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    La Nuit du 12
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    Caroline C
    Caroline C

    5 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2023
    Un sujet terrible : les feminicides. Un crime abject. Des flics qui se cognent la tête contre les murs car ils n'ont pas de preuves et peu de moyens pour enquêter. Voilà un sujet bien filmé et bien interprété, avec de nouvelles têtes parmi les comédiens, ce qui est rafraîchissant. Ok. Mais certaines répliques laissent à penser que tous les hommes sont des salauds... Non, non et non ! Et de là à attribuer le César du meilleur film...il ne faut pas exagérer
    Rezzeco Rezzeco
    Rezzeco Rezzeco

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 février 2023
    Trompé par des critiques dythirambiques et une pluie de Césars, j'ai décidé hier soir de regarder ce film. Bien mal m'en a pris, c'est un navet d'une rare platitude et d'une mollesse à toutes épreuves. Si le cinéma Français est capable d'accoucher et de récompenser des daubes pareilles, je vais finir par penser que Jean Claude Vandamne est un des meilleurs acteurs mondiaux et que ses films doivent entrer au Panthéon de la culture Européenne.
    amluso
    amluso

    3 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 février 2023
    Lent mou, clichés inintéressants, comment est-ce possible toutes ces critiques positives ? À n'y rien comprendre
    Laurent Marius
    Laurent Marius

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2023
    Le polar français se réinventera toujours et Dominik Moll nous le prouve.
    Finie la frime des flingues et le masculinisme pathétique, place à la vérité des hommes qui écoutent et s'écoutent.
    Max Rss
    Max Rss

    203 abonnés 1 818 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 février 2023
    Un film qui nous annonce d'entrée de jeu que l'enquête qu'il relate reste non élucidée à ce jour ? Et pourquoi pas ? Après tout, à titre de comparaison inverse, dans Columbo, ne savait-on pas dès le début qui était l'assassin ? Mais, quand on opte pour pareil angle d'attaque, il faut sérieusement assurer le coup derrière. C'est-à-dire proposer des investigations dignes de ce nom avec des suspects et surtout des flics en lesquels on peut croire. Or, s'il y a un point sur lequel cette "Nuit du 12" se vautre lamentablement, c'est bien celui-ci. La recherche d'indices, les mises sur écoute et les interrogatoires de potentiels suspects font de la peine à voir tant ils se perdent dans des séquences trois fois trop longues et tant ils sont menés avec une tension bien en-dessous de zéro. Les suspects eux, n'inspirent pas la crainte ne serait-ce qu'une minute. On a plus l'impression de voir des petits marlous de rien du tout juste bons à effrayer les chiens et chats errants du quartier. Quant aux flics...c'est une pure catastrophe. Jamais crédibles non plus. Comment peut-on même avoir le culot de nous faire croire que ces mecs peuvent officier à la Police Judiciaire ? Même dans la série pourrie du même nom, c'était plus convaincant. Ce qui m'amène, fatalement à parler de l'interprétation de la brochette de comédiens (appelons ça comme ça hein...) : une nullité sans nom, Bouli Lanners en tête. Quant à la Juge d'Instruction Beltrame... Quelle horreur. Si pareils Juges d'Instruction existent, il ne faut pas s'étonner que la Justice française dysfonctionne. Bon, maintenant qu'on a passé ça, on va passer à un truc qui m'a gonflé de ouf et j'peux vous dire que là, ça va vraiment chier. Comme nous sommes en 2023, on échappe évidemment pas à une propagande féministe du plus mauvais aloi. Non parce que là-dedans, on entend quand même des trucs absolument révoltants lâchés en toute impunité et applaudis des deux mains par des gens complètement hors-sol et qui n'ont jamais connu le monde plus loin que les frontières du Jardin du Luxembourg. Si on en croit ce film et que l'on considère que ces propos comme parole d'évangile, les femmes se font tuer justement parce qu'elles sont des femmes et que, forcément, chaque femme est une proie potentielle et chaque homme est un prédateur potentiel. De nos jours, dans la tête de l'élite soi-disant intellectuelle, être une femme est forcément synonyme de pureté, de modèle et je ne sais quoi d'autre alors qu'être un homme est automatiquement synonyme d'être une ordure de première. Désolé, mais tenir de pareils propos a un potentiel destructeur terrifiant. Un jour, si les choses continuent sur cette lancée, il y aura recrudescence incontrôlée et incontrôlable d'évènements dramatiques et les imbéciles qui ont soutenu mordicus cette idéologie malsaine devront rendre des comptes. La Nature a créé l'Homme et la Femme avec des différents et des différences certes, mais elle les a aussi créés dans le but qu'ils soient complémentaires. Les soi-disant féministes se trompent totalement de combat. Ce n'est pas en faisant de la femme un modèle de vertu et l'homme un modèle de monstruosité qu'ils arriveront à obtenir la parité. Dans 10 ans (et peut-être même moins que ça), il va se passer des trucs absolument atroces. Rendez vous compte que l'on commence à voir émerger ça et là des commentaires dans lesquels des hommes se sentent honteux d'être des hommes...Je vous en prie, réveillez-vous avant qu'il ne soit trop tard. Et, bien évidemment, comme le film caresse tout ce joli petit monde bienséant et déconnecté du monde réel dans le sens du poil, comment pouvait-on échapper au personnage féminin porte-étendard du wokisme à gros sabots se faisant approuver en toute fin de film ? La suite de l'histoire, nous la connaissons. 6 César raflés dont bien évidemment celui du meilleur film, il faut vraiment que notre cinéma français soit plus que malade pour voir une telle chose être autant récompensée. Quant à "L'Académie" des César, chaque année, elle arrive à se décrédibiliser un peu plus, ça tient du prodige.
    Bdfoucher
    Bdfoucher

