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    Club Zero
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    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2023
    "L’école est comme une seconde maison pour les enfants, c’est bien connu. Dans Club Zero, on empoigne cette vérité, que l’on tord dans tous les sens, afin de creuser un fossé relationnel irréversible entre la jeunesse et les parents."

    "Jessica Hausner prend soin de brosser le portrait d’une société qui ronge son frein face à un phénomène qui la dépasse. Elle dépeint tout cela à travers des relations défaillantes entre des parents et leurs enfants, du fait d’une éducation qui monopolise l’esprit étroit d’une jeunesse qui a forcément besoin de conseils et d’un guide spirituel, afin d’atteindre cette liberté, cette indépendance que l’on recherche par-dessus tout."

    "Le Club Zero souhaite s’affranchir du gourou capitaliste, mais ne prend pas le recul nécessaire pour questionner leur alimentation, tel un acte de foi. La réalisatrice met ainsi en garde toute personne susceptible d’être influencée ou manipulée, en créant autant de décalage humoristique et cynique que possible."

    Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
    Direct-actu.fr
    Direct-actu.fr

    240 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2023
    Un film troublant qui démontre que les écoles alternatives peuvent être bénéfiques, mais qu’un programme mal encadré peut dériver vers des pratiques sectaires.

    Ce film met en lumière les risques liés à l’enseignement en dehors des méthodes traditionnelles. Ces approches peuvent offrir de grandes opportunités aux élèves, mais si elles ne sont pas correctement encadrées, elles peuvent devenir dangereuses. Les enseignants peuvent exercer une influence excessive sur les élèves, et ne pas surveiller leur enseignement peut avoir des conséquences néfastes.
    Ameline Grout
    Ameline Grout

    33 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 septembre 2023
    Le coup de cœur cannois
    Découvert durant le festival de cannes, je ne peux m'empêcher de me refaire le film dans la tête. Prenant directement aux tripes, le film ne cesse de déranger mais on adore !
    A découvrir sans plus attendre !
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2023
    Ce qui est bien avec Jessica Hausner, c'est qu'elle n'a pas peur de choquer ni de susciter le dégoût, et tant pis si, à l'instar d'un Ruben Östlund, elle passe pour une poseuse et une cynique. Il est probable qu'elle s'en fiche et que cela l'amuse. Elle pousse cependant le bouchon assez loin avec Club Zero, consacré à "l'alimentation consciente", sous forme de fable qui entend épingler certaines tendances hygiénistes de notre époque. Le cinéma de la réalisatrice autrichienne reste toujours clinique sur le plan formel, d'une froideur et d'une rigueur assumées, mais cohérente dans une œuvre qui la rapproche de ses compères autrichiens Haneke et Seidl, avec lesquels elle semble partager un humour à froid, plus susceptible de susciter la gêne, voire le ricanement, que le rire franc et massif. Parfois, la cinéaste s'égare quelque peu, en particulier dans une scène insupportable, mais sa rigueur formelle n'est autrement presque jamais prise en défaut. Il faut aussi louer le talent de Jessica Hausner pour la direction d'acteurs, en témoigne ici une Mia Wasikowska qu'on n'avait jamais vue dans une rôle pareil, terrifiante dans sa douceur d’extrémiste en matière de nutrition. Son régime strict (euphémisme) place en tous cas Club Zero dans le registre assez rare des films qui coupent tout appétit pour un éventuel repas, après sa projection. Mais comme l'indique l'avertissement, avant ses premières images, il n'est vraiment pas conseillé à ceux qui connaissent des problèmes avec la nourriture.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    232 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2023
    Dans une école privée, une nouvelle enseignante rejoint l’équipe pédagogique et fait preuve d’une méthode étonnante. Progressivement, les élèves vont décider d’appliquer sa méthode avec rigueur, inquiétant fortement leurs parents et les autres professeurs. Les scènes des parents sont très réussies grâce à un casting efficace (Elsa Zylberstein est excellente). La musique accompagne parfaitement ce film très visuel. C’est drôle, brillant, puissant. Dans Club zéro, Jessica Hausner livre une satire intéressante de notre monde et aussi un film traitant la question de l’influence.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    348 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2023
    Première vraie jubilation de cette sélection CLUB ZERO dispose des atouts pour décrocher une récompense dans cette sélection officielle

