AlloCiné
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Je connaissais pas les acteurs mais quel prestation on est attristé par ce qui arrive à la jeune femme et surtout comment se termine l'issue de cette histoire.
On peut soupçonner Dominik Moll de chercher à profiter de l'intérêt soudain porté aux ''féminicides'' et aux les ''violences faites aux femmes'' ; au moins le fait-il intelligemment.
Clara était une assez jolie fille qui entendait profiter de son charme et de sa jeunesse. Le regard de chacun des flics sur son style de vie influe bien sûr sur l'enquête, entre le machiste-moralisateur qui réprouve la victime et renonce vite, le grand-père qui pète les plombs face à un prédateur sexuel, le père de famille qui imagine sa fille dans la peau de Clara,
On prend vite conscience que ces enquêtes sont essentiellement des affaires d'hommes, entre les enquéteurs-chasseurs et l'assassin. Le spectateur attend du reste des avancées dans l'enquête du seul fait qu'une fliquette rejoint l'équipe…
D. Moll choisit, dès le générique de début de film, de rappeler que les victimes de meurtres sont à plus de 80 % des femmes et le nombre de cas irrésolus, et de préciser que le film raconte une de ces histoires. Dès lors, le spectateur doute : le film ne se concluera pas nécessairement par la conclusion de l'enquête. Le suspens, la tension narrative du film s'en trouve très modifiée, aiguisant l'attention du spectaterur sur l'attitude des enquéteurs, en fait sur les perceptions de la société sur ''la violence faite aux femmes''…
Bravo au Ciné-club de Loches pour ce choix de programmation !
Clara était une assez jolie fille qui entendait profiter de son charme et de sa jeunesse. Le regard de chacun des flics sur son style de vie influe bien sûr sur l'enquête, entre le machiste-moralisateur qui réprouve la victime et renonce vite, le grand-père qui pète les plombs face à un prédateur sexuel, le père de famille qui imagine sa fille dans la peau de Clara,
On prend vite conscience que ces enquêtes sont essentiellement des affaires d'hommes, entre les enquéteurs-chasseurs et l'assassin. Le spectateur attend du reste des avancées dans l'enquête du seul fait qu'une fliquette rejoint l'équipe…
D. Moll choisit, dès le générique de début de film, de rappeler que les victimes de meurtres sont à plus de 80 % des femmes et le nombre de cas irrésolus, et de préciser que le film raconte une de ces histoires. Dès lors, le spectateur doute : le film ne se concluera pas nécessairement par la conclusion de l'enquête. Le suspens, la tension narrative du film s'en trouve très modifiée, aiguisant l'attention du spectaterur sur l'attitude des enquéteurs, en fait sur les perceptions de la société sur ''la violence faite aux femmes''…
Bravo au Ciné-club de Loches pour ce choix de programmation !
Une tension tout au long du film qui vous tient en haleine du début à la fin . L'acteur principal est excellent et complètement imprégné par son rôle . Les autres comédiens sont tout aussi bons.
Jonathan M
La nuit du 12 est un film à montrer dans tout école de cinéma. Un sujet hyper balisé comme le crime de moeurs, prisé de toutes nos chaînes françaises à grande audience, sur le papier déjà vu des dizaines de fois. Mais Dominik Moll a réveillé le cinéaste qui était en lui, et un peu perdu depuis son Harry, un ami qui vous veut du bien. L'unité de lieu, St Jean de Maurienne et son panorama glaçant. L'acteur principal, un Bastien Bouillon, aka Capitaine Yohan Vivès de la PJ de Grenoble, dans un jeu tout en retenu, totalement brillant. On sent que viscéralement cette affaire lui tambourine le cerveau. Comme une métaphore, il tourne en rond dans son ovale de cyclisme, à la poursuite d'un meurtrier énigmatique. Cette accumulation de fausses pistes donne de la matière et une certaine vérité au manque de moyen de cette unité. Rien ne tombe du ciel, et on sait pertinemment que plus le temps passe, et plus le suspect peut être n'importe où. Il y a un côté tellement stéréotypé et couru d'avance qui rend le récit acide et attrayant par son impasse. Une mort gratuite qui fait naître émotion et rage chez tous les protagonistes. Un polar 2.0 franchement réussi.
Extraordinaire à tout point de vue! Sans montrer l'horreur (ce serait trop facile et ça eloignerait du but du film), ce film prend des acteurs peu connus, les transposé dans la vie de tout les jours chez des gens que nous tous côtoyons au quotidien, et nous montre la lutte des familles, des amis, et plus encore des enquêteurs qui se heurtent (apparemment fréquemment) à des pistes sans suite...souvent par faute de moyens. C'est une critique juste et honnête envers notre système social et la Justice qui nous régit, et elle met en évidence à nu les épouvantables limites de cette Justice...
Ce film est une petite pépite !!!
Tu as beau savoir dès le début que c'est une enquête non élucidée, c'est passionnant de bout en bout et extrêmement maitrisé (avec notamment une très belle photographie).
Mais ce qui fait que le film atteint des sommets, c'est clairement grâce à son casting et aux dialogues souvent percutants. C'est interprété à la perfection jusqu'au moindre second rôle.
C'est clairement féministe, creusant à chaque scène un peu plus la misoginie, mais ça le fait tellement bien. Au final le film devient un reflet de la société qui fait froid dans le dos.
Il y a un côté ENGRENAGES tellement tout sonne vrai, ou MEMORIES OF MURDER pour la façon dont le film risque de vous hanter...
Vraiment une bonne surprise, un très grand polar, obsédant et d'une grande profondeur.
