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Seb De Niro
47 critiques
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4,5
Publiée le 22 octobre 2024
Première oeuvre de Mike Hodges et on peut dire qu'il est meilleur à la réalisation qu'à l'écriture. La première est remarquable alors que l'intrigue elle, est un peu compliquée. C'est le seul reproche à faire au film. Ce dernier m'a permis de découvrir Caine sous un nouveau visage et de me rendre compte que c'est un très grand acteur. La musique est discrète mais super. La photographie et l'ambiance explorent l'Angleterre populaire, grise et industrielle, c'est génial. Le tout dernier rebondissement au niveau de l'intrigue est typiquement british et fait vaciller en un claquement de doigts l'œuvre très sombre et immorale en un film pratiquement sarcastique. Totalement culte.
Le décès récent du realisateur anglais Mike Hodges ( décembre 2022) conduit à visionner son film resté le plus célèbre :" la loi du milieu" ( "Get Carter" - attrapez Carter-) polarsorti en 1971.
Film de vengeance ( un tueur Londonien cherche à connaître les raisons de la mort de son frère survenue dans la ville minière de Newcastle) ou Michael Caine ( dans un de ses grands rôles cinématographiques) domine une distribution de seconds rôles à la hauteur.
On retiendra la prestation de Geraldine Moffat, actrice très sexy qui fit surtout une carrière à la télévision
Si la photo n'a rien d'exceptionnelle, on se laisse porter par le premier opus de Hodges ( sa filmographie comprendra une petite dizaine de longs métrages) qui propose son meilleur profil dans sa première partie.
Il y a peu de scènes spectaculaires et on tire ici du côté du polar psychologique, certes pas totalement dépourvu de scènes d'actions.
On se retrouve plongé dans cet univers typé des années 70 et " la loi du milieu " tient la comparaison avec des polars américains de l'époque.
Ce n'est en rien un chef d'oeuvre, mais un film que les amateurs du genre, mais aussi ceux attachés aux films du patrimoine se doivent de connaitre, car il a gardé un certain charme.
Parlez d'un authentique classique du polar made in Great Britain ! Un Michael Caine impérial dans le rôle de Carter, truand avide de vengeance suite à la mort de son frangin, et qui va se retrouver menacé de toutes parts. Le film sera remaké dans les années 2000 à Hollywood avec Stallone ("Get Carter", aussi le titre original du film original de Mike "Flash Gordon" Hodges), remake instantanément oubliable fait avec un Sly déjà dans le creux poplité de la plus petite vague du monde. Mais l'original, ce film donc... Brutal, classieux, cool et nerveux, totalement british dans son âme (normal, vu la nationalité du film, des acteurs, et les lieux de l'action) et bien ancré dans son époque, "La Loi du Milieu" est un petit chef d'oeuvre. Pas un chef d'oeuvre absolu du cinéma, non, mais dans son genre, sincèrement, il y à peu de films aussi géniaux.
Un film noir avec Stallone en vengeur solitaire jusque là pas grand chose de nouveau mais on n'est pas dans un personnage un peu caricatural bien qu'efficace à la Rambo et le rôle est plus fin et plus complexe qu'il n'y paraît. Le cadre familial et le mystère entourant la mort de son frère va le plonger dans une enquête laborieuse où il ne sera pas avare de coups de force. Retour vers son passé, incertitude sur son avenir et révélations familiales vont rythmer ce thriller noir de facture correcte sans originalité toutefois
Un thriller noir captivant bien qu'un peu linéaire. Il convient d'être concentré et attentif pour comprendre et apprécier le cheminement et le dénouement de toute cette histoire. Voyage appréciable dans une Angleterre du début des années 1970 où l'on côtoie des personnages mystérieux et, comme Michaël Cain, d'un charisme dingue.
Mais quelle bonne surprise.!!! A ma grande honte je n'avais vu que le remake insignifiant avec Stallone. L'original n'a évidemment rien à voir, superbement réalisé, brillamment interprété par un impressionnant Michael Caine, ce film de gangster british de 1971 a beaucoup mieux vieilli que nombre de productions des années 80 et 90. L'histoire qui fleure bon la perfide albion développe une atmosphére extrêmement originale très loin des standards du genre avec un réalisme assez bluffant pour l'époque. Un grand film
Je ne verrai pas ce film une autre fois. Le scénario est basique et le film a beaucoup vieilli. La mise en scène est certes inventive par moments, il y a quelques bonnes idées, mais l'ensemble est trop convenu. Bof bof...
