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    Banel & Adama
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    Dora M.
    Dora M.

    64 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mai 2023
    Banel (Khady Mane) et Adama (Mamadou Diallo) sont mariés, ils s’aiment et ont pour ambition de quitter leur village natal du Sénégal pour aller vivre tous les deux, ailleurs. Le problème c’est qu’Adama subit la pression de sa famille qui souhaite qu’il reprenne le rôle de chef de son village.
    Le film n’est pas très long (environ 1h30) mais est très lent ce qui donne une impression de longueur même si les images (les paysages, les couleurs, les plans) sont magnifiques. Le plus grand bémol à mon sens, c’est que l'héroïne n’est pas du tout attachante, ce qui a faussé le véritable message que la réalisatrice souhaite faire passer. Au lieu de la percevoir comme une femme moderne qui souhaite s’émanciper des traditions et vivre librement son amour, je l’ai vue comme une femme possessive souhaitant faire passer son désir en premier, dicter tout ce qu’elle souhaite à son mari sans lui laisser le choix, et cela peu importe le prix à payer.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2023
    Présenté en compétition officielle au festival de Cannes (2023), " Banel et Adama" est reparti la corbeille vide sans ce que celà émeuve la majorité de la critique.

    C'est pourtant une réussite indéniable du cinéma sénégalais et on peut même dire du continent.

    Certes, cette histoire présentée finalement comme une sorte de conte allégorique qui colle à la culture africaine et à son imaginaire propre, n'est pas forcément aisément compréhensible pour un imaginaire occidental.

    A travers l'histoire d'un amour sincère et profond entre deux êtres réunis par les lois du hasard ( l'un a épousé, comme le veut la tradition, la seconde femme de son frère qui est décédé), le scénario propose un portrait de la culture locale.

    "Banel..." nous montre par petites touches que la notion d'individu indépendant et libre de droit est une catégorie qui n'existe pas dans certains types de société.

    Ce sont les droits de la communauté et les croyances ( certains événements naturels sont interprétés comme des messages envoyés par les dieux ou le dieu comme on voudra) qui prévalent sur ceux de l'individu définitivement restreint dans ses choix de vie les plus intimes.

    On relèvera la qualité de la photo, de la mise en image, qui offrent au spectateur un spectacle de grande beauté, envoûtant, poétique, assez exceptionnel pour être souligné.
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    293 abonnés 394 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 juin 2023
    (...) En faisant de Banel une figure mythologique dont elle puise l’inspiration dans les grandes figures féminines de la mythologie grecque, Ramata-Toulaye Sy invite à forcer le destin. (...) Banel n’échappe cependant pas à la vision si souvent partagée de la perte d’un monde idéalisé, celui d’avant, le passé : « Nous étions maîtres du monde, libres. Que sommes-nous aujourd’hui ? » Noyé dans une fin paroxystique, un tel constat est faux et forge des illusions. Certes, le genre humain se suicide en refusant malgré l’urgence de contrer le réchauffement climatique, mais il ne s’agit pas de revenir à un passé mythique qui n’a jamais existé : la liberté s’acquière de haute lutte, c’est un combat ici et maintenant. Lire la critique complète sur Africultures : http://africultures.com/banel-et-adama-de-ramata-toulaye-sy-15725/
    Joce2012
    Joce2012

    204 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2023
    Très beau film sénégalais avec de belles photos qui met en relief les coutumes ancestrales encore aujourd'hui dans les campagnes et les changements climatiques problématiques pour les Sénégalais et leurs animaux ce qui engendre beaucoup de problèmes pour se nourrir
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    354 abonnés 1 790 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 septembre 2023
    Une grande sensation de plénitude émane de chaque instant passé devant Banel & Adama. Dès les premières scènes, on se retrouve immergé au cœur de cette région désertique sénégalaise, loin de l'agitation du monde occidental. La manière dont Ramata-Toulaye Sy parvient à capturer la beauté brute de cet environnement est tout simplement fascinante. La photographie du film saisit chaque grain de sable, chaque étendue de ciel. Accompagnant cette expérience visuelle, la bande originale se révèle être un voyage auditif à part entière. Les rythmes envoûtants et les mélodies enchanteresses fusionnent pour célébrer la singularité de l'Afrique. Le village devient bien plus qu'un simple décor. Il se transforme en une bulle intime où les émotions, les traditions et les liens humains prennent vie.

