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Pierre Kuzor
118 abonnés
339 critiques
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3,5
Publiée le 25 février 2022
Ai vu "Le chêne" film documentaire de Michel Seydoux et Laurent Charbonnier. En cette journée de déclaration de guerre ahurissante, tout à coup j'ai eu une envie irrépressible de voir ce film sans être humain, sans voix off. Le besoin de voir en gros plan le monde minéral et animal. En 1h20 les réalisateurs ont filmé au jour le jour et au grès des saisons un chêne bi-centenaire qui se trouve à l'orée d'une forêt au bord d'un plan d'eau. Ce chêne majestueux abrite tout un monde animal qui co-habite couple de mésange, un écureuil solitaire, une colonie de mulots, un hibou observateur, une horde de marcassins, un serpent, des fourmis... La mise en scène et la photographie sont époustouflantes... des drones pour survoler l'arbre et ses alentours à des micro-caméras pour scruter les galeries et les racines souterraines. La musique n'est pas trop envahissante. Le spectateur n'a qu'à se laisser bercer par l'enchainement des saisons qui passent. Cela manque parfois de rythme et d'explication. On ne sait pas dans quel région, quel pays se trouve cet arbre par exemple. Les relations entre les animaux sont idylliques le prédateur est toujours perdant... mais en cette journée où la peur me taraude j'aimerais croire que le prédateur est toujours perdant. Un joli moment d'oubli de soi loin du monde pour oublier le Monde.
L'orage est menaçant, le vent souffle fort, et la peur est générale. Soudain le grondement du ciel se fait entendre, avec un déluge de pluie. C'est la panique. Tous affrontent stoïquement les cataractes de pluie, certains se battent contre la montée des eaux et finissent par se noyer... Une catastrophe comme on en connaît parfois sur terre. Sauf que les victimes sont cette fois des petits animaux habitants d'un grand chêne et que la caméra s'est faite complice de l'infiniment petit. "Le Chêne" est le récit de la vie sur chêne, une vie très loin des chaînes et de la presse. Mais c'est la Vie au superlatif, celle du substrat de notre planète que nous-autres bipèdes à tête pensante avons tendance à négliger, quand ce n'est pas détruire. Cette caméra plaquée contre un arbre bicentenaire nous apporte une ode à la vie : les écureuils, les geais, les insectes, les cochons sauvages, les corvidés, les mulots, tout ce petit peuple de la forêt nous accueille - à son insu - sur son territoire pour nous permettre de vivre avec eux l'aventure de leur vie. C'est merveilleux de fraîcheur, de tendresse, et de beauté. Ces images volées à l'intimité de la forêt sont un beau récit poétique, et un enseignement donné aux hommes. Le bonheur se contente de peu, tous vivent de la générosité d'un grand arbre, alors que nous ne savons guère, pour notre part, nous satisfaire des fruits de notre planète. Il faut voir l'enchainement des saisons, les batailles homériques que suscite la chute des glands, la défense des couples contre les prédateurs de nids ou les courses poursuites entre espèces... Une exceptionnelle poursuite entre un geai des chênes et un busard nous donne un suspens haletant. Cette scène est incroyable, avec une caméra virtuose. Etincelant !... "Le chêne" est un cri pour que nous tournions nos regards vers la nature. Une nature belle comme au premier jour, unique, sublime et préservée, et on aimerait que ce soit encore pour longtemps.... ( calembredaines.fr )
Très beau voyage que d'aller voir ce chêne. On hésite entre film policier avec une superbe course poursuite spoiler: entre une mésange et un autour ! Et parfois le film d'horreur quand le prédateur arrive. Un très beau premier rôle pour l'écureuil brun et de beaux rôles secondaires notamment pour le charancon du chene. Une bien belle affiche...
Voila un magnifique film que nous vous recommandons vivement. Foncez et avec toute la famille. Vous allez vous régaler. Un grand bravo pour ce bijou. Tout le monde devrait le voir.
Attention, cet avis comporte ce genre de spoilers: cspoiler: omment filme-t-on cette intense vole-poursuite entre oiseaux…Prise de vues répétées, traquenard aménagé ou illusion de montage ?
