Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Pascal
160 abonnés
1 674 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 12 septembre 2024
Reprise en salle de ce titre (1964) qui inspira Ridley Scott et son " Gladiator"(1997). On a ici affaire à un péplum d'importance majeure, même s'il n'atteint pas (selon moi) et de loin, la perfection atteinte notamment par "Spartacus" (1960) de S.Kubrick ou " Cléopâtre" de Manckiewicz.(1963).
Pénalisé par sa durée ( 180 mns) injustifiée au regard de son scénario qui connait des ruptures de rythme ( il balaye la période de la fin du règne de Marc Aurèle à la fin de celui de Commode, dernier de la dynastie des Antonins), par le manque de variété des décors et par Stephen Boyd ( acteur irlandais, qui décédera prématurément) pas très convainquant dans de nombreuses scènes.
Sophia Loren coiffe ( de mon point de vue) l'ensemble de la distribution pourtant prestigieuse ( Guinness, James Mason, Anthony Quayle et Christopher Plummer - excellent dans le rôle du pervers Commode).
La divergence des opinions est telle que Jean Tulard (cf son dictionnaire du cinéma) fait même de l'actrice italienne le point faible du film, en lequel il voit un chef-d'œuvre.
Il faut surtout relever la dernière demi-heure ainsi que la course de chars en pleine nature ( plus spectaculaire encore que celle de "Ben-Hur" de W.Wyler) qui représentent les morceaux de bravoure d'un des derniers opus d'Anthony Mann.
Même si les meilleurs titres du cinéaste relèvent du western ou il est un des maîtres du genre, " la chute ....", a conservé le temps passant, un certain charme. Mouvements de foule, richesse de la production artistique sont, il est vrai, au rendez-vous et flattent le regard.
Avant d'être détruit de l'extérieur, l'empire Romain le fût de l'intérieur, en raison de l'incurie, de l'appétit de pouvoir de certains et du peu d'intérêt de "l'élite", pour l'existence des petits et des sans grades.
c'est très classique du style péplum des années 50, donc on n'y croit pas vraiment, on est loin de Spartacus qui est plus vieux et pourtant mille fois plus moderne pour la forme. L'idée politique est intéressante même si qu'eflleurée, et on a des décors impressionnants, les batailles sont généralement plus impressionnantes par le nombre de figurants que par la mise en scène, quelques scènes réussies tout de même comme la course poursuite en char. Bref je comprend qu'en 1964 on l'ait trouvé daté, il fait style années 50, mais pour les amateurs de ce style, les moyens ont été mis.
Péplum dans toute sa splendeur, un des plus spectaculaires. Une réalisation hollywoodienne dans tout ce qu elle peut offrir en distribution et réalisation.
A la fois majestueux et profond, la Chute de l'Empire Romain se veut plus un péplum politique qu'un furieux récit de batailles historiques (même si nous avons droit à notre lot en la matière), avec la traditionnelle intrigue amoureuse en toile de fond. Casting en or, écriture ciselée et action rondement menée font passer les 3 heures de spectacle presque sans baisse de régime, même si la grandiloquence de l’œuvre frise parfois l'exagération.