    Au cœur du film réside une histoire d'une grande puissance. D'un côté, se déploie une étreinte d'amour inébranlable entre Banel et Adama. Leur lien fusionnel emporte dans un voyage authentique. De l'autre côté, cet amour doit faire face aux défis complexes de la vie au sein d'un petit village sénégalais. Les enjeux de la communauté s'entremêlent avec la trame de cette romance. L'influence culturelle est indéniablement profonde, notamment à travers le personnage d'Adama qui se trouve propulsé malgré lui dans le rôle de chef. La sécheresse qui frappe la région joue aussi un rôle majeur pour mettre en lumière les croyances enracinées dans la culture locale et leur influence sur les comportements des habitants du village.

    Banel et Adama se révèlent être une véritable incarnation du Yin et du Yang dans le tissu même du film. Tout au long de l'histoire, leurs personnalités se développent de manière intrinsèquement liée. Au fur et à mesure que l'intrigue se déroule, la séparation entre eux s'accentue. Adama, animé par une constante préoccupation pour le bien-être collectif, met continuellement les besoins de la communauté en avant, reléguant ainsi son propre bonheur au second plan. À l'opposé, Banel incarne un égoïsme destructeur, en focalisant toute son attention sur sa quête personnelle du bonheur. Pour les incarner, Khady Mane et Mamadou Diallo sont impeccable.

    Lire d'autres critiques ici : https://doisjelevoir.com/
    lipfy
    lipfy

    7 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 septembre 2023
    On ne voit décidément pas tous les mêmes choses. Là où la critique presse a vu un "éblouissant" film féministe, et applaudi des deux mains un désir d'émancipation, de libération du patriarcat dans le personnage féminin de Banel, moi j'y ai juste vu de l'égoïsme et un terrible manque de solidarité. Ce que les critiques appellent "patriarcat" est tout simplement la vie dure d'un petit village africain, où il faut se serrer les coudes, où les règles ancestrales, sans doute dépassées, sont malgré tout, faute de mieux, nécessaires à la cohésion et à la survie du groupe. Il n'est pas temps de penser à soi quand la famille est en danger. Dans ce film, les femmes n'ont pas vraiment leur mot à dire, certes, mais la conditions des hommes n'est pas forcément très enviable (travail aux champs, responsabilités écrasantes. Les rôles sont distribués et cette société, qui n'est pas idéale, OK, est bon an mal an stable. Banel voudrait vivre sa vie à elle, avec son mari, et s'affranchir de la loi commune et des coutumes. Le reste ne l'intéresse pas. Que son village et les siens souffrent, que la sécheresse, le manque de pluie mette en péril les cultures et tue les vaches l'indiffèrent. spoiler: Son mari, d'abord comme elle, aspirant à une certaine liberté, finalement renoncera en comprenant que son devoir est d'être là, parmi les siens, et endossera les responsabilités dont il voulait lui aussi, comme elle, s'affranchir. Sa prise de conscience est belle, émouvante, et elle est tout sauf une abdication ou une résignation : c'est de la maturité, de la sagesse.
    Elle, aveuglée comme une ado dans ses rêves infantiles, semble ne rien voir, ne rien comprendre au drame qui se noue autour d'elle. Murée dans son égoïsme, elle en finit par être antipathique. Pour moi, le féminisme, ce n'est pas ça.

    La vie du village est magnifiquement filmée. Les images sont absolument superbes.
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 septembre 2023
    Banel et Adama s’aiment depuis toujours d’un amour absolu. Mais Banel était vouée à épouser le frère aîné d’Adama, Yéro, l’héritier d’une prestigieuse lignée, destiné à devenir le chef du village. C’est seulement après le décès accidentel de Yéro que Banel a pu, en vertu de la loi du lévirat, épouser Adama. Mais le décès de son frère, s’il permet à Adama d’épouser Banel, lui impose aussi de prendre les rênes du village et contrecarre les projets du couple.

    "Banel & Adama" est le premier film d’une jeune réalisatrice franco-sénégalaise formée à la Fémis. Il a été sélectionné en compétition officielle à Cannes. Les mauvaises langues diront qu’il le doit moins à ses qualités propres qu’à son origine géographique : grâce à lui, l’Afrique subsaharienne trouvait sa place sur l’échiquier mondial du cinéma (le Maghreb étant quant à lui très dignement représenté par "Les Filles d’Olfa").

