il ne faut surtout pas croire l'affiche ce film est très, très loin de un prophète ...
Melissa, 32 ans, surveillante pénitentiaire expérimentée, s’installe en Corse avec ses deux jeunes enfants et son mari. L’occasion d’un nouveau départ. Elle intègre les équipes d'un centre pénitentiaire pas tout à fait comme les autres. Manipulé habilement par un jeune détenu, elle se laisse corrompre par des mafiosi corses, ce qui conduit à l'assassinat en plein aéroport de 2 ex-détenus. Une mécanique pernicieuse s'est mise en marche.
Un beau rôle pour Hafsia Herzi découvert en 2008 dans "la graine et le mulet"
Un beau rôle pour Hafsia Herzi découvert en 2008 dans "la graine et le mulet"
Très bonne immersion dans le milieu carcéral où l'on voit bien que les relations surveillants - détenus sont toujours sur la tangente. Les acteurs sont très bons. Le seul bémol (à mes yeux) est la fin du film: je m'attendais à une autre direction du scénario!
Drame plus que bien ficelé dans l'univers carcéral corse. La matonne vient du continent avec sa famille pour reconstruire une vie personnelle et professionnelle. Dans la prison, elle est ferme sans accepter les familiarités tout en restant humaine. Cela force presque le respect des détenus, ce qu'elle apprécie au point de flirter avec les limites déontologiques de sa fonction. On se laisse entrainer dans son sillage parce que Stéphane Demoustier filme avec intelligence Hafsia Herzi qui est une fois de plus juste et convaincante sans surjouer. Bel découvertes de Louis Memmi et de Moussa Mansaly dans les rôles du petit-grand délinquant et du mari. A voir !
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