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    La Nuit du 12
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    4,0
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    720 critiques spectateurs

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    AZZZO
    AZZZO

    307 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 septembre 2022
    C'est le récit d'une enquête de police qui n'a pas permis d'arrêter le coupable. Mais ce n'est pas ce qui intéresse Dominik Moll. Le réalisateur se sert de l'odieux assassinat comme prétexte à l'analyse du trauma qui frappe le groupe de policiers à chaque crime qu'ils doivent élucider : comment chacun d'entre-eux s'accommode de l'horreur ? comment le groupe humain parvient à garder - ou non - sa cohésion ? C'est tout en subtilité que sa caméra filme les tourments des protagonistes, scrute l'explicite et le non-dit. Le propos est pessimiste mais frappe par sa justesse : le crime aussi a un sexe. Très bon film.
    Célian
    Célian

    44 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 septembre 2022
    Des personnages intéressants dans le fond, un suspense naissant et une réalisation originale pourtant ce film recense un peu trop de défauts. Un rythme assez lents avec des scènes plutotninutiles, des "faux indices" donnés au spectateur quand au dénouement final et peut être qu'un apscet un peu plus conclusion aurait été nécessaire à la fin.
    Raphaëlle Gr
    Raphaëlle Gr

    2 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2022
    Début faiblard, j'ai cru à un téléfilm au casting très inégal et puis... Une très bonne surprise, ce thriller est poignant et finalement bien mené avec un super acteur principal ! Du bon thriller à partir de faits réels, bien sombres... Pas pour toutes les sensibilités.
    Carole P.
    Carole P.

    5 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2022
    Un très bon film, qui à mon sens ne porte pas de message, malgré ce que j'ai pu lire. La force du propos est bien là, dans le constat de ce qu'est la société française aujourd'hui, avec ses composantes et ses contradictions. J'ai donc associé le scénario à un Simenon, dont le génie consistait à décrire avec minutie ce qui est, et non ce qui devrait être. Les comédiens sont formidables. Et mention à la direction de la photo pour les sublimes prises en extérieur sur les environs de Grenoble.
    hpb
    hpb

    8 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 septembre 2022
    Ce film est plus un film sur la police qu'un film policier. On se croirait parfois dans un documentaire tant l'histoire parait réelle. D'entrée et sans vouloir divulgacher on sait de suite que l'intrigue ne sera pas résolu mais peu importe puisque l'intérêt de l'histoiree porte sur les policiers eux mêmes, excellents interprétés d'ailleurs ! Le "petit' rôle de Anouk Grinberg est également remarquable. Bref un film est réellement marquant dans son genre !
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    58 abonnés 307 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 septembre 2022
    Excellent film simple efficace qui illustre le sujet des Féminicides en suivant des policiers dans une enquête sur le meurtre d'une jeune femme.
    Pas un thriller juste une enquête banale mais non dénuée d'empathie, sans vraiment de résultat on découvre progressivement un portrait de la victime tracé par les hommes qui l'ont rencontrée.
    C'est triste et juste.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    84 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 septembre 2022
     La Nuit du 12 est basée sur le livre de Pauline Guena: 18:3, une année à la PJ. Un fait: environ vingt pour cent des affaires criminelles ne sont jamais résolues. En voilà une, particulièrement atroce. A Saint Jean de Maurienne, en sortant d'une soirée entre copines, Clara (Lula Cotton-Frapier), une jeune fille de vingt ans, jolie, heureuse de vivre, sans histoires, aimée de tous, est aspergée d'essence, et brûlée vive. 
             Bien qu'en milieu rural, cela relève de la gendarmerie, le procureur décide de confier l'affaire à la PJ de Grenoble. Yohan (Bastien Bouillon, excellent) vient tout juste de prendre la direction du groupe, et cette affaire va le bouleverser pour le reste de sa vie, tout comme son adjoint, Marceau (Bouli Lanners excellent lui aussi) qui est de plus en pleine déroute conjugale.
             C'est que la charmante Clara est une grande amoureuse, qu'elle tombe amoureuse très souvent spoiler: (on sent que sa meilleure amie fait un peu de rétention d'informations: elle ne voudrait pas que l'on prenne Clara pour une fille légère...) et avec un mauvais gout très sûr. Les enquêteurs voient alors défiler une série de play-boys fats et arrogants, de loosers minables, voire de brutes.... tous plus ou moins en puissance de "copine" plus ou moins officielle et plus ou moins d'accord... Tous pourraient être coupables -mais pourquoi? on a du mal à imaginer la plupart d'entre eux, être jaloux. Dans ce petit monde, tout le monde couche à droite et à gauche...
      Et il n'y a jamais de preuves concluantes. 