    Son action se déroule dans le Fouta, une région désertique du nord du Sénégal, à la frontière de la Mauritanie. Ramata-Toulaye Sy raconte avoir voulu tourner une grande histoire d’amour entre deux êtres qui refusent les règles contraignantes que le village et la tradition voudraient leur imposer. Ils se vouent une passion oblative, refusent pour le moment de faire des enfants, malgré la pression collective, et aimeraient s’installer à l’écart du village dans une maison désaffectée qu’Adama dispute au sable qui l’a recouverte quand ses corvées lui en laissent le temps.
    La pluie se fait attendre, obligeant Banel à travailler aux champs et Adama à veiller sur les bêtes lentement décimées par la sécheresse.

    "Banel & Adama" m’a rappelé "Animalia", un film lui aussi tourné par une réalisatrice française revenue filmer dans son pays d’origine, le Maroc. Comme "Animalia", "Banel & Adama" a le dérèglement climatique pour arrière-plan. Comme "Animalia", "Banel & Adama" fait un pas de côté, dans sa dernière partie, vers le cinéma fantastique. Comme lui, il encourt le reproche de vouloir explorer plusieurs registres sans arrêter son choix sur aucun.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    95 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2023
    Cette évocation d'un village peul est très convaincante, et donne une bonne compréhension d'une source de migrants.
    Les plans sont très beaux mais trop appuyés.
    Des flûtes et ngonis peuls auraient été préférables pour la bande-son, plutôt qu'une trame au piano mille fois exploitée.
    Quant à l'héroïne, certes on en déchiffre le parcours émotionnel passionné.
    Mais son lance-pierres ne suffit pas à dévoiler sa dimension masculinicide.
    On eût attendu une véritable pasionara qui aurait rendu le film haletant.

    Néanmoins, cette immersion dans une civilisation bientôt disparue (sécheresse, misère, terrorisme, tentation urbaine...) est très belle et très instructive.
    Flower 0478
    Flower 0478

    63 abonnés 255 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 août 2023
    J'ai trouvé l'histoire longue pourtant sa ne dure qu'a peine moins 1h30 les paysages sont magnifiques je vous laisse avoir votre propre opinion.
    Christophe Grosjean
    Christophe Grosjean

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 septembre 2023
    Quelle déception ! Lors du dernier festival de Cannes, le premier film de Ramata-Toulaye Sy promettait du lourd : un premier film africain d'une jeune réalisatrice franco-sénégalaise, s'éloignant des clichés naturalistes sur l'Afrique sub-saharienne. On allait voir ce qu'on allait voir.

    Malheureusement, si le film s'éloigne effectivement de tout naturalisme, c'est pour mieux re-créer toute une série de clichés sur l'Afrique, sur un mode poético-mystique qui ne convainc pas.

    De cette histoire d'amour efflanquée et bancale, mâtinée de fantastique, il ne me reste pratiquement aucun souvenir, si ce n'est quelques belles images baignées d'une lumière très "National Geographic" et le souvenir confus de personnages antipathiques ou vaporeux, évoluant dans un réseau de thématiques très politiquement correctes (émancipation féminine, réchauffement climatique...).

    Banel et Adama est un essai épuré qui relève de la fable, et qui aurait probablement pu faire l'objet d'un moyen-métrage stylisé. Il peine à remplir toute la durée d'un long-métrage, par manque de densité narrative et de profondeur psychologique.

    Deux points positifs sauvent le film : la beauté parfois sidérante de certaines images, et l'originalité du regard.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mai 2023
    Le village et le monde, ou comment le chaos du second vient perturber le premier. A vrai dire, même si cela fait cliché de l'écrire, concernant le cinéma africain, Banel & Adama a tout du conte. Moderne, sans doute, mais éternel aussi, puisque pas si loin des thèmes des tragédies grecques. Ils s'aiment fort, nos deux héros, et veulent vivre pleinement leur passion, égoïstement même, pourrait-on dire, un peu en marge de leur communauté, dont ils n'hésitent pas à contester les règles. Le film de Ramata Toulaye-Sy, son tout premier long-métrage, s'attache surtout à Banel : parce qu'elle est la plus forte, la plus rebelle, et que son influence sur Adama est indéniable. Jusqu'à un certain point, évidemment, et c'est tout l'enjeu d'une histoire située au nord du Sénégal, où la pluie ne vient plus, comme une malédiction dont il faut chercher les coupables. Très maîtrisé sur le plan esthétique, y compris dans son goût pour la théâtralité, avec une pincée de fantastique, Banel & Adama s'enferre tout de même un peu dans un rythme répétitif que ne vient pas alléger un excès de symbolisme, au moment du dénouement. Si le film ne convainc pas totalement, il possède cependant une vraie personnalité et laisse espérer que les promesses d'une nouvelle génération de cinéastes africains ne vont pas rester lettre morte, faute de moyens. Parce que l'envie et le talent, eux, ne font pas défaut.
    Guiciné
    Guiciné