Inspiré du premier tome de "The History of the Decline and Fall of the Roman Empire" de l’historien britannique Edward Gibbon (non crédité), « La chute de l’empire romain » se compose de deux parties bien distinctes. La première marquée par une foison de thèmes (les discours stoïciens de Marc Aurèle sur des relativités diverses et variées, l’amour et le devoir, la victoire et le pardon, le pouvoir et l’égalité, la fidélité et la trahison,… j’en passe et des meilleures) devient rapidement indigeste et l’action qui tente d’animer l’ensemble n’est guère réussie. Elle se compose en premier d’une bataille à la lisibilité certaine mais à l’impact amorti, suivi d’un châtiment pour l’exemple, visuellement très fort. Hélas cette séquence s’enchaîne sur une course de char dont le seul but est de concurrencer celle de Ben Hur (avec même metteur en scène, Yakima Canutt) en versant dans une surenchère digne du cinéma actuel : bruyant et tape à l’œil (sans doute le producteur Samuel Bronston voulait-t-il « SA » course de chars). La deuxième partie, qui commence par une bataille gigantesque, mais à la lisibilité douteuse, se veut plus restreinte dans les choix thématiques. Elle se concentre avant tout sur la folie absolue dans laquelle bascule un tyran absolu, encouragé par une bande de lèches-culs aussi pleutres que pervers. Mais surtout sur l’intolérance létale associée au souffle de mort qui règne dans la dernière demie heure donne la chair de poule. A l’aide d’un visuel en partie emprunté à « Hélène de Troie » de Robert Wise, Mann fait sentir à quel point c’est plié. Après le massacre des innocents, la corruption de l’armée, la bacchanale au pied d’un bucher de sacrifices humains et le combat de coq, la dernière scène voit des sénateurs proposer des sommes de plus en plus astronomiques pour occuper le poste de César (quatre se succéderont en trois ans, jusqu’à Septime Sévère!). Elle a une curieuse résonnance de nos jours, où les dizaines de milliards (dollars ou euros) se balancent comme un billet de cent balles. Dans cette partie, le parallèle avec les va-t’en guerre de la guerre froide et le message humaniste que délivre le film, se reconnaît la patte d’Anthony Mann et de Ben Barzman, l’un des scénaristes, déjà présent sur “El Cid” (mais non crédité alors car la black liste n’était pas encore levée). Film aussi inégal que la prestation d’un casting essentiellement britannique, à commencer par Sir Alec Guinness et James Mason qui ne relèvent pas celle du très moyen Stephen Boyd (Charlton Heston, puis Richard Harris refusèrent le rôle) et d’un transparent Mel Ferrer. Seuls donnent corps au(x) récit(s) : Sophia Loren dans l’intensité retenue d’une vraie tragédienne et Christopher Plummer qui livre une performance splendide, transmettant parfaitement le côté terrifiant de l’imprévisibilité d’un tyran devenu fou, mégalomane paranoïaque, homosexuel jaloux et parricide, particulièrement attiré par la violence. Film ambitieux et échec commercial qui poussa Samuel Bronston à la faillite (1,9 millions de dollars de marge d’exploitation alors que le film en coûta autour de 20), lui faisant céder les immenses studios qu’il avait construits en Espagne pour se démarquer d’Hollywood, à la grande jubilation des patrons des majors, à l’exception de Zanuck (Fox) qui venait de se ramasser avec « Cleopatra » l’année précédente (mais qui au fil des ans rentra dans ses frais). Le forum et les bâtiments qui l’entourent, ont nécessité un plateau d’a peu près vingt hectares, sans compter les roulottes et hangars pour les acteurs, personnels et matériels (environ deux hectares). Un des films les plus coûteux de l’histoire du cinéma et celui offrant le plus mauvais rapport qualité /coût. Ce fut la fin du péplum américain jusqu’à sa résurrection en 2000 avec le triomphal « Gladiator » de Ridley Scott qui traite peu ou prou du même sujet, mais avec une ambition nettement plus limitée.
Péplum culte surprenant aux moyens colossaux à l'époque, 20 millions de dollars de budget pour seulement 1,9 millions de dollars de recettes aux États-Unis. ce film est un chef-d'oeuvre ! de grands acteurs, des vrais décors démesurés à couper le souffle, des costumes somptueux...ce film a inspiré ridley scott pour Gladiator en 2000. Le film est d'une qualité impressionnante ! on ne voit pas passer les 188 minutes...c'est certainement le Péplum le plus réussi qui existe !