    Dans ce film Miss Novak (interprétée par Mia Wasikowska) ,rejoint un lycée privé où elle initie un cours de nutrition avec un concept innovant, bousculant les habitudes alimentaires. Sans qu’elle éveille les soupçons des professeurs et des parents, certains élèves tombent sous son emprise et intègrent le cercle très fermé du mystérieux Club Zéro.

    Nous voici dans ces fameux sujets actuels qu'on reproche au cinéma de ne pas assez traiter.

    Tout y est.

    Démission des parents dans l'éducation de leurs enfants, réflexion sur notre consommation et l'avenir de la planète, fin du modèle capitaliste....

    Le film est de plus formidablement servi par une pleiade d'acteurs dont Sidse Babett Knudsen, Elsa Zylberstein et Amir El-Masry.
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2023
    "Je rends, donc je suis" ? Vomito ergo sum ? Le voilà, le film à scandale de l'édition 2023 du Festival de Cannes, il y en a toujours un, qui vient en touriste (il ne cherche pas de prix) mais compte beaucoup sur le buzz à sensations qui s'emparera de la Croisette, lui faisant sa meilleure publicité. Club Zero prévient heureusement, placardant dès son ouverture un énorme avertissement pour les personnes qui sont sujettes à l'anorexie, à la boulimie, ou sont sensibles aux troubles alimentaires. À ce stade, tout le monde se demande dans quoi il s'est embarqué, et si le début et milieu du film sont assez doux, voire satiriques, avec le sujet de l'impact écologique réduit en mangeant drastiquement moins de nourriture, on ne s'attend pas à la montée en tension exponentielle dans la dernière partie, qui fait exploser tout le potentiel de son intrigue, dérange, met mal à l'aise, nous perd un peu dans son discours trop content de jouer avec la nourriture et d'en mettre partout, dont une scène-choc en particulier a fait partir certains spectateurs, écoeurés. Pour notre part, on dira que cette fameuse scène nous a marqué : spoiler: on voit les parents être soulagés que leur fille recommence à manger normalement (on est en train d'espérer vainement avec eux que ça soit une réalité), que cette dernière leur rétorque que "ils n'ont pas compris, on peut manger, si on sait se faire vomir.", qu'elle se met à dégobiller en face caméra...et remange son propre vomi.
    Club Zero, à partir de cette scène-climax, va malheureusement se vautrer dans un final très attendu, incohérent avec son propos de base (si, comme la jeune fille dit, ils peuvent manger s'ils vomissent, où est la réduction d'impact écologique ? Ils consomment autant, et tirent même la chasse d'eau une fois de plus... C'est contre-productif), et ambigu sur la dernière image qu'il donne (on aurait préféré que le final montre spoiler: les jeunes idiots en train de souffrir et de mourir de faim, comme un aveu de leur embrigadement qui termine mal, plutôt que de laisser cette mort cachée et même "positive" avec le plan doucereux du Jardin d'Éden où les élus sont récompensés de leur comportement...
    Pour nous, encore contre-productif). On saisit pourtant bien la critique sociale de ces jeunes riches qui s'ennuient, ont tout mais font encore la fine bouche, s'attellent à ne plus manger quand, à l'inverse, des milliards de pauvres s'évertuent à essayer de trouver un repas chaud. On adore aussil'humour grinçant qui tourne en ridicule cette professeure (excellente Mia Wasikowska) qui est un gourou moderne, la version extrémiste des militants écologistes (le film va agacer certains vegans...). La musique rythmée est au début très appréciable (des sortes de tam-tams frappés frénétiquement) avant de devenir un refrain trop présent, qui lasse. Il n'en reste pas moins que Club Zero donne une envie de pousser les portes du premier restaurant venu, et de commander votre plat favori version XXL. Cynique, choc, malsain sur les bords, le film se perd un peu à la fin, mais nous imprime en tête cette horrible scène de "re-consommation"... On espère que vous avez l'estomac bien accroché, et on ne vous souhaite pas un bon appétit.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2023
    Mia Wasikowska joue une professeur de nutrition nouvellement recrutée dans une école privée très chère. Elle va tenter d'éduquer ses élèves à l'alimentation de pleine conscience, qui consiste à manger le minimum pour atteindre le niveau de conscience supérieure tout en dénonçant ma société de consommation. Dans une mise en scène ultra-léchée, les adolescents vont peu à peu s'embrigader dans une secte contre l'avis des parents impuissants. Un film aux multiples sens cachés sur l'adolescence en mal de repères qui écœure autant qu'il laisse sur sa faim.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    146 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2023
    Au sein d'une école huppée pour lycéens très fortunés ou très talentueux, une nouvelle professeure fait son apparition pour animer un cours sur la nutrition. Forte d'une personnalité charismatique et de l'appui de la direction de l'établissement, la jeune femme parvient à créer une véritable emprise sur ces jeunes qui décident de suivre une nouvelle voie : arrêter de se nourrir définitivement. En salle le.

