Un film qui nous annonce d'entrée de jeu que l'enquête qu'il relate reste non élucidée à ce jour ? Et pourquoi pas ? Après tout, à titre de comparaison inverse, dans Columbo, ne savait-on pas dès le début qui était l'assassin ? Mais, quand on opte pour pareil angle d'attaque, il faut sérieusement assurer le coup derrière. C'est-à-dire proposer des investigations dignes de ce nom avec des suspects et surtout des flics en lesquels on peut croire. Or, s'il y a un point sur lequel cette "Nuit du 12" se vautre lamentablement, c'est bien celui-ci. La recherche d'indices, les mises sur écoute et les interrogatoires de potentiels suspects font de la peine à voir tant ils se perdent dans des séquences trois fois trop longues et tant ils sont menés avec une tension bien en-dessous de zéro. Les suspects eux, n'inspirent pas la crainte ne serait-ce qu'une minute. On a plus l'impression de voir des petits marlous de rien du tout juste bons à effrayer les chiens et chats errants du quartier. Quant aux flics...c'est une pure catastrophe. Jamais crédibles non plus. Comment peut-on même avoir le culot de nous faire croire que ces mecs peuvent officier à la Police Judiciaire ? Même dans la série pourrie du même nom, c'était plus convaincant. Ce qui m'amène, fatalement à parler de l'interprétation de la brochette de comédiens (appelons ça comme ça hein...) : une nullité sans nom, Bouli Lanners en tête. Quant à la Juge d'Instruction Beltrame... Quelle horreur. Si pareils Juges d'Instruction existent, il ne faut pas s'étonner que la Justice française dysfonctionne. Bon, maintenant qu'on a passé ça, on va passer à un truc qui m'a gonflé de ouf et j'peux vous dire que là, ça va vraiment chier. Comme nous sommes en 2023, on échappe évidemment pas à une propagande féministe du plus mauvais aloi. Non parce que là-dedans, on entend quand même des trucs absolument révoltants lâchés en toute impunité et applaudis des deux mains par des gens complètement hors-sol et qui n'ont jamais connu le monde plus loin que les frontières du Jardin du Luxembourg. Si on en croit ce film et que l'on considère que ces propos comme parole d'évangile, les femmes se font tuer justement parce qu'elles sont des femmes et que, forcément, chaque femme est une proie potentielle et chaque homme est un prédateur potentiel. De nos jours, dans la tête de l'élite soi-disant intellectuelle, être une femme est forcément synonyme de pureté, de modèle et je ne sais quoi d'autre alors qu'être un homme est automatiquement synonyme d'être une ordure de première. Désolé, mais tenir de pareils propos a un potentiel destructeur terrifiant. Un jour, si les choses continuent sur cette lancée, il y aura recrudescence incontrôlée et incontrôlable d'évènements dramatiques et les imbéciles qui ont soutenu mordicus cette idéologie malsaine devront rendre des comptes. La Nature a créé l'Homme et la Femme avec des différents et des différences certes, mais elle les a aussi créés dans le but qu'ils soient complémentaires. Les soi-disant féministes se trompent totalement de combat. Ce n'est pas en faisant de la femme un modèle de vertu et l'homme un modèle de monstruosité qu'ils arriveront à obtenir la parité. Dans 10 ans (et peut-être même moins que ça), il va se passer des trucs absolument atroces. Rendez vous compte que l'on commence à voir émerger ça et là des commentaires dans lesquels des hommes se sentent honteux d'être des hommes...Je vous en prie, réveillez-vous avant qu'il ne soit trop tard. Et, bien évidemment, comme le film caresse tout ce joli petit monde bienséant et déconnecté du monde réel dans le sens du poil, comment pouvait-on échapper au personnage féminin porte-étendard du wokisme à gros sabots se faisant approuver en toute fin de film ? La suite de l'histoire, nous la connaissons. 6 César raflés dont bien évidemment celui du meilleur film, il faut vraiment que notre cinéma français soit plus que malade pour voir une telle chose être autant récompensée. Quant à "L'Académie" des César, chaque année, elle arrive à se décrédibiliser un peu plus, ça tient du prodige.