Mon compte
    Club Zero
    Note moyenne
    2,8
    389 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Club Zero ?

    41 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    13 critiques
    3
    16 critiques
    2
    5 critiques
    1
    6 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 octobre 2023
    Rien ne va dans le nouveau film de Jessica Hausner.

    S'il est entendu qu'il s'apparente plus à un conte qu'à un récit réaliste, il n'en demeure pas moins que l'école qui sert de décor au film est tellement invraisemblable qu'on a beaucoup de mal à entrer dans le film. La décoration, les costumes, les locaux : tout est froid, stylisé, désincarné à l'extrême (le cours de mandarin, le trampoline, la danse).

    On ne s'identifie évidemment à aucun personnage (la profondeur psychologique est nulle), mais plus grave, on se désintéresse assez vite de ce que l'on voit.

    Les dialogues semblent une compilation de tous les sujets à la mode, sans que l'on saisisse jamais où veut en venir la réalisatrice. S'il s'agit de dénoncer les excès de certaines théories, alors le film est très maladroit. S'il s'agit de dénoncer les abus d'une classe dominante, cela a été fait mille fois.

    Je me demande si le sujet du film n'est pas tout simplement de filmer des décors stylés comme une maison de poupée.

    Une petite chose prétentieuse sans intérêt, qui pète plus haut que son cul, et qui ne me réconcilie pas avec la réalisatrice autrichienne, déjà coupable du calamiteux Little Joe.
    FaRem
    FaRem

    8 598 abonnés 9 502 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2024
    "Club Zero" prend place dans une école d'élite sans spécification particulière qui ressemble à une cage dorée pour personnes aisées avec des élèves qui entre deux cours de danse, de théâtre, de chinois ou toute autre activité stimulante ont la possibilité de s'intéresser à la nutrition grâce à une nouvelle professeure. Madame Novak, qui est adepte du fidéisme, conseille une alimentation consciente pour manger moins, mais mieux pour la planète et d'autres raisons liées au consumérisme ou à notre système capitaliste. Si l'alimentation consciente existe réellement, Jessica Hausner montre comment une bonne intention peut évoluer en une pratique grotesque et dangereuse, et sans pour autant dénigrer un régime alimentaire en particulier puisque c'est surtout le charlatanisme qui est visé ainsi que ces gourous dangereux et manipulateurs. Entre analyse et satire sociale, "Club Zero" est un film intrigant, inquiétant et original, seulement il ne va pas au bout des choses. Du moins, je m'attendais à quelque chose de plus percutant et tranchant après cette solide mise en place. On a l'impression que le soufflé retombe au cours d'une dernière partie qui m'a laissé sur ma faim. Bref, c'est pas mal avec une esthétique soignée, mais je m'attendais à mieux.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 172 abonnés 7 494 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 octobre 2023
    Dans un lycée privé, Miss Novak initie un cours sur la nutrition à travers un concept innovant, celui de “l’alimentation consciente”. En bousculant les habitudes alimentaires, elle va parvenir à faire tomber sous son emprise certains élèves et les faisant rejoindre le mystérieux Club Zero… quitte à jouer avec leurs santés.

    En traitant pour sujet principal, l’endoctrinement d’adolescents par le biais de la manipulation mentale, Club Zero (2023) avait ce je-ne-sais-quoi qui titillait ma curiosité, mais au final, force est de constater qu’en l’espace de (presque) 120 minutes, le film à plutôt tendance à brasser du vent qu’autre chose. C’est d’autant plus regrettable qu’il y avait pourtant matière à en faire un bon film, en dépeignant un mouvement sectaire qui s’immisce au sein de l’école, ces décors aseptisés et vieillots, cette lente descente aux enfers et cette dégradation physique qui finit par gagner l’ensemble des étudiants.

