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Alain D.
583 abonnés
3 279 critiques
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3,5
Publiée le 6 octobre 2018
Réalisée de main de maitre par Woody Allen, cette comédie "policière" au ton naïf et tendre nous offre quelques séquences romantiques et une multitude de situations burlesques. Coécrit avec Mickey Rose (également coscénariste de "Bananas"), le scénario de Woody Allen nous conte une histoire dramatique et émouvante agrémentée de gags délirants. Egalement superbe acteur, il assure parfaitement le premier rôle bien secondé par la jolie Janet Margolin Ce second film de Woody Allen, précédemment auteur de théâtre, a été tourné en couleur en 1972. De par sa forme intemporelle, il n'a pas du tout vieilli. Malheureusement, l'absurde poussé à son paroxysme et quelques scènes trop longues ternissent un peu la qualité de cette réalisation.
Un des premiers Woody Allen qui en surprendra plus d'un chez ceux qui ne connaissent que ces derniers films. Le film a un montage particulier qui sied parfaitement au propos ; voix off, gags burlesques et invraisemblances de l'aventure. Woody Allen s'amuse comme un gamin dans le rôle de ce Mesrine de pacotille. Le vrai problème réside dans les gags au niveau très irréguliers. Ca reste un film certe mineur mais au combien sympathique qui nous fait sourire (de belle façon) de très nombreuses fois.
Le premier film de Woody Allen est hilarant ! Rien que pour la prestation du cinéaste et pour le charme de Janet Margolin, le film mérite d'être vu. Les gags s'enchaînent avec harmonie et les dialogues font mouche. Woody Allen établit un dispositif narratif intéressant, à mi-chemin entre la satire et le documentaire : certains personnages tels que les parents du protagoniste s'adressent à un journaliste que l'on ne voit pas à l'écran ( la caméra fait ici office de personnage à part entière ). On notera l'hommage aux Marx Brothers dans la scène où les parents de Virgil ( incarné par Woody ) portent un gros nez et une moustache noire en guise d'accoutrement. Il y a quelque chose de véritablement touchant dans ce premier essai ( premier si l'on ne compte pas Lily La Tigresse ): la musique, presque nostalgique, apporte un côté attachant à cet antihéros dont la vocation serait le crime. Prend L'Oseille et Tire-toi est un film simple, très drôle et malheureusement trop court. C'est sans aucun doute le meilleur film de Woody Allen dans sa période burlesque ( avec Love and Death ). A voir absolument...et en version originale si possible ( l'accent geignard du réalisateur en vaut la chandelle ) !
Amusant, mais totalement inutile. Woody Allen, une fois de plus, s'engage dangereusement dans le superflu commercial, qui essaye de nous faire croire que le simple fait qu'un film soit drôle -où qu'il inclut ledit personnage dans son casting- suffit à le rendre indispensable. Or, "Take the money and run" n'est au demeurant qu'une étrange comédie qui passe se temps à se moquer d'un imbécile, pour la seule raison qu'il est un imbécile. On rit jaune de tant d'oubli de charité, on feint l'extase, et on passe vite à autre chose.
Déçu, Woody à ses débuts avait déjà un style bien à lui, mais il manque quelque chose à ce film pour qu'il réussisse à captiver ses spectateurs, chose qu'il trouvera dans ses films suivants.
Première réalisation pour le surprenant Woody Allen. Avec sa comédie loufoque Prends l'oseille et tire-toi (1969), il se met en scène du début à la fin, en incarnant cet anti-héro, soyons clair et précis, c’est un raté. Entre un simplet et un idiot, Virgil a toujours été maltraité par les enfants lors de son plus jeune âge. Toujours la tête de turc, le voilà grand et face à ses responsabilités et toujours dans les pire des situations. Il se reconvertit en gangster, sauf qu’il n’est pas crédible. Il ne sait pas y faire et à maintes reprises se fera prendre par la police, multi condamné, il se retrouve à chaque fois en prison pour finalement en ressortir quelques années après, avant qu’il ne se refasse rattraper. Son père en est dégoûté, sa mère est démotivée, rien n’y fait pour l’en sortir. Devant une avalanche de gags, de situations et de répliques loufoques, Woody Allen nous séduit dès le début avec son intro, et nous captivera jusqu’au générique de fin. Du grand art pour un début dans une telle carrière. Un premier film réussit, signe d’une continuité dans la filmographie du cinéaste. Ce film est un véritable remède contre le coup de blues ou la dépression, un délice ! !