PS : Dominik Moll avait déjà réalisé SEULES LES BÊTES qui était passé inaperçu mais valait déjà vraiment le détour et que je vous invite aussi à découvrir.
https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
Tu as beau savoir dès le début que c'est une enquête non élucidée, c'est passionnant de bout en bout et extrêmement maitrisé (avec notamment une très belle photographie).
Mais ce qui fait que le film atteint des sommets, c'est clairement grâce à son casting et aux dialogues souvent percutants. C'est interprété à la perfection jusqu'au moindre second rôle.
C'est clairement féministe, creusant à chaque scène un peu plus la misoginie, mais ça le fait tellement bien. Au final le film devient un reflet de la société qui fait froid dans le dos.
Il y a un côté ENGRENAGES tellement tout sonne vrai, ou MEMORIES OF MURDER pour la façon dont le film risque de vous hanter...
Vraiment une bonne surprise, un très grand polar, obsédant et d'une grande profondeur.
PS : Dominik Moll avait déjà réalisé SEULES LES BÊTES qui était passé inaperçu mais valait déjà vraiment le détour et que je vous invite aussi à découvrir.
https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
Concept original, ce n'est pas tant l'enquête le sujet du film mais plutôt l'échec. Les acteurs sont bons et la mise en scène est bien fait, je le recommande.
C'est pour moi LE film de l'été et très certainement top 3 de l'année ! Les mises en scène réalistes nous plonge dans les différentes étapes pour résoudre un crime et nous immerge dans la vie des enquêteurs et les sentiments qu'ils peuvent avoir à traiter de telles affaires sordides ! L'acting est très bon, la mise en avant du côté humain des policiers est très touchante et le scénario vaut le détour !
À voir absolument !!
À voir absolument !!
Que s'est t'il passé la nuit du 12 ?
Un thriller passionnant qui tient en haleine. Le rythme est soutenu. J'ai vraiment aimé.
Un thriller passionnant qui tient en haleine. Le rythme est soutenu. J'ai vraiment aimé.
Ce film est vraiment bouleversant et parfaitement réussi, tant du côté de l'histoire du féminicide que du quotidien de la PJ. Il met l'accent sur le problème de relation entre les hommes et les femmes mais aussi l'importance de tous les échelons dans une enquête (juge qui la relance).
L'acteur principal est assez intriguant et incarne vraiment quelque chose. Sa relation avec une membre de son équipe apporte beaucoup à la fin du film et à sa morale : des hommes qui enquêtent sur d'autres hommes qui ont tué des femmes. Cette femme montre ce que pourrait être la "nouvelle PJ".
Le film nous offre de fortes images et d'émotions venant des enquêteurs ou des proches de la victime.
Il faut souligner que le film n'entre jamais dans la caricature, le sujet est très maîtrisé et travaillé. Le quotidien d'un PJ est relaté au détail près et a l'air de coller à la réalité.
Tous les détails du film sont bien calculés, notamment les différentes scènes dans le vélodrome (tourner en rond).
L'acteur principal est assez intriguant et incarne vraiment quelque chose. Sa relation avec une membre de son équipe apporte beaucoup à la fin du film et à sa morale : des hommes qui enquêtent sur d'autres hommes qui ont tué des femmes. Cette femme montre ce que pourrait être la "nouvelle PJ".
Le film nous offre de fortes images et d'émotions venant des enquêteurs ou des proches de la victime.
Il faut souligner que le film n'entre jamais dans la caricature, le sujet est très maîtrisé et travaillé. Le quotidien d'un PJ est relaté au détail près et a l'air de coller à la réalité.
Tous les détails du film sont bien calculés, notamment les différentes scènes dans le vélodrome (tourner en rond).
film réalisation scénario au top. Une excellent film si on en voit 3 dans une année au cinéma aussi bon on peut être chanceux. A voir à voir à voir. Excellent
Une enquête non élucidée, prenante, frustrante et brillamment interprétée, sur fond de comédie cynique, que demander de plus ?
Un fait divers scandaleux, une enquête facile à suivre mais qui piétine, le film n'accuse aucune longueur et ne pêche que par le jeu de certains acteurs qui ne sont pas tous bons.
On baigne dans se service de la PJ avec tous les tracas, les ressenties, les personnalités de chaque flic. C'est très réaliste et prenant jusqu'à la fin.
C'est un film didactique, qui nous explique qu'il ne faut pas mettre le feu aux femmes, avec de l'essence, et des allumettes, la nuit. C'est mal. Je veux bien imaginer qu'il y ait une personne sur 100 000 pour qui ce n'était pas évident, mais moi je savais. Du coup l'effet de surprise est moyen. J'imagine que l'absence de contrechamp, c'est à dire l'absence d'accusé, était sensée être la force du scénario, son originalité. En fait c'est sa faiblesse, car rien n'empêche les scénaristes d'enfoncer les portes ouvertes avec leur vertueuse indignation, et rien n'empêche le réalisateur de se vautrer dans le conventionnel. On a droit à toutes les figures de style, toute la syntaxe, toute la grammaire du film d'auteur français tel qu'on se l'imagine quand on n'aime pas le cinéma français. Mais le pire, c'est que cette pauvreté scénaristique, stylistique, et cinématographique s'abrite derrière le "mur du sujet". En effet il n'y avait pas de meilleure année que 2022 pour faire un film convenu sur l'horreur du féminicide; donc interdit de ne pas applaudir! L'académie des Césars ne s'y est pas trompée: pour effacer la honte d'avoir acclamé, il y a deux ans, sans doute par pure provoc machiste, l'indigent "J'accuse" du présumé violeur Polanski, il fallait bien ce contrepoids… C'est un film comme son auteur: il est moll.
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