    L’ennui, c’est que très rapidement, le film tourne à vide, malgré quelques rares bonnes idées disséminées ici et là spoiler: (mention spéciale pour la scène de vomi ré-ingurgité !)
    et la façon qu’à la réalisatrice de dépeindre les parents à la fois impuissants et totalement déconnectés de la réalité. Au final, c’est une sévère désillusion, Jessica Hausner semble s’être plus focalisée sur ses décors et ses acteurs.trices que sur son scénario.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 950 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mai 2024
    Un récit d'émancipation sectariste face au consumérisme trop minimaliste et manquant cruellement de rythme.
    moket
    moket

    523 abonnés 4 321 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mai 2024
    Un film grinçant et jusqu'au boutiste, à l'esthétique minimaliste. Se voulant provocateur sur le rapport à la nourriture et les dérives écolo sectaires, le film atteint rapidement ses limites, la faute à une réalisation maniérée et répétitive.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 1 992 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2024
    Ce drame illustre parfaitement le phénomène de l'emprise sur de jeunes gens en construction avides d'améliorer leur rapport à eux-mêmes ainsi que le sort de la planète: en partant de considérations nutritives exactes se tisse un rapport extrémiste avec l'alimentation, devenue le catalyseur d'une vie contrôlée, restreinte, purifiée. Montrant avec justesse les effets du jeûne sur le psychisme et le physique de ces adolescents en parallèle de la vénération de leur gourou auprès de qui se replient ses adeptes, le récit dénonce autant la manipulation inconsciente de celle-ci que l'hypocrisie, le déni, l'aveuglement de parents déficients, absents, pris dans leurs propres failles. Malgré une maladresse narrative spoiler: (l'attirance absolument dispensable de la femme envers son jeune disciple)
    , la pertinence descriptive de ce microcosme de notre propre société pervertie se pare de cynisme dans une ambiance étouffante voire malsaine que les coups de tocsin musicaux scandent avec une maligne délectation. Efficacement audacieux.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2023
    Une nouvelle enseignante, Miss Novak (Mia Wasikowska) est recrutée par la directrice (Sidse Nanett Knudsen) d’un lycée privé dont les élèves, souvent issus de milieux très aisés, sont triés sur le volet. Elle se voit confier la responsabilité d’animer auprès d’une demie-douzaine un atelier sur la nutrition. Mais elle se révèle bientôt un véritable gourou qui entraîne ses étudiants dans les pires excès.

    Jessica Hausner est une cinéaste troublante. Comme son précédent film, "Little Joe", "Club zero" se déroule dans un futur dystopique, dans un lieu indéterminé. Les décors y sont glaçants qui reflètent le vide désespérant des cœurs et des âmes.

    "Club zero", nous dit-elle, est un film sur la déresponsabilisation des parents qui cèdent à l’école la responsabilité d’éduquer leurs enfants. C’est aussi un film sur les troubles alimentaires, l’anorexie et le « péril du jeûne » – pour reprendre l’execellent jeu de mot de la critique du film dans Médiapart – qui a suscité en moi un trouble identique à celui qu’avait fait naître en 2020 Swallow dont l’héroïne souffrait du syndrome de Pica. C’est aussi me semble-t-il un film sur l’emprise et les phénomènes sectaires, avec les logiques de groupe qu’ils induisent, l’évolution du personnage de Ben étant particulièrement caractéristique à ce titre.

    Mia Wasikowska – qui, l’âge venant, ressemble de plus en plus à Jodie Foster – joue le rôle ingrat de Miss Nowak. Jessica Hausner refuse toute psychologisation. On ne saura rien de ce personnage, de son passé, des motifs qui l’ont amenée à devenir ce qu’elle est.

    Le scénario se heurtait à une difficulté structurelle : une fois posés les personnages et leur situation, quel ressort utiliser pour éviter le surplace et faire avancer le récit ? La solution est un peu bancal. les rebondissements ne sont pas tous crédibles. Et la fin de "Club zero" est capillo-tractée. Pour autant, si vous avez déjà vu cette semaine "Le Procès Goldman" et le Woody Allen, "Club zero" mérite le détour.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2024
    Voilà un film quelque peu troublant sur les troubles alimentaires. Miss Novak (Mia Wasikowska) est une jeune nutritionniste jusqu'au-boutiste qui va progressivement entrer dans la tête d'un groupe de lycéens d'une école privée en imposant un rapport assez radical à la nourriture. Ce récit est saisissant et fait écho aux injonctions de la société actuelle. L'emprise de cette gourou fait froid dans le dos avec des scènes assez perturbantes, mais aussi une petite dose d'humour bienvenue. Un film qui mérite d'être vu malgré sa musique entêtante et sa fin bâclée.
    Fiers R.
    Fiers R.