Considéré comme le véritable premier film de Woody Allen, Prends l’oseille et tire-toi est une bonne petite comédie des années 70, sympathique mais pas hilarante. Si certains gags sont désuets depuis des lustres, certains sont en revanche bien fendards (comme le fameux pistolet en savon, la scène des prisonniers attachés ou encore le petit-déjeuner raté de Louise). Mais les passages les plus drôles restent bien sûr ces répliques que Allen sort comme un enfant niais (« J’étais tellement ému qu’un quart d’heure après je voulais l’épouser et au bout d’une demi-heure je renonçais pour de bon à lui arracher son sac »). Bref, pas extraordinaire mais sympathique quand même.
Véritable premier film en tant que réalisateur de Woody Allen (Lily la tigresse étant un remontage d'un autre film avec de nouvelles séquences et une bande-son complètement nouvelle), Prends l'oseille et tire-toi est une comédie burlesque très drôle. Allen utilise son expérience d'auteur de sketchs et l'influence qu'exerce sur lui les Marx brothers (la seule réelle inspiration comique dont il se réclame) pour offrir un film burlesque mélangeant personnages idiots et situations volontairement non crédiblesspoiler: (les scènes de hold-ups ratés sont mémorables par leur aspect absurde) . Outre le burlesque caractéristique de ses premières œuvres, Woody Allen fait preuve d'originalité également par sa structure narrative mélangeant récit conté en voix-off et interviews des proches du héros (notamment de ses parents grimés en Groucho Marx). Pour son véritable premier film en tant que réalisateur, Woody Allen signe donc une œuvre très drôle qui permet de rappeler à un public le voyant généralement comme un intellectuel son talent pour la pure comédie burlesque.
Avec ce second film on retrouve déjà toute les bases du cinéma d'Allen : les femmes (c'est bien du ciné car il épouse une superbe fille malgré son physique) ,la psychologie ,les personnages loufoques dans des situations ridicules.... bien que loin d’être parfait cette histoire d'un gangster raté qui accumule les gaffes permet de passer un agreable moment dont l’intérêt principal est bien sur Allen acteur qui enchaîne les pitreries (parfois ratées) dans un comique de situation souvent efficace (sa musculature grâce a la couche de tee shirt dans la prison ,les prisonniers enchainés qui trouvent refuge chez la vieille dame ,son hold up raté a cause de sa mauvaise écriture...) je l'ai vu en vf et la voix d'Allen n’était pas cellle que l'on connait aujourd 'hui dommage mais sinon les gags s'enchainent sans temps mort a la maniere de petits scketchs ,ok Allen a depuis fait plus subtile mais ne boudons pas notre plaisir et rigolons de bon coeur de ce comique visuel et non intellectuel.
Second long-métrage de Woody Allen, que l'on peux considérer comme son premier, étant donné que "Lily La Tigresse" n'a pas été réalisé a 100% par lui-même... Et c'est déjà fort intéressant... Même plus encore, il s'agit de l'un de ses meilleurs films. Une sorte de mockumentaire peu crédible sur la vie d'un gangster, interprété par Woody Allen lui-même, qui excelle dans ce rôle. Beaucoup d'humour, une véritable comédie qui a tendance a se moquer gentiment du monde du crime, cependant avec une extrême subtilité, cette humour a la fois absurde et subtil qui fera la réputation du cinéaste est déjà la. Et pourtant, c'est avec un grand plaisir qu'on assiste a des scènes d'évasion, a des braquages... Avec le même plaisir que devant les films de gangsters sérieux, le rire en plus ! Mettons de coté le doublage français, qui est probablement l'un des plus mauvais qui soit (une synchronisation des dialogues plutôt bâclée, et la doublure de Woody Allen qui n'est pas la même que par la suite... Enfin, cela n'altère en rien mon jugement.)... Le scenario n'est pas mauvais du tout, ainsi que la mise en scène. Du vrai Woody Allen comme on l'aime, bravo !