    55 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2023
    Six césars dont celui du meilleur film et de la meilleure réalisation. C'est mérité car La nuit du 12 de Dominik Moll est un excellent film, bien écrit, tiré aussi du non moins excellent "18-3- Une année à la PJ" (ndr de Versailles ) de Pauline Guéna (2019) dont le dernier chapitre relate cette affaire non élucidée de meurtre d'une jeune femme, Clara Royer dans le film, Maude dans la réalité.

    En revoyant ce film hier, je ne peux m'empêcher d'y voir comme l'écho de cet autre excellent ouvrage, "Laëtitia", de Ivan Jablonka (Prix Médicis 2019), également porté à l'écran, qui relate un autre féminicide et dont l'objet était de ne pas réduire la vie et l'épaisseur humaine de la victime à sa seule mort, horrible.

    La vie de Clara était sans histoire et sans déraison. Elle vivait de l'air du temps. Joyeuse et "pas compliquée". Son assassinat paraît en regard juger l'ensemble de ses actes et ce regard, m-accusateur, I'm-voyeur, pèse lourd dans l' évocation de cette jeune femme de 21 ans dont on apprend rien ou presque.

    Sa meilleure amie, Stéphanie, est très sensible à cette déviance et le dit à Yohan (Bastien Bouillon ) que cette affaire commence à obséder et à lui tourner dans la tête comme il tourne sur un vélodrome à ses heures perdues pour se vider l'esprit.

    Mais dans La Nuit du 12 il y a autre chose et l'angle principal vient du regard policier qui interroge sans commenter les témoignages pitoyables des ex, tous dépourvus de sentiments, comme Clara apparemment. L'amour n'est en fait pour tous ces jeunes qu'un brassage des corps qui a ses règles, ténues. Il est réduit à une multitude d'interconnections sans lendemain, apparemment sans risque et sans conséquence aussi, sauf... qu'il y a justement la nuit du 12 pour venir le contredire.

    Il faut l'arrivée d'une nouvelle juge d'instruction (Anouk Grinberg) pour dire que certaines choses ne peuvent pas s'oublier, faute de preuves. La justice est , même non rendue, une question de mémoire.