    96 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 octobre 2023
    Commençons par le même problème que le précédent film de l’autrichienne Jessica Hausner, « Little Joe », pourtant autrement plus réussi : en effet, la musique - enfin l’accompagnement sonore - est encore une fois ici horripilante! Décidément, la cinéaste fait des choix vraiment particuliers niveau sonore, des choix qui nous agressent l’oreille plutôt que de la flatter et qui ne collent absolument pas à l’atmosphère du long-métrage. On a droit à des sortes de bruitages étranges constitués de cordes et de percussions, vaguement inspirés du folklore tibétain mais qui semblent davantage destinés à être stridents et agressifs qu’agréables pour le spectateur.

    Ceci posé, la réalisatrice a un univers et des tics stylistiques reconnaissables qui se retrouvent encore une fois ici, entre froideur clinique des images, plans très travaillés et accessoirement assez lents ainsi qu’un décorum aseptisé. Un aspect visuel qui en vaut un autre et qui, il faut l’avouer, colle plutôt bien à son histoire. Ici, c’est une satire des nouvelles habitudes alimentaires telles que le véganisme, l’alimentation consciente et autres tendances à la mode ainsi que des écoles de riches et, à moindre mesure, de certains aspects du wokisme qu’elle nous propose. Très bonne idée me direz-vous, tellement cette idéologie prête à rire dans ses fondements les plus extrêmes...

    Sauf que le traitement appliqué ici nous pousse plutôt à bailler et à regarder notre montre durant près de deux heures plutôt que de nous faire rire ou de nous bousculer, puisque cela semble être le but affiché du long-métrage, « Club zéro » étant présenté en sélection officielle à Cannes comme l’un des opus dérangeants de la sélection. Et bien comme « L’été dernier » de Breillat, rien ne nous choque et tout cela ressemble surtout à un pétard mouillé. Si la scène du vomi ravalé est celle qui est censée nous retourner le bide, elle est avant tout ridicule et inutile. On a aussi beaucoup de mal à savoir où se positionne la cinéaste sur le sujet qu’elle traite. On ne sait plus si elle le moque, nous invite à l’empathie ou passe à côté de l’aspect satirique prétendument annoncé. Quant à sa conclusion, pompée sur des œuvres géniales et, elles, vraiment malaisantes, telles que « L’Heure de la sortie » ou « L’Invitation », elle tombe comme un cheveu sur la soupe et détourne du sujet initial.

    On peut aussi avancer que le personnage principal, celui de cette enseignante en nutrition mystérieuse, joué par Mia Wasikowska, manque d’un réel background. Et l’interprétation un peu trop décalée des enfants comme celle de leurs parents aboutit à une œuvre déconnectée du réel et qui par conséquent impacte moins le spectateur que prévu alors que des pathologies comme la boulimie, l’anorexie et le diabète demeurent des sujets sérieux. Quant au rythme de ce « Club zéro » il se rapproche justement de l’encéphalogramme plat. C’est mou et ennuyeux au possible en plus d’être répétitif dans ces séquences de cours comme lors de celles avec les parents. On a hâte que ce long-métrage neurasthénique et raté se termine et on peut dire que contrairement à son « Little Joe » du même acabit formel et raffiné, ici Hausner se plante et mérite un zéro pointé.

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    Guillaume L.
    Guillaume L.

