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Kloden
125 abonnés
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2,5
Publiée le 5 septembre 2014
Son film le plus plébiscité, le britannique Mike Hodges le réalisait dès son premier essai, auquel il donna le nom de Get Carter, de solides atours de polar noir typé old school et Michael Caine comme principale tête d'affiche. Malheureusement, je sors déçu de ce règlement de comptes brut et violent, dont la narration hasardeuse a de quoi laisser dubitatif. Dans un premier temps, sa liberté et le peu de détails qu'elle délivre est pourtant justement ce qui me plaisait, nous faisant suivre un Michael Caine vengeur avec une distance émotionnelle respectable en distillant peu d'informations sur l'affaire, comme si rien ne comptait que la figure mythique qu'il semblait alors représenter et le déchargement de violence qui s'annonçait. C'est lorsque son personnage de Jack Carter découvre le poteau rose et dévoile, devant le sordide de l'affaire, une humanité qu'il n'avait pas vraiment laisser soupçonner jusque là (détruisant alors l'image d'ange de la mort que je m'étais faite de lui), que je me suis senti le besoin de me raccrocher à l'impact émotionnel de l'affaire pour rester dans le film. Malheur, c'est à ce moment que l'intrigue se complexifie encore, sans que la narration cherche à la clarifier. Un manque de fluidité qui empêche d'avoir une nette vue des personnages pris dans cette spirale violente et donc de ses tenants et aboutissants. Ayant sans doute mal perçu la totalité des enjeux, j'ai donc été contraint de suivre d'un œil indécis une oeuvre dont j'avais du mal à cerner les motivations réelles. Il est quand même d'autre part et quoi qu'il en soit très facile de percevoir l'ironie du propos de La loi du milieu dans la scène finale, qui donne tout son sens au titre français, ainsi que la belle maîtrise des décors dont use Hodges pour emprisonner ses personnages. Je n'oublie pas non plus que les seconds rôles moyens payent en fait le prix d'une énorme prestation d'un Michael Caine éblouissant dans l'exécution cette vendetta criminelle, tout comme je n'oublie pas son regard complètement hanté par une froideur insondable. Mais Get Carter aurait pu être davantage que ce qu'il est réellement, j'en suis persuadé.
Un chef-d'oeuvre du genre, made in UK, c'est à dire terriblement anglais. Un scénario simple, un traitement nerveux, une utilisation remarquable des décors naturels et une interprétation de grande classe - Michael Caine en tête - voici un polar digne de figurer en bonne place dans toutes les filmothèques. La bande originale, merveilleusement seventies, est elle-aussi en parfaite osmose avec les images.
Un tueur à gages se rend à Newcastle car la mort de son frère est plus que suspecte et ne croit pas une seule seconde aux conclusions émises par la police. Mais l’affaire va éclabousser des personnes plus importantes et les choses risquent de se compliquer. Il est difficile d’entrer de plein pied dans ce film, car l’intrigue éprouve quelques difficultés à se mettre en place. Pendant un moment, on en vient à se demander vers quelle direction veut nous emmener Mike Hodges. Finalement, une fois que cette « Loi du milieu » trouve son rythme de croisière, on se laisse prendre au jeu. On suit donc ce tueur obligé de se faire justice lui-même et d’une manière somme toute assez sauvage. De plus, l’atmosphère du film ne fait qu’accentuer l’aspect dramatique de cette quête de vengeance. En effet, les personnages évoluent dans une ville grise, en construction, dépourvue de toute humanité. Michael Caine est excellent dans son rôle. Charismatique à souhait, il respire à plein nez la froideur et l’antipathie. Et son regard des plus explicites hante le spectateur durant toute la durée de film. « La loi du milieu » est considéré comme le meilleur film britannique de tous les temps. Laissez moi vous dire que ce jugement est tout de même très exagéré étant donné que les puissants « Chiens de Paille » ou l’implacable « Orange Mécanique » sont passés par là.
C'était peut-être un bon film pour l'époque mais il a très mal vieilli. Le film est lent, soporifique et ne convainc pas... Je n'ai pas pu aller jusqu'à la fin tant le film était ennuyeux...
Un bon film de vengeance dans le milieu avec pour décor les paysages glaçants et sinistres du nord de l'Angleterre......Michael Caine est grandiose dans son rôle de tueur froid, impitoyable et méthodique. Ce film est classé comme le meilleur film britannique de tous les temps, faut pas pousser non plus......
Un grand classique du film de gangster servi a la perfection par Michael Caine ( L homme qui voulut être roi) qui donne vie a Jack Carter, un gangster froid, violent, hargneux,têtu et revanchard qui dezingue de la petite frappe au fusil dans un Londres sale et qui donne lieu a des scènes cultes ( Caine réglant ses comptes, nu, avec des collegues qui sont rentrer dans sa pension.....ou la scène ou il pleure en regardant un film porno dans lequel joue sa nièce).Un grand film ou le mot " Cinéma" a un sens , notamment pour la mise en scène melancolique de Mike Hodges, un final surprenant et la meilleur composition de Michael Caine, Du (très ) grand Cinema.
Très bon polar, pas classique. Une histoire de vengeance à l’américaine dans un décor anglais, triste à mourir, industriel et glauque. Un sens de l’atmosphère rarement égalé, un sens du rythme, pas de fioritures, peu de dialogues, peu d’acteurs, dominés par un Michael Caine, sublime, froid, rageur, têtu. Un modèle du genre.