    Le film concentre aussi son regard sur la psychologie du policier, seul devant les faits qui deviennent des rapports , devant les arrangements peu ragoûtants des uns et des autres pour dépasser cette mauvaise affaire, des hypothèses qui finissent par hanter les nuits et les jours, où les raisonnements qui sont tenus achèvent de se réifier quand tout piétine. Je sais car ca m'est arrivé . Et c'est effectivement le moment où il faut passer la main. C'est bien vu et on sent bien que tout le film est bien sourcé.

    On sort du film sans avoir, comme Johan, la moindre piste et où tous pourraient être coupables, comme tous hommes pourraient l'être. "L'inconnu de la poste" de Florence Aubenas (2021) montre comment une enquête peut soudainement voir son cours changer. Mais là, rien de tel encore. On y croit pourtant jusqu'à la fin. Il n'y a pas prescription de toute façon.

    Dernier point enfin... tout la technique filmique est mis au service du ton du film. Le meurtre lui même sans son direct et tout le reste, les gros plans (très majoritaires), la musique, l'absence de recherche d'effets spectaculaires qui font précisément l'intérêt du narratif, sobre et triste, comme un jour de deuil.

    A revoir donc .
    konika0
    konika0

    29 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 février 2023
    Il paraît que Demi Moore s’est mariée avec Dominik Moll. Voilà.

    Comme beaucoup, j’avais laissé Dominik Moll il y a bien bien longtemps, pas par choix cependant. Et après de multiples RDV ratés avec La Nuit du 12 l’été dernier, ces Césars m’ont poussé à forcer le destin.

    Dans une station de montagne, une jeune femme est brûlée vive. La PJ de Grenoble est chargée de l’enquête. Celle-ci sera longue, difficile, éprouvante.

    Ça commence fort et c’est peu dire. Et la tension ne redescendra pas. Pour un peu, ce climat tendu pourrait rappeler Fincher ce qui ne serait pas surprenant quand on sait que le réalisateur américain et Dominik Moll ont en commun un vif intérêt pour l’œuvre de Hitchcock. Et comme chez le maître, le mystère est ici entretenu savamment. Mais au-delà du thriller efficace, il y a aussi une dimension sociétale évidente. C’est un film d’aujourd’hui qui traite des violences que subissent les femmes et de ce qu’on appelle maintenant les féminicides. C’est une des forces du film que de montrer sans gros sabots la réalité du phénomène, par l’exemple. Moll, Marchand et Guéna tentent de déconstruire la réflexion autour du meurtre d’une femme, expliquant comment les uns ont facilement tendance à juger la victime autant que le coupable pour trouver une explication plausible. Plausible dans une tête d’homme. C’est l’homme qui tue, c’est l’homme qui juge. Car ici, la question de point de vue est importante et la confrontation avec les amies de la victimes et avec les suspects mâles aide à comprendre comment cette violence est perçue comme banale. Et finalement, le traitement de la question par la société semble être une autre forme de violence. Un deuxième acte de violence à l’encontre de la femme victime. Par chance, les personnages sont finement écrits et à aucun moment ils ne paraissent reposer sur des clichés éculés. Par chance aussi, le décor est réaliste. Ni l’idyllique quartier bourgeois parisien à la décadence chabrolienne, ni la zone de non-droit dans laquelle il est facile de mettre en scène la déviance pour mieux s’en laver les mains. Non. C’est ici, dans ta rue. Cette femme est ta voisine et son meurtrier pourrait être le gentil gars que tu viens de croiser à la boulangerie. Par chance enfin, toutes ces réflexions ne prennent jamais le pas sur l’intrigue et ne viennent jamais dire que cette histoire est un prétexte. A la mise en scène, la sobriété est de mise mais on perçoit très bien la lumière du lieu et le poids du minéral ambiant. Les plans serrés enferment chacun de ces flics dans des songes qui les rongent.