À l'exception d'une tout petite poignée de titres, le péplum est un genre pour lequel j'ai une profonde aversion. Il y a quelques années, quand j'ai connu ce film, je m'étais dit que, vu que c'était Anthony Mann aux commandes, j'allais tenter le coup... je n'ai même pas pu arriver jusqu'au bout. J'ai tenté une deuxième fois, je suis allé jusqu'au bout, mais j'ai vécu une de mes pires expériences cinématographiques. Tout est mauvais ici. Le film se perd dans d'innombrables scènes de bavardages ininterrompus qui ne servent pas le film, ils ne font pas avancer l'histoire d'un pouce et ne rendent pas les personnages intéressants. C'est un véritable calvaire à endurer. Les scènes de combats sont d'un ridicule total, pire que dans les plus mauvaises productions italiennes. D'ailleurs, pour l'anecdote, il se dit qu'un jour, Anthony Mann assista à une projection du film et a surpris des spectateurs en train de rire face aux séquences de combat et à la course de chars. Ça veut tout dire. Il est alors dans la logique des choses que le film fut un immense échec commercial. 20 millions de dollars de budget, pour à peine 2 millions de recettes. Un vrai gouffre financier. Ajoutons à cela qu'en 1964 le film (et plus généralement le péplum) était déjà has-been. Les heures de gloire étaient déjà passées. Le casting ? Une véritable catastrophe. Alec Guiness, que l'on ne voit que pendant un peu plus d'une heure, s'ennuie à mourir, il n'y met aucune conviction. Tout comme James Mason qui lui, n'a absolument rien à jouer. Il est complètement effacé. Sophia Loren trouve là un rôle qui est à la limite de l'insulte envers son talent. Mais le pire reste le duo Stephen Boyd/Christophe Plummer. L'un comme l'autre sont tout simplement nuls à souhait. Les voir jouer respectivement un Centurion romain et l'Empereur est aussi crédible que si Vin Diesel avait joué une geisha. Là-dedans, seule la reconstitution des lieux et monuments vaut le coup d'oeil et encore, les décors étant si peu exploités. Un film ni fait, ni à faire, un supplice de 3 heures.
Je n'ai pas retrouvé dans ce film la petite étincelle, le petit quelque chose en plus qui ont fait des Dix Commandements et de Ben Hur des chefs d'oeuvre du 7e art. Alors certes on ne va pas se mentir, c'est un grand film, avec un beau casting, des décors grandioses et quelques scènes mémorables, mais le tout traîne quand même un peu en longueur et l'histoire n'est pas vraiment marquante. Quant à la scène de la course de chars, elle rappelle trop celle de Ben Hur.
Ce film n'est pas ce qu'on pourrait croire. Oui, c'est un péplum, un spectacle grandiose aux décors de rêve, mais au service d'une réflexion sur la corruption du pouvoir et la manipulation des masses. Tant pis pour la fidélité historique, avec laquelle Anthony Mann a pris passablement de liberté (selon les historiens, Marc Auréle n'a pas été tué par son fils Commodo, et la chute de l'empire n'a pas été uniquement provoquée par la trahisons des valeurs démocratiques (de l'époque, on est bien d'acc0rd), mais bel et bien par les invasions barbares. Cette vérité historique, il est vrai assez récente, va à l'encontre de la thèse soutenue par Anthony Mann. Cela n'enlève rien au propos initial, qui est le sujet du film et à sa beauté, auquel contribue un excellent cast de comédiens américains (Stephen Boyd) ou anglais (très bon Christopher Plummer dans le rôle de Commodo, ainsi que Alec Guinness et James Mason). Sans oublier une lumineuse et intense Sophia Loren. Cerise sur le gâteau, la bande sonore est signée par le grand Dimitri Tiomkin. A VOIR.