    spoiler: Club Zero est une belle satyre qui se permet de tirer à la fois sur la société de consommation à outrance contemporaine mais surtout sur les réponses extrêmes qui peuvent y être apportées. L'emprise exercée par cette femme, autorisée par l'institution et les parents, part de questions de santé et d'environnement jusqu'à arriver à la foi et la secte. J'ai beaucoup apprécié ce film qui ne fait pas de cadeaux et informe sur le danger des troubles alimentaires.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2023
    Peut-être savez vous ce qu’est « l’alimentation consciente » ? Peut-être pas ! En tout cas, c’est au travers de ce concept d’ « alimentation consciente » que la réalisatrice autrichienne Jessica Hausner a choisi d’aborder le thème des problèmes que pouvait générer la délégation donnée par manque de temps par un grand nombre de parents à l’institution éducative. C’est en tant que professeur de nutrition que Miss Novak a été engagée dans un lycée huppée dont la localisation ne sera jamais précisée. Une seule certitude : on y parle anglais. Très vite, il s’avère que Miss Novak est une spécialiste de « l’alimentation consciente ». Il n’y a rien à redire à ces principes de « l’alimentation consciente » : manger lentement et sans distraction, faire attention à chaque bouchée, ne manger que jusqu’à ce que vous soyez rassasié tout en sachant qu’il faut parait-il 20 minutes au cerveau pour se rendre compte que l’on est rassasié, être à l’écoute de ce qui relève de la faim réelle et ne pas succomber aux envies de manger qui ne relèvent pas de la faim, etc. Tout cela ne peut qu’être bon pour le corps, tout cela ne peut qu’être bon pour la planète. Un petit groupe d’élèves s’avère très intéressé par les cours de Miss Novak, chacun(e) pour une raison qui lui est propre, et les membres de ce groupe suivent scrupuleusement les principes qu’elle leur inculque. spoiler: Toutefois Miss Novak a un objectif caché : amener petit à petit ces élèves vers le Club Zéro, un club fermé où il n’est plus question de quantité ou de qualité concernant la nourriture ingurgitée, puisque, dans ce club, on ne mange plus rien ! Face à cette dérive sectaire, quelle peut-être la réaction des parents lorsque cette dérive devient patente ? Que peut faire la direction de l’établissement scolaire ? N’est-il pas trop tard pour réagir ?
    critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-club-zero/
    Ufuk K
    Ufuk K