    161 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2023
    Un très beau récit pour un film qui prend son temps, magnifié par une superbe mise en image et une bande son très travaillée.
    Un travail efficace qui rend le sujet émouvant.
    Alu-Ciné
    Alu-Ciné

    16 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2023
    Ce film est injustement dévalorisé par la critique officielle. Je comprends bien que l'on déclare que la cinéaste traite d'un thème très fréquenté dans les arts africains : le heurt entre traditions et modernité. Je comprends encore que l'on pense que cet opus ne révolutionne pas l'histoire du cinéma africain. Et alors ? Par la beauté de son regard, cette réalisatrice a emporté à mes yeux toute réserve. Ce couple de jeunes gens qui s'aiment et qui doivent affronter les affres d'une sécheresse qui empoisonne la vie de tout le village est formidablement joué et la caméra chante la beauté de leur visage, de leurs expressions. Tous les plans sont réfléchis, sculptés, rien n'est en trop. Le film tisse les motifs de façon intelligente et la conclusion reste ouverte. Vraiment un très beau film.
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2023
    Seul premier long métrage de la compétition cannoise 2023, "Banel & Adama" a été réalisé par Ramata-Toulaye Sy, une jeune franco-sénégalaise de 37 ans, diplômée de la FEMIS, section scénarios. C’est donc tout naturellement par l’écriture de scénarios qu’elle a commencé sa carrière cinématographique. Le premier scénario sur lequel elle a collaboré a été "Sibel", le très beau film de Guillaume Giovanetti et Çagla Zencirci. Ce n’est sûrement pas un hasard si on retrouve dans "Banel & Adama" un peu de l’esprit qui avait enchanté les spectateurs dans "Sibel" : dans "Sibel", une jeune fille qui ne rentre pas dans le moule imposé par la communauté du village dans lequel elle habite ; dans "Banel & Adama", c’est un jeune couple qui ne rentre pas dans le moule qu’on voudrait leur imposer. Ramata-Toulaye Sy souhaitait réaliser un film au caractère universel tout en le plaçant résolument dans la région d’origine de ses parents, et souhaitait aussi montrer de façon détournée la catastrophe climatique qui s’abat sur le continent africain. Malgré un fin un peu trop sibylline, le contrat est rempli !
    Audrey L
    Audrey L

    633 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juin 2023
    Banel et Adama est une production France 5, très honnête et sincère, avec des plans magnifiques des paysages d'Afrique et une intrigue pro-libertés (celle de n'avoir pas d'enfants pour une femme, de choisir son époux, d'aller habiter à l'extérieur d'une communauté, de ne pas reprendre la fonction de ses parents) avec laquelle on est forcément d'accord (un consensus), mais qui faisait carrément figure de parent pauvre du Festival de Cannes. Le budget se devine ridiculement petit à chaque plan, tant les décors ne changent pas, les acteurs sont réduits à une poignée, l'intrigue ne demande rien du tout en matériel... On dira donc que, pour une après-midi sur France 5, Banel et Adama fait tout à fait son travail de divertissement et d'émerveillement à une autre culture qu'on maîtrise mal, mais que pour un Festival, il reste "un peu juste" en terme de technicité. Mais on ne boude pas son plaisir face aux scènes d'hallucination bien montées, face au duo principal plutôt touchant, face aux beaux plans paysagers (surtout l'arbre immense), et surtout face à la confrontation des traditions restrictives de cette tribu africaine avec l'envie de modernité de la jeune héroïne. On suit l'histoire tragique de ce couple jusqu'au final, pour nous défaitiste (on aurait vraiment préféré spoiler: qu'elle réussisse à accomplir son rêve de vie libre, plutôt que d'imager que la modernité est un combat perdu d'avance, et voué à finir sous le sable...
    La morale ne nous va pas), mais avec au moins l'envie d'y réfléchir et d'en discuter à la sortie. Banel et Adama est donc un courant d'air pas désagréable bien qu'oubliable au Festival, mais saura trouver une bien meilleure place sur les chaînes France Télévision, et c'est la fin (heureuse, pour changer) qu'on lui souhaite de tout cœur.
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