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shindu77
95 abonnés
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4,0
Publiée le 12 avril 2023
C'est un film très solide, du début jusqu'à la fin. L'histoire est assez classique dans son ensemble. Toutefois, ce qui fait la force des films et sa mise en scène, et ce côté assez nerveux que l'on peut ressentir quasiment tout au long du film. Le casting est de qualité temps dans les acteurs principaux que secondaires.
Un film juste, dans le propos, le jeu et la mise en scène. On continue d'y penser ensuite : aux injustices des femmes, des conditions sociales et des fonctions de policiers et juge ; et à ceux qui se battent malgré tout au quotidien
Thriller réalisé par Dominik Moll, La Nuit Du 12 est un long-métrage extrêmement mauvais. L'histoire nous fait suivre Yohan, un agent de la police judiciaire, obsédé par l'assassinat d'une jeune femme brûlée vive une nuit alors qu'elle rentrait chez elle. Malheureusement, cette intrigue ne présente absolument aucun intérêt puisqu'elle révèle dès la première seconde que le coupable n'a jamais été retrouvé. Du coup, cette enquête est complètement inutile et s'avère particulièrement fade pendant une heure et quarante-cinq minutes ennuyantes ou il ne se passe rien. Le récit tente de montrer la frustration des policiers face à ce crime irrésolu mais celle-ci ne se fait même pas ressentir. Elle tente également de nous montrer le quotidien de cette brigade mais là encore cela ne prend pas. L'enquête en elle même n'offre aucun rebondissement et se veut d'une platitude proche du néant tant ça ne raconte rien hormis un propos douteux sur le féminisme. Ce ne sont hélas pas les personnages qui remontent le niveau de cette investigation, puisque ces derniers ne sont pas assez approfondis et interprétés par des acteurs tout juste convaincants. La distribution comporte dans les rôles principaux Bastien Bouillon et Bouli Lanners, mais ces deux comédiens n'ont rien à jouer tant leurs rôles sont sans consistance. Le seul qui parvient à se révéler est Pierre Lottin, mais il n'est pas assez visible à l'écran. Le reste des protagonistes n'ont que très peu d'intérêt tant leurs rôles dans cette affaire sont vites mis de côtés. De plus, les relations entretenues par tous ces individus ne procurent aucune émotions malgré l'aspect fortement dramatique du film. La faute également à des dialogues insipides, manquant cruellement d'authenticité et de tripes. Si le fond est raté, la forme n'est pas vraiment mieux puisque la réalisation de Dominik Moll est digne d'un téléfilm. Elle se veut particulièrement molle et sans idées, hormis quelques rares plans en fondus offrant un bel effet. Pourtant, le cadre dans lequel évolue cette enquête est agréable avec ses montagnes impressionnantes et celles-ci sont plutôt bien mises en avant. Mais globalement, le visuel ne bénéficie d'aucun attrait. D'autant plus que ces images sont accompagnées par une b.o. aux notes agréables mais bien trop discrètes, ce qui ne confère aucune atmosphère à ce semblant de thriller. Tout cela s'achève sur une fin forcément attendue, puisque annoncée dès son introduction, et franchement médiocre, venant mettre un terme à La Nuit Du 12, qui en conclusion, est un film de piètre qualité ne méritant en aucun cas d'être visionné.
Ce n'est pas un grand film mais il se laisse voir avec plaisir. Du suspense et une intrigue bien menée. Virginie Efira est comme d'habitude excellente. Le film est volontairement féministe, certes il mérite ses Césars mais peut-être, peut-être un peu trop manichéen ds le genre, les hommes sont tous des violeurs en puissance... Un peu trop dans l'air du temps....
César du meilleur film 2023, vraiment ? Grosse déception face à ce thriller/policier qui ressemble à s’y méprendre à tous les autres. Tous les clichés sont réunis : les policiers torturés qui sacrifient leur intimité sur l’autel du travail ; cette jeunesse odieuse qui respire le « c’était mieux avant » dans laquelle aucun garçon ne respecte les femmes ; cette victime dont le portrait se limite au tableau de chasse (ne soyez pas trop libérées les filles sinon, regardez ce qui vous pend au nez …). Juste, dommage.