Introuvable longue cinémathèque, il était sous mes yeux, enfin vu ce beau monument sur l’histoire de l’empire Romain, le romantisme de sa chute. Une longue agonie plutôt, commencée à la passation de pouvoir entre Marc Aurele et Commode, les empereurs de la lumière et de l’ombre. Il a fallu attendre un certain temps chronologique à la civilisation romaine, avant que tout bascule vers l’effondrement imminent. Des gouvernances mal gérées, de pire en pire pour une stagnation à chaque nouvelle tête souveraine, les taxes lourdes imposées poussant à la révolte populaire, les invasions incessantes barbares et des contrées frontières non pacifiées, que de la passivité. L’ignoble tyrannie d’empereur tout puissant de Rome comme réaction de stress, les sénateurs s’en frotta les mains dans le viseur des conspirateurs. La politique ne leur convient pas, l’utilisation de la potion magique romaine, spécialité empoisonnement et assassinat divers, en bref, que ce fut complexe les étapes importantes du crépuscule de l’antiquité. Le péplum qui inspira « Gladiator », même combat, un cinéma spectacle de fond en comble et de l’émotion ciblée pour un film historique à 5%, le reste laissant court à l’imagination combinée des super-personnages, une romance à la clé entre princesse et général se disputant le trône impérial. La mise en scène est impeccable sur les coutumes antiques païennes polythéistes, la veillée funéraire envoûtante, fascinante. Adieu ce bon empereur décédé marquant la décadence du grand empire européen qui est existé, le reflet moderne surtout avec le Royaume-Uni🇬🇧. Ses acteurs citoyens perdurent l’héritage anglo-romain ancien pour cette réalisation, le lien entre deux vastes empires hétéroclites, cruels impérialistes finalement consolidés pacificateurs.
Un classique qui n'est pas seulement une fresque épique à grand budget mais aussi une belle réflexion sur l'histoire, le pouvoir et le sens de la politique. On pourra ainsi apprécier les dialogues très littéraires portés par des acteurs qui sont des grands pontes du septième art. C'est aussi l'occasion de (re)découvrir le philosophe empereur stoïcien Marc Aurèle.
La chute de l'empire romain est un film d'Anthony Mann qui représente à merveille l'histoire de la passation de pouvoir entre l'empreur Marc-Aurèle et son Fils Commode. Ce passage dans l'Histoire de l'Antiquité Romaine est très importante et cette idée est très bien défendu dans ce film qui marque l'àge d'or du péplum. Ainsi ce film est plus un film politique qu'un réel film d'histoire mais possède tout de même une bonne dose de donnée historique très intéressante qui nous permet d'apprendre de nombreuses choses. Bref si on se penche désormais sur certians points, le film est très bien réalisé grâce à des lieux grandioses mais aussi un grand nombre de protagonistes et de nombreux figurants qui permettent d'accentuer la grandeur de l'empire romain. On découvre ainsi cette histoire à travers une musique sublime qui nous plonges la tête la première dans cet univers jouisif où trahison, amour, combat sont au rendez-vous. Il faut aussi avoué que les scènes de combats vieillissent assez bien pour l'époque. Les couleurs et le jeu de caméra montre des éléments qui sont remplis de clein d'oeil à d'autre film de cette époque. Un film qui est aussi très bien rythmé où les 3h passe en à peine une heure. Un chef d'oeuvre 5/5. Un film à voir pour toutes personnes fans de péplum ou de l'histoire en général.
Hormis les décors et le casting (gros bémol pour Sophia Loren qui surjoue et Omar Sharif qui n'apparaît que de manière anecdotique), rien dans ce film ne marque réellement les esprits. Les scènes de combat, le duel entre Livius et Commodus ou encore la direction des figurants laissent vraiment à désirer. On passera sur les discours à rallonge qui alourdissent l'ensemble. Ce n'est pas le meilleur péplum, loin de là mais il mérite d'être vu pour la culture cinématographique.
L'affrontement de généraux romains donne lieu à une guerre sans merci où le spectacle visuel est roi !!! On a même droit à une course en char en décors naturels..... Impressionnant Mais la paix n'est pas du goût de tout le monde. Il y a ceux qui préfèrent s'arranger avec la guerre plutôt que de traiter avec la paix, provoquant selon certains cette décadence de l'empire. Pas le plus flamboyant des péplums mais du grand spectacle c'est sûr.u