Après le nullissime "La nature", le misanthrope "panthère des neiges", le trop honnête "Lynx", la débauche technique de ce "chêne" est un rayon de soleil dans mon petit cœur d’hiver. Film choral autant que film à sketches, le film célèbre les vies, petites et grandes, communes ou méconnues qui coexistent entre symbiose et compétition à l’ombre du vénérable.
Réalisé sans commentaire, c’est de l’écologie en action. Une écologie un peu facile, certes, puisqu’en milieu protégé mais à grand renforts de moyens techniques et humains invisibilisés. Tout y est sublime, la photo qui cherche plus les textures que les effets, des cascades incroyables, des sons plus immersifs que jamais, une direction d’acteurs est au top, des CGI plus vraies que nature, du rire et des larmes, du suspense et de l’émotion. On s'y croirait...au cinéma.
L'absence de voix off déconcerte au début et il y a certains comportements et séquences qu'on ne comprend pas. De même, il n'y a pas de scénario, contrairement aux documentaires animaliers classiques. Cependant, les images sont splendides, et on se demande pour certaines comment ils ont fait pour les filmer. Plusieurs séquences mémorables (la course-poursuite dans les airs, l'attaque du serpent, le réveil de tous les oiseaux). Il faut juste prendre ce film comme ce qu'il est : pas un documentaire animalier, au sens où, en l'absence de voix off, on n'apprend pas grand-chose, mais un condensé d'images de toute beauté montrant les incroyables vies qui se déroulent dans un même lieu temporel.
Un hymne à la vie, à la nature. Des images inattendues accompagnées de musiques choisies avec beaucoup d à propos et d humour. Une heure sur grand écran qui vaut une bonne séance de calino thérapie.
Le chêne. Pas un mot, que des bruits de la nature, et quelques animaux qu'on met en scène. Des animaux qu'on ne voit pas, ou qu'on ne voit plus, ou qu'on croit avoir vu. Un monde où le mal plane mais ne vainc pas, volontairement, telle est l'idée. Tel est ce film dont on a peine à imaginer la difficulté et la patience qu'il aura fallu pour le faire. Et l'amour de la nature, évidemment. Sans amour de la nature, inutile d'aller le voir. A moins que ce ne soit le contraire, tout dépend de votre ouverture d'esprit. Dans le genre et en l'espèce, on ne peut pas faire mieux. A.G.
Peut-être sommes nous des milliers à avoir été assommés par une branche et à avoir délicieusement dormi durant une bonne partie du film...? Depuis DUNE je n'avais rien vu d'aussi soporifique... ! Les images s'enchaînent trop vite, trop vite et sans histoire... on lâche donc l'affaire assez rapidement:))
4 saisons dans un chêne bicentenaire c'est zen. Les 01h20 s'écoulent gentiment. Si l'exercice est extrêmement difficile sur la prise d'image et le montage, un peu plus de scénario n'aurait pas nuit
Un très joli documentaire, qui ne part pas à l'autre bout de la planète, sans voix off explicative, sans scène sanglante genre la nature est impitoyable. Bref qui évite volontairement les passages obligés du genre pour se concentrer sur la vie d'un arbre, dessus, dedans, autour... Une gageure, mais plutôt réussie, et un film très beau et évocateur.
"Le Chêne" acclamé par les spectateurs est un documentaire animalier immersif . En effet les réalisateurs de ce documentaire ont abordé un sujet rare à l'écran , c'est l'histoire d'un vieux chêne de 210 ans qui abrite de nombreux animaux qui doit parfois survivre aux dangers de la nature avec au passage des séquences visuellement sublime et une ode à la nature qui fait du bien au moral.
Un film très beau, paisible et humble à voir en salle de cinéma. Tout est d'une grande simplicité, sans voix off; pour laisser la Nature être le propos. Probablement la vf la plus réussie que j'ai pu voir ;)
Documentaire magnifique, mais un peu long. La musique est très belle et accompagne judicieusement les images. Mais j'ai l'impression d'avoir vu cent fois ce genre de film. Je l'aurais sans mieux apprécié chez moi dans un bon fauteuil.