Excellent polar noir de 1971, porté par la performance inoubliable de Michael Caine. Le film est sombre tels les quartiers du Nord de l'Angleterre et violent. Un classique comme on n'en fait plus malheureusement... Précipitez-vous dessus! Ps: A noter qu'il existe (un très) mauvais remake dans lequel joue Sylvester Stallone.
Dans des décors urbains dignes des réalisations de Ken Loach, la violence omniprésente qui inonde la quête de vengeance de ce gangster est filmée avec une sobriété assez déconcertante. Une certaine tension nait de ce rythme lent et monocorde ponctué de rares scènes excès de brutalité mais rend surtout la narration languissante et donc peu propice à une histoire captivante. Hormis dans les quelques coups de colère de John Carter, dans sa mémorable scène de sexe par téléphones interposés et la fusillade, La loi du milieu est en effet, à l’image de ses personnages au flegme glaçant, vite lassant. Parmi ces interprètes trop peu expressifs, Michael Caine se distingue surtout par la façon dont la mise en scène de Mike Hodges s’évertue à donner une image impressionnante et harmonieuse avec le contexte à grands d’entrées de champs magistrales. Ce polar cruel aurait largement mérité un scénario plus dynamique pour mériter sa réputation d’œuvre culte que beaucoup lui accordent.
Polar emblématique de son époque, radical et nerveux, c'est aussi le film qui a imposé la figure M. Caine dans un rôle emblématique, un de plus. Gangster froid, déterminé, ultra-violent et sans pitié, Carter est un anti-héros antipathique au possible qui évolue dans une ville moche, Newcastle, qui torture, manipule et assassine sans être inquiété. Et pourtant, on s'y attache un peu car il fait aussi le ménage dans le milieu de la pègre et son but, la vengeance, peut apparaître légitime. C'est juste sa méthode qui est discutable voire condamnable. La 1ère partie est assez molle et je dois dire que je me suis perdu dans les noms ce qui rend la 2nde partie plus difficile à suivre. Mise en scène nerveuse, cadres savants et effets de style rares pour un résultat percutant, au goût amer et parfois un peu nauséabond. Un excellent représentant du cinéma de l'époque. D'autres critiques sur
Une excellente parodie des films de James Bond. Le héros soigne son mal d'estomac. Les scènes se déroulent dans des quartiers sordides et ne sont que des clichés exagérés des scènes de polars. Et comble de raffinement, en fin de film au lieu de convoler avec une bombe sexuelle, le héros se fait descendre sur une plage jonchée d'immondices. Le réalisateur s'est vraiment fait plaisir !!
Carte débarque à Newcastle pour enterrer son frère assassiné et le venger. Un polar violent qui ne fait aucune concession à la moralité, avec un Michael Caine sublime.
La loi du milieu est un polar particulièrement violent, même si comme dans Point Blank finalement Caine ne tue pas tant que ça, il catalyse la violence avec lui. Mais j'ai beau aimer Caine, ce n'est pas Lee Marvin, on est dans un autre gabarit question "catalyseur de violence". Mais Caine je l'aime beaucoup et je dois dire qu'il a une sacrée prestance dans ce film et qu'il en jette quand même pas mal. J'avais un peu peur de revoir Harry Brown que je n'avais pas aimé, assez fascisant sur les bords. Mais La loi du milieu c'est malgré tout autre chose qu'un simple vigilante contrairement à ce que le pitch pourrait laisser suggérer. C'est avant tout un film "noir". On a ce héros qui va tenter de résoudre le meurtre de son frère et de se faire vengeance lui même, le tout dans une grande violence. Carter tue de sang froid, il n'a peur de rien. Néanmoins l'intrigue du film, simple de prime abord se trouve en fait être assez tordue et peu clair, il y a beaucoup de personnages qui sont évoqués et il faut se souvenir à chaque fois de leur tronche, de leur rôle, etc. Le film n'est pas très limpide dans sa narration, ça serait le reproche que je pourrai lui faire. Et du coup par moments la question qui se pose c'est juste : mais c'est qui ça ? Pourquoi ? Et je n'aime pas me poser ce genre de question, c'est bien lorsque c'est un peu fluide. Ou alors il faut accepter que comme pour le grand sommeil ça n'ait pas de réel sens et qu'on est juste là pour apprécier. Mais bon autant dans le Hawks ça me semble faisable, autant là j'ai du mal. Du coup le film vaut surtout pour son ambiance très violente même si finalement il n'y en a pas tant que ça et il a un montage assez particulier et ma foi tout à fait sympathique. Il y a en effet quelques effets du plus bel effet.
Un super film de gangster ! une qualité d'image maitriser mais surtout Michael Caine dans la peau du tueur impitoyable Jack carter. Une histoire maitrisé et interressante, qui change dans ses années là du film de gangster débile à coupe de vanne d'Audiard ou mème sans. Avec le film Villain (aka Salaud! en français) renouvelle le genre dans les années 70. L'une des meilleur scène du film c'est lorsqu'il découvre pourquoi son frére à été tué, le seul moment du film ou l'on voit que se n'est pas un sociopathe.