Premier "vrai film" de Woody Allen si l'on excepte "Lily la tigresse" de 1966, "Take the money and run!" raconte les mésaventures d'un apprenti gangster plutôt sympathique mais qui inévitablement se retrouve propulsé ennemi public numéro un. Même si il s'agit d'un premier éssai, le cinéaste a d'ores et déjà le mérite d'y apporter une touche de fraîcheur assez inexplicable et plutôt inédite dans le paysage humoristique américain. Son personnage est très attachant et les malchances qu'il subit à chaque fois sont proprement hilarantes. Seulement bien sûr c'est un premier film au scénario léger, on voit que Allen est encore hésitant et semble chercher l'axe principal de son humour qui le définira plus tard. De plus le fait d'avoir construit son oeuvre sur la forme de sketches n'était pas forcément la bonne idée. Mais "Take the money and run !" ne comporte aucune lourdeur ; que de la subtilité. Et un charme certain.
Escroc minable, Virgil enchaîne les passages en prisons et les coups foireux, régulièrement en cavale, il tente parfois d'échapper à sa condition notamment en se mariant, mais elle finit souvent par le rattraper.
Après avoir mis en scène et réarrangé What's Up, Tiger Lily?, film d'espionnage japonais auquel il a notamment réécrit les dialogues, Woody Allen réalise en 1969 son premier vrai film, Take the money and run. Débute alors une très longue série de films où il se met en scène dans le rôle d'un petit chétif maladroit et trouillard qui va souvent se retrouver au milieu de diverses embrouilles. Ici c'est Virgil, on le découvre d'abord enfant où il est traine déjà dans la rue à la recherche de cambriolages plus ou moins prolifiques puis adulte, où il ne s'arrêtera pas et enchaînera donc les passages en prisons.
Bien souvent, je n'ai aucun mal à adhérer aux films de Woody Allen lorsqu'il se met en scène dans la peau de ce genre de personnage et Take the money and run ne déroge aucunement à cette règle. La réussite vient bien évidemment de ce personnage et de l'humour, tout en restant dans un ton sérieux, Woody Allen enchaîne les situations jubilatoires et irrésistibles, oscillant entre farce et burlesque. À l'opposé de l'image du gangster, il place régulièrement Virgil en constant décalage avec les éléments qui l'entourent, et c'est un vrai régal ! Bien que ce soit parfois maladroit, c'est aussi ce qui donne un certain charme au film, typique de son époque de tournage et bien que ce côté-là ne soit pas encore vraiment abouti, il commence déjà à cacher ses obsessions et diverses thématiques personnelles derrière son humour.
Woody Allen déborde d'idées, souvent ingénieuses, telle la façon de réaliser son film comme un sérieux documentaire, témoignage à l'appui (dont celui de ses parents qui n'ont accepté qu'à condition de porter des masques de Groucho Marx). Toujours avec une certaine cohérence, il enchaine les situations irrésistibles à l'image des évasions, passages dans la fanfare ou encore diverses rencontres. Bien rythmé, il ne nous laisse aucun répit, n'hésitant pas à aller loin sans aucune retenue et enchainant les gags à toute vitesse tout en détournant les aspects traditionnels du film de gangsters (crime, évasion, cavale, la romance du prisonnier etc). Il trouve toujours le ton juste, n'étant jamais lourd bien au contraire.
Si What's Up, Tiger Lily? m'avait déçu, ce premier vrai film de Woody Allen permet à l'auteur de Annie Hall ou Match Point de pleinement prendre son envol et d'imposer sa marque de fabrique qui le suivra, souvent avec brio, durant plusieurs décennies.
Excellente comédie au personnage entre ridicule et touchant, la forme de fausses interviews (reprise notamment dans casablanca driver) est très originale. Scénario parfait, riche en bons effets comiques.
Je suis loin d'être fan de Woody Allen dont l'humour n'arrivera jamais à la cheville des monty pythons pour ne citer qu'eux, mais parfois quelques uns de ses films arrivent à nous faire rire. Prends l'oseille et tire-toi fait partie des Woody allen agréables à regarder avec un humour absurde irrésistible; mais ça ne le fait pas rentrer dans le panthéon comique, faut pas délirer non plus!
Loin d'etre un grand amateur de Woody Allen et de ses films a blabla incessants. Je dois reconnaitre que celui ci s'en sort pas mal. Quelques gags jubilatoires.