« Ce film est une occasion inédite de plonger les spectateurs dans le monde sensoriel et poétique du roi des arbres, de faire découvrir avec poésie la biodiversité qu’il génère, qu’il abrite. Les animaux, petits et grands, insectes, oiseaux et mammifères, sont les héros par le prisme desquels nous allons comprendre combien cet arbre nourricier est essentiel », explique le producteur exécutif Barthélémy Fougea.
Le Chêne fait le pari d’une immersion complète au cœur d’un arbre, sans commentaire en voix off. « Il s’agit ici de prendre un propos documentaire et de le raconter avec le savoir-faire narratif et technique des longs métrages de fictions. Il pourrait s’agir d’un « récit naturaliste de cinéma ». Mais peu importe la dénomination ou le genre dans lequel classer ce film, l’intention première est de montrer aux spectateurs quelque chose qu’il n’a jamais vu », développent Michel Seydoux et Laurent Charbonnier.
Le Chêne a nécessité de profondes recherches. Dès 2017, un important travail de développement a été mis en œuvre pour allier rigueur scientifique et impératifs narratifs avec les scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle. Michel Fessler, Michel Seydoux et Laurent Charbonnier ont été entourés de spécialistes de la faune, de la flore et la biodiversité pour allier un travail de mise en scène et de fabrication fictionnels à une histoire naturaliste. « La complexité de cette production nous a poussés à découper chaque séquence et réaliser un storyboard complet du film », détaille le producteur exécutif Barthélémy Fougea. Le tournage auprès de l’arbre et toutes les étapes d’affût ont duré un an et demi, afin de pouvoir couvrir tous les cycles des saisons.
Guidée par une volonté de sensibilisation à la sauvegarde de notre patrimoine naturel, l’équipe a instauré une charte éthique, afin de produire Le Chêne dans une démarche écoresponsable et de créer un kit pédagogique d’un projet d’impact pour les enfants.