Très bon film, j'ai vraiment apprécié la réalisation et la mise en scène, une belle réussite. Le film en lui même n'a rien d'extraordinaire, mais il relate bien un fait divers monstrueux comme seul l'homme en est capable. Il faut prendre le film plutôt comme un docu fiction. (je pense), plutôt qu'un thriller a l'américaine, pour pouvoir bien l'apprécier.
LES VAINCUS. Juste attendre que les brûlures disparaissent. Au hasard d'une justice, s'enterrent dans leurs propres tombes des hommes. Non élucidé cette plaie. Justement, pourquoi l'affiché d'entrée? Kathryn Morris a aimée.
Une histoire assez banale, ce qui n'est pas forcément un handicap. Malheureusement le film n'est qu'une longue succession de plans sans intérêt meublés de dialogues d'une affligeante vacuité, entrecoupés de poncifs. Une spécialité d'un certain cinéma français, semble-t-il. Ennuyeux au possible.
Un bon film à suspens qui nous tient en haleine mais j'émets quelques réserves, parfois on ne sait pas où le film veut en venir, des dialogues sont mal amenés et la fin reste frustrante même si on est prévenu dès le début.
Plongée réaliste au coeur d'une enquête inachevée de la PJ , le nouveau film de Dominik Moll, couronné de 6 Césars, impressionne par sa précision, sa sobriété, sa justesse et sa capacité à rendre palpitante une investigation qui restera, on le sait d'avance, sans coupable. En tant que film noir, polar à l'os, c'est une réussite! Au-delà du rôle de plaidoyer contre le féminicide et les violences faites aux femmes que le film endosse, il s'agit plus précisément de la dénonciation d'une misogynie ambiante et insidieuse, ancrée dans nos sociétés et qui pousse les enquêteurs à affirmer: "Tous les types qu'on a entendus auraient pu le faire". On restera donc malheureusement sur un énième message féministe, à la légèreté du mammouth et auquel on aurait bien prêté la subtilité du film policier qui le précède et aurait mérité mieux qu'un nouveau pamphlet un peu évident....
jeux d'acteurs impressionnants...enquête policiére scénaristique bien menée... seule grosse déception: frustration de ne pas avoir de coupable( même si c'est une adaption d'un fait divers) DOMMAGE..
Idée intéréssante mais très mal réalisée. Durant ce film, beaucoup de petits sujets qui auraient pu être intéréssants si ils avaient été developpés, au lieu de ça, c'est une mer d'incompréhension avec une panoplie de petits détails insignifiants qui attirent notre attention. De plus, ce film est bateau, cette histoire qui (par moments seulement !) aborde des sujets intéressants est vraiment noyée dans cette mer insipide et sans saveur. Les 1h55 les plus longues de ma vie, c'était franchement pas le film de l'année. spoiler: D'ailleurs, ce film étant une histoire vraie qui se déroule normalement à Paris, elle se retrouve à Grenoble. On se dit que la ville aura une importance, mais voyez vous, comme le reste, ce n'est pas le cas ! Vraiment très décevant, voici bien de quoi jeter son argent par les fenêtres !
Une fois passé : le deuil du postulat livré en introduction ; la scène de départ à la retraite qui sonne faux ; la très mauvaise séquence au ralenti de la victime en feu ; le jeu d'acteur fade à la Française où les intonations de la langue manque de relief ; le message passé que le mâle est le mal ; les déboires sans intérêt - sur le plan du récit - de Marceau ; une bande originale soporifique ; restera alors : le quotidien fastidieux et bureaucratique des enquêteurs plutôt réaliste et bien retranscrit ; quelques scènes d'interrogatoire très bien amenées ; spoiler: ainsi qu'une séquence réflexive sur la place de la femme dans le monde et de son impact sur la direction que peut prendre une enquête . Pauline Serieys apparaît très juste dans cet échange.
Un chef d'œuvre poignant et oscarisé pour la plupart ; une déception, un film léthargique et une incompréhension face à critique dithyrambique pour ma part.
Lea acteurs sont formidables. Sans oublier l'actrice Pauline Serieys, très prometteuse. La façon de filmée est parfaite : nous observons ce groupe avec une distance parfaite, pas trop près, pas trop loin.
Une histoire malheureusement d' actualité, qui represente le combat des femmes fasse à une brutalité masculine. Bon tout le film est à charge, et on comprend le pourquoi des nombreux "César" et critiques dithyrambiques de la Presse .