           Pour Yohan, cela ne passe pas. Après avoir vu le corps recroquevillé, à demi calciné, il est parti informer les parents. Il pensait s'en tirer comme il faut mais voilà: il y a devant lui cette photo de Clara, enfant, serrant son chat dans les bras -toute la vie devant elle- Alors, pour se vider la tête, le soir, il tourne come un dingue, comme un hamster dans sa cage, autour d'un vélodrome...

           Et il y a les moyens qui manquent, à commencer par cette photocopieuse réparée avec des bouts de ficelle. Espoir: une nouvelle juge d'instruction (Anouk Grinberg) qui, elle non plus, ne supporte pas que ce meurtre reste sans suite, et qui se fait fort de trouver les moyens de monter des surveillances au moment de l'anniversaire de la mort de la jeune fille, date qui excite souvent les sadiques. spoiler: Hélas. Ils ne pêcheront qu'un doux dingue tout juste sorti de l'asile....


           Bien sûr cela a un côté documentaire (le livre est inspiré d'une véritable enquête) mais cela ne le rend que plus prenant. La montagne, enveloppée de brume,  est triste, par ces jours d'hiver. Filmé avec une extrême vérité, réunissant des comparses tous bien caractérisés, tous convaincants, c'est une oeuvre forte. A voir absolument, ça passe encore dans quelques salles.

    Dx M.
    Dx M.

    69 abonnés 796 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2022
    Bon film policier dans l ensemble... Dans la lignée de Memories of Murders pour le côté enquête non résolue et le côté obsessionnelle du policier... J'ai bien aimé le côté entretiens / interrogatoires avec les suspects... C est la grande force du film je trouve car les dialogues sonnent vrais... Après c'est pas Mindhunter mais ça reste correct et très juste... Le film est également assez immersif... Comme dans Polisse on se retrouve plongé au cœur de la PJ... En revanche le film est assez plat et manque cruellement de tension ou d ambiance sombre à la Fincher car on sait d avance que l'enquête n aboutira pas... Aussi parfois on a l'impression d'un téléfilm de TF1... Bref mise à part cela j'ai plutôt bien accroché...
    Xavier d
    Xavier d

    10 abonnés 230 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2022
    Dès le début, on est averti que l'intrigue est morte. Et donc le sujet du film porte plus sur les personnages que sur le dénouement. Excellents acteurs, très bonne réalisation. Mais un film qui raconte une enquête pour laquelle il n'y a plus d'intrigue, c'est un peu comme un voyage sans destination. Ça manque de driver.
    Nastasia Goudal
    Nastasia Goudal

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2022
    Je suis sortie de la séance totalement bouleversée. Le travail sur les personnages, le jeu des acteurs et des actrices, les répliques (tellement justes), l'esthétisme de certaines scènes, le réalisme des dialogues.... Tout cela fait de ce film, à mes yeux, un chef d'œuvre dans son genre.
    Ma première pensée en sortant du ciné : tous les hommes devraient voir ce film.
    Isabelle G
    Isabelle G

    12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 septembre 2022
    Les coulisses d'une enquête jamais aboutie. La crudité de la réalité qui donne une juste vue de notre époque Remarquablement interprété.
    Sosa
    Sosa

    9 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2022
    Le message bien que trop explicite ne m'a pas dérangé pour un sous, il a été mal perçu, ce n'est pas féministe mais réaliste, ce qui m'a sortie quelque fois du film c'est le nouveau chef de la PJ interprété par Bastien Bouillon que je je n'ai pas trouvé très crédible.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2022
    Réalisé par Dominik Moll, le cinéaste à l’origine de Harry, un ami qui vous veut du bien (2000) et Lemming (2005), ce faux polar est d’abord une plongée très documentée dans l’univers de la police judiciaire (PJ) française, s’appuyant sur un livre de Pauline Guéna qui relatait une année passée aux côtés des officiers de la PJ à Versailles. Porté par des acteurs au top (Bastien Bouillon, Bouli Lanners…) et des seconds rôles marquants (citons Anouk Grinberg, éblouissante dans son rôle de juge opiniâtre), La nuit du 12 est aussi une photographie de notre époque, prise sous l’angle de la violence omniprésente dans les rapports entre les femmes et les hommes. Avec en prime, une superbe musique signée Olivier Marguerit.
    Steph100
    Steph100