Mike Hodges signe un Film Noir avec le climax british unique, une atmosphère froide et aseptisé parfaitement mis en image dans un décor urbain et gris aussi triste que la vie hideuse que mène les protagonistes. Le seul soucis du film réside dans le fait que Carter interroge et/ou se déplace parfois sans but et/ou sans qu'on comprenne pourquoi. Néanmoins la trame reste solide et assez dense avec ce qu'il faut de malsain et de violence. La violence est contenue, parfaitement idéalisé par Michael Caine qui joue un Jack Carter tout en flegme british, tueur de sang froid qui se montre toujours maitre de soi mais qu'on sent toujours prêt à exploser.
La carrière peu prolifique de Mike Hodges (10 films en 45 ans) doit beaucoup à Michael Caine qui alors qu'il est en pleine ascension lui met le pied à l'étrier pour l'adaptation d'un roman noir au ton décalé d'un tout jeune écrivain, Ted Lewis, dont il venait d'acheter les droits. S'il tourne encore dans des films épiques où des drames intimistes, Michael Caine a compris que son meilleur emploi est à rechercher dans les rôles où son sens inné de la dérision et de l'ironie peut le mieux s'exprimer. Il l'a testé timidement dans "Un hold-up extraordinaire" de Ronald Neame (1966) puis dans "L'or se barre" de Peter Collinson (1969). Il va faire un pas de plus dans cette direction qui fera le miel du jeu d'acteur inimitable de sa grande période de l'âge mur. Le film au sujet pourtant très noir, un tueur à gages revient dans son Newcastle natal pour y venger son frère assassiné, distille un parfum entêtant, savant mélange entre détachement et goujaterie d'un Jack Carter aux méthodes peu orthodoxes qui surprennent les acteurs d'un milieu qu'il ne connait que trop bien. Les déambulations de Carter dans un Newcastle industriel et grisâtre à souhait rappellent celles de privés bien connus comme Sam Spade ou Philip Marlowe l'exotisme en moins et une conclusion tragique en plus. spoiler: Le tout débouchant sur l'univers peu ragoûtant de la pédo- prostitution . Curieux mélange repris par les deux hommes un an plus tard dans le moins réussi "Retraite mortelle". Le film fera l'objet d'un remake en 2000 ("Get Carter" de Stephen T. Kay) avec Sylvester Stallone assez efficace mais départi de son ironie où Michael Caine fera une apparition en ponte mafieux.
Michael Caine en gangster violent, il fallait le faire, surtout pour son verbe ! Ce n'est pas un mauvais film, mais j'ai moyennement aimé. Il y a beaucoup personnages, pas mal de morts, et une lourde vengeance dont les meurtres ne me paraissent pas toujours justifiés. L'impression également que la police est absente même si on la voit dans le final faire une battue rapide. L'action et le rythme sont bons. Il faut rester concentrer pour tout comprendre et il y a de la réplique virulente !
Un tueur froid et méthodique se rend de Londres à Newcastle pour enquêter sur la mort suspecte de son frère (et le venger aussi tant qu'à faire). L'occasion pour lui de revoir les vilaines trognes de sa ville de jeunesse et de régler certains comptes... L'ambiance so british 70' est un atout majeur du film, Michael Caine habité par son rôle en est un autre, reste l'intrigue, passionnante de bout en bout, dans une athmosphère de violence, de sexe et de vengeance mafieuse. Un modèle du genre.
Ce premier film est d'une étonnante maturité, Hodges se sert déjà du cinéma comme un artiste, il utilise les extérieurs de Newcastle à merveille, tout est glauque et triste à souhait. Difficile de s'y retrouver sur une première vision et comme le scénario est tout aussi complexe les spectateurs sont un peu perdus. Les éléments de l'histoire livrés goutte à goutte ne facilitent pas eux aussi notre compréhension mais comme l'ambiance est présente, les plans superbes et que aucun comédien ne cherche à se mettre en valeur ce film rare est fascinant. La seule façon de comprendre est de se mettre à la place de Carter et de découvrir les choses au fur et à mesure qu'il les découvre lui même. Carter est mieux armé que nous pour le faire car c'est un ancien enfant de la ville dont il connait tous les coins et recoins; de plus il a connu jeune presque tous les personnages rencontrés qui ne sont pas pour nous des acteurs à visages facilement reconnaissables. Une deuxième vision me parait nécessaire pour totalement apprécier ce film plus noir que noir qui ne contient aucun personnage constructif. Malgré cela c'est un des grands rôles de Michael Caine parfaitement à sa place dans cette ville terriblement froide et triste baignant dans une atmosphère qui l'est tout autant. Pour parfaire le tout Hodges à introduit un érotisme glacé qui effraye plus qu'il ne captive.
Le premier film du réalisateur et probablement son meilleur (avec "l"Irlandais"). Tout tourne autour du personnage de truand interprété comme toujours avec brio par Caine qui suit son enquête de façon déterminée. Ici aucune fioriture dans la réalisation avec un univers tristement froid où s'agitent d'intéressantes rencontres tout au long du film. L'histoire est quant à elle très convaincante et prenante sans aucun temps mort.