    523 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 octobre 2023
    "Club Zero" en compétition cette année au festival de Cannes (sélection officielle) est un thriller dramatique qui m'a laissé une impression mitigée. En effet sur le papier ce film me semblait intéressant, au final la réalisatrice autrichienne Jessica Hausner livre un récit pas aboutit et qui manque sérieusement de férocité, au final je me suis ennuyé la plupart du temps c'est dommage car le film aborde des idées intéressantes sur notre société (crise de l'environnement, société de consommation, culte de la minceur et du physique, inégalités sociales).
    garnierix
    garnierix

    237 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 octobre 2023
    La question de base du film est vite réglée avant même le générique de début. Donc, n’allez pas voir ce film si c’est juste pour comprendre "l’alimentation consciente" (les méfaits de la consommation moderne sont connus). Le film traite surtout de la manipulation —ici il s’agit de la question alimentaire, mais il y a d’autres exemples de manipulations, et il est intéressant de prendre ce film comme un symbole (c’est un exemple de manipulation parmi d’autres). On retrouve le fait qu’une personne manipulée finit par traiter de bornés ou de manipulateurs (conscients ou pas) tous ceux qui veulent lui ouvrir les yeux. L’issue est souvent fatale, comme dans le film où certains finissent par croire des choses comme "si je ne mange pas, je n’ai pas besoin de vomir" !

    Mais il faut aimer le genre d’esthétique qui préside à ce film : carré, dépouillé, froid. Esthétique qui concerne autant les images, que les dialogues, que le jeu des acteurs (ils ont souvent l’air d’être en répétition, quand ce n’est pas en somnolence). Ce n’est pas parce que cette enseignante de nutrition est du genre zen, que le réalisateur devait tout filmer genre zen. Le rythme est donc très mou. Ça manque de force. Beaucoup sont bien sûr à la peine —sauf une scène finale où un tableau accroché au mur prend une importance suggestive pour le réalisateur (on n’en dit pas plus pour ne pas spoiler, mais cette scène est particulièrement réussie).

    Noter, pour ceux qui l’aiment, qu’on découvre l’actrice principale de la série danoise Borgen. Elle joue d’ailleurs bien la politicienne dans ce milieu scolaire.

    A.G.
    Rodolphe35
    Rodolphe35

    11 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 septembre 2023
    Le thème avait de l'intérêt. Le début du film est prometteur mais ensuite on tombe dans la caricature, sans grain de folie qui aurait pu sauver ce film du naufrage. J'ai envie de sauver Mia:)
    Olivier K.
    Olivier K.

    14 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 octobre 2023
    Un film profondément ,ennuyeux, sans intrigue, un parti pris de la lenteur et de la distanciation. Un casting international d'acteurs qui font de leur mieux, dans des rôles statiques, mal écrits.
    Marie Breton
    Marie Breton

    69 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2024
    Cette critique s’adresse essentiellement à ceux qui se demandent si, au vu des mauvaises notes presse et spectateurs attribuées sur allociné, « Club zero » vaut le coup d’œil.

    La réponse dépend vraiment de ce que vous attendez d’un film.
    Si vous aimez être dérangé par ce qu’on force à regarder, que vous n’êtes pas rebuté par des sensations désagréables, que vous aimez le sens du détail, que les couleurs de l’affiche vous hérissent les pupilles autant qu’elles vous fascinent, et que vous êtes sensible aux métaphores sociétales, alors vous pouvez y aller.

    Vous ne terminerez pas le film de Jessica Hausner en ayant envie de la remercier, vous ne vous direz pas non plus que son film est un chef d’œuvre, mais il se sera passé quelque chose de suffisamment original pour que vous puissiez lui concéder un (vrai et) certain talent de cinéaste.

    N’attendez pas quelque chose de franchement réaliste, tout se joue sur une mise en scène très assumée dans son intention.
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