    5 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 septembre 2022
    le réalisateur du film commet une terrible erreur stratégique sur ce film:
    Dire la vérité dès le début. Et comme le dit très justement Dominique T, qui a posté sa critique, on va suivre cette équipe de policiers pour rien, c'est honteux.
    D'ailleurs le film est mal réalisé, on se croirait plus dans une série TV que dans un film. Il manque du rythme, du suspens.
    il n'y a que finalement la scène du crime qui fait un peu flipper, le reste du film va se perdre dans de la lenteur, sauf quelques bons morceaux avec l'un des policiers qui pète un câble dans cette enquête et je sais que cela peut arriver en réel, tellement ils sont poussés à bout.
    Je suis surpris que ce film soit si bien noté. je m'attendais à mieux.
    L'idée en soi est très bien mais il aurait fallu mettre cette voix narrative à la fin du film, comme une conclusion, et mettre beaucoup plus de suspens, de rythme haletant. Le seul point positif est que c'est une histoire vraie.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2022
    Il nous avait déjà convaincu avec « Seules les bêtes », Dominik Moll, à qui l’on doit également « Harry, un ami qui vous veut du bien », ne renonce pas dans sa quête des disparus. S’il s’éloigne du cadre enneigé et hivernale du Causse Méjean, il reste pourtant proche de ces plateaux qui surplombent des hommes et des femmes, qui se trompent dans leur petit monde. En relocalisant son récit sur Grenoble, il se rapproche l’atmosphère souhaitée, proche du rapport de police sordide qui l’a inspiré et qui a été reporté par l’écrivaine Pauline Guena, durant une année à la Police Judiciaire de Versailles. Ce polar ne viendra donc pas déjouer nos attentes autour du scénario, car l’affaire n’est toujours pas résolue. C’est bien autour de l’équipe d’enquêteurs qu’on se plonge, au gré de leurs doutes et de leurs pulsions, humaines après tout.

    On se rapproche ainsi du thriller coréen « Memories of Murder » ou son homologue américain « Zodiac », alors que l’on découvre le corps calciné d’une jeune femme, dont on s’acharnera à évaluer sa fidélité. C’est la préoccupation première de Yohan (Bastien Bouillon), en charge d’une enquête, qui l’emmène vers des parents dévastés et d’autres témoignages plus nuancés. Chaque rencontre est évocatrice d’une nouvelle piste, afin de relancer les enjeux, de rabattre des cartes sur ce potentiel nouveau tueur masculin, qui étoffe la liste des flirts de Clara, qui en a probablement payé le prix. Moll et Guena mettent ainsi le doigt sur les méthodes des interrogatoires, qui dévorent les policiers de l’intérieur et qui en sacrifie les bienfaits d’une vie privée, quasiment hors-champ. Cela n’empêche pas le cinéaste de trouver le ton juste, pour des comédiens qui alimentent la tension au sein du groupe, entre blagues décalées et autres démonstrations d’une voix masculine, qui porte jusque dans ses fantasmes les plus fous et éphémères.

    Yohan ne fait que revivre ces instants, qui l’ont parachuté chef d’équipe et seul responsable d’un crime qui n’a pas trouvé d’issu avec la justice. À la manière qu’il a de tourner en rond pour décompresser, il camoufle également une colère qui la hante, celui de ne pas pouvoir cerner son audience. Il va jusqu’à croiser sa culpabilité avec celui qu’il cherche, mais l’identité de l’assassin n’est qu’un jeu d’interprétation, qui ne cherche pas à responsabilité les choix du spectateur. Le coupable se tient autant debout dans la masse que dans un coin de vidéo trop pixelisé. L’ouverture impeccable est suffisamment puissante pour que l’on s’interroge de tout, quitte à entrer en contradiction avec des codes déontologiques, que le collègue Marceau (Bouli Lanners) peine à contenir. Le duo s’oppose ainsi par leur expérience et leur croyance, abandonnant presque les faits, que l’on ne peut obtenir, faute de subventions manquantes ou d’intérêt pour un crime aussi silencieux que son écho dans la pénombre.

    Revenir sur les lieux d’un crime, c’est donc douter de nos convictions. Dans une affaire qui ne peut aboutir à une conclusion réconfortante, « La Nuit du 12 » soulève bien des conflits internes des hommes et de leur virilité, dans ce monde qui semble leur appartenir et qui les plonge dans la même obscurité de Clara, brûlée par vengeance ? Par simple malveillance ? La complexité du crime est de nature psychologique, qu’on prend un malin plaisir à tordre, à l’image de la violence, que l’on peut assumer, banaliser ou encore redouter. Tout est servi dans le même panier et dans un sens du détail qui convainc, en laissant les clichés derrière soi, jusqu’à ce que la fascination se confonde avec l'obsession.
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