    18 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2024
    Un groupe d’élèves du campus des talents expérimente avec le nouveau professeur de nutrition un moyen radical de nettoyer son corps, grâce à l’ « Alimentation Consciente ».
    On ressort de ce film complètement abasourdi. Attention, à ne pas mettre devant tous les yeux. La réalisatrice assume son propos et va jusqu’au bout. Une réponse peut-être à la Grande Bouffe de Marco Ferreri ? Techniquement parfait, les thèmes abordés sont multiples : relation parents-enfants, rapport à la nourriture, religion, manipulation, sectarisme, défaillance de l’éducation, etc. Les décors, le casting, les cadrages, tout est ici parfait pour créer immédiatement chez le spectateur le malaise nécessaire à l’anticipation de ce qui va se passer. Comme dit la professeure, « le retour en arrière est impossible ». On avance inexorablement vers une chute que la réalisatrice a voulu forte, tout en la laissant en suspens.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2024
    La mise en scène exécute une série de motifs géométriques, des travellings circulaires aux plans zénithaux cadrant les déplacements millimétrés ou la fixité des élèves, et traduit par l’esthétique l’adhésion progressive de ces derniers au programme nutritionnel de leur nouvelle professeure, Miss Novak, recrutée par les parents sans pourtant disposer d’aucun diplôme. La réalisatrice autrichienne Jessica Hausner brosse ainsi le portrait critique de l’instruction alternative réservée à une élite fortunée, expose les paradoxes de responsables légaux définis par leur ignorance et leur incapacité à offrir un cadre stable et à assurer une éducation à leur progéniture ; l’école apparaît alors telle une start-up de plus au sein de laquelle investir, où se réalisent des expérimentations perçues à la manière d’avancées et de privilèges, un espace identitaire – on traque d’ailleurs les parvenus – régi par l’argent, par la compétitivité et par la contrainte. Le récit dessine un piège qui se referme peu à peu sur des élèves raccordés à leur statut d’enfants par Miss Novak elle-même : son personnage, d’une belle complexité, confond sa classe avec une famille de substitution, son métier d’enseignant avec le rôle de sauveur, de Messie responsable de la bonne parole.
    Le long métrage se distingue par son approche clinique d’un phénomène de société, soit la haine de la nourriture émanant d’un milieu social qui trouve là une façon supplémentaire de se distinguer du tout-venant, soit l’éloge de l’esprit prétendument omnipotent sur un corps détesté, et par son refus de tout sentimentalisme, rappelant la patte d’un Michael Haneke auprès duquel Hausner a travaillé en qualité de scripte pour Funny Games (1997). Une réussite portée par des comédiens très convaincants.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    350 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 octobre 2023
    Club Zero se révèle être un film puissant qui aborde avec audace des thématiques délicate. Il aborde la question du contrôle alimentaire en la poussant à son paroxysme. La pratique du jeune extrême est d’ailleurs un danger pour la santé bien réelle. Toutefois, le film ne s'arrête pas là, il évolue vers un aspect sectaire. Encore un parallèle pertinent car en France, certaines “méthode” d’alimentation ont été classée comme dérives sectaires par la Miviludes. En parallèle, il émet une critique percutante du rôle des parents qui délèguent par paresse l'éducation de leurs enfants à l'école.

    Le film excelle à nous présenter divers points de vue sur ces thèmes sans pour autant porter de jugement. Au fil de l'intrigue, une tension palpable se construit progressivement, nourrie par notre inquiétude grandissante pour le destin des élèves impliqués. On constate aussi la pression sociale insidieuse qui pèse sur ceux qui ne font pas partie du club, ainsi que par l'aspect corporatif du groupe qui en ressort. En fin de compte, cette pratique se métamorphose presque en une sorte de religion, suivie aveuglément plutôt que motivée par des convictions personnelles.

    On se délecte du casting impeccable. Mia Wasikowska, déjà impressionnante dans "Blackbird" (2020) et "Bergman Island" (2021), continue de se démarquer. De plus, l'ensemble des élèves offre des performances vraiment remarquables. On a même la surprise de retrouver la française Elsa Zylberstein.
    AZZZO
    AZZZO

    301 abonnés 808 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2023
    Jessicxa Hausner est une grande cinéaste. Elle crée sur l'écran un univers qui lui est propre. Elle fait partie de ces rares réalisateurs/réalisatrices dont l'on reconnait le style en quelques secondes. Images pâles, environnements épurés, travelings et zooms très lents donnent à ses récits des atmosphères inquiétantes, à mi-chemin entre le réel et le second degré. C'est encore ici le cas lorsqu'elle s'attaque à une dérive spiritualo-environnementaliste de notre société, celle d'une jeunesse éco-anxieuse qui sombre dans le nihilisme.
    Jessica Hausner aime moquer les travers de notre monde et il y a matière sur ce thème. On pourra cependant lui reprocher une approche trop frontale du sujet, un peu trop cynique et explicite, bien loin du subtil et énigmatique "Little Joe". On se délecte toutefois de la véritable critique cachée sous le thème de l'éco-anxiété de la génération X : le ridicule des parents qui, sous couvert d'une ultra-bienveillance de façade, projettent leurs angoisses sur leurs enfants.
    Un film mordant.
    Culturevsnews
    Culturevsnews

    83 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2024
    Jessica Hausner nous offre un thriller psychologique captivant avec "Club Zero", un film