    En clair, une véritable réussite sur tous les plans. Un grand polar. Un grand film sociétal. Un moment fort. Tout à fait conseillé donc.
    Grégoire MP
    Grégoire MP

    18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2023
    Un film qui va vous rendre très mal à l'aise mais qui garde un bon réalisme. L'acteur principal mérite totalement son césar, on le suit pendant tout le film et on comprend la moralité qu'à la toute fin : le droit à l'échec
    JL G
    JL G

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 février 2023
    Étonnant film ou le rythme donne l'impression qu'il ne se passe pas grand chose, alors que c'est tout l'inverse. Le jeu des acteurs est époustouflant de réalisme, on est happés, plongés au cœur de l'enquête, tour à tour impatients, en colère, plein d'espoir...bref, courrez vite voir la nuit du 12.
    Claude DL
    Claude DL

    93 abonnés 1 691 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2023
    Ce film m’a avant tout séduit par son niveau de réalisme : qu’on est loin des sempiternels téléfilms tv. Ensuite le scénario, tiré d’une histoire vraie de féminicide non élucidé dans la région de Grenoble, nous conte le vécu d’une brigade de la PJ cherchant la solution avec les moyens du bord, c’est à dire limités. Enfin les acteurs, pratiquement tous inconnus, sont absolument excellents. Tout ceci pour dire qu’il existe de très bons films policiers, et, pour ma part, je n’ai pas trouvé le message « meurtres par des hommes » guère insistant, contrairement à ce que racontent certains. Reste les prix aux Césars qui en disent long sur la production cinématographique actuelle, en récompensant , faute de mieux, des films qui sortiront rapidement de l’esprit.
    Flocon
    Flocon

    8 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 février 2023
    Un film émouvant, dont on ressort frustré. Qui nous fait suivre les rebondissements d'une enquête hélas ordinaire, et combien les relations peuvent être vénéneuses. Rarement est montré le métier de policier sous cet angle, l'échec des pistes employées, et les conséquences sur les enquêteurs. On est loin des Maigret et autre super policiers à qui rien ne résiste. Plus dans la réalité et dans la perversité que peut prendre le lien femme-homme
    Jérôme M.
    Jérôme M.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2023
    Alors, pardon mais je ne comprends pas où le réalisateur veut nous emmener. Comme à chacun de ses films... Le dernier "seules les bêtes". Sûrement une question de sensibilité.
    C'est d'une lenteur, une lourdeur... Des scènes qui n'apportent rien (le vélo "défouloir", vu à outrance) même si c'est pour faire le lien qu'il tourne en rond comme dans l'enquête.
    Je suis très ouvert concernant le féminisme et la cause des femmes mais là, "elle est morte parce que c'est une femme" et "tous les hommes sont potentiellement des meurtriers", c'est trop pour moi...
    Même Bouli Lanners, que j'affectionne, n'arrive pas à me convaincre par son jeu.
    Celine L.
    Celine L.

    6 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2023
    Excellents acteurs. Une histoire horrible de meurtre d une jeune femme, au demeurant une histoire que l on peut lire malheureusement trop souvent dans nos journaux, et l enquête qui en découle. Les acteurs sont fabuleux. On y montre bien la vie difficile des policiers qui donnent tout pour réussir mais n ont aucun moyen point de vue pécunier. Surtout ne vous en privez pas, vous louperiez un bon film de flics avec son côté glauque, le désarroi...
    Kinomann77
    Kinomann77

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2023
    Polar clinique et réaliste, proche du documentaire, réalisé avec peu de moyens (comme pour l'imprimante... ;-) ) mais bouleversant par sa sensibilité humaine et ses personnages. Du bon cinéma français comme on l'aime sans cascades...
    Yannick Rouger
    Yannick Rouger

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 février 2023
    Je me suis laissé tenter par la bonne note mais franchement c’est un gros navet
    spoiler: Pas de dénouement

    Pas de rythme
    On rentre jamais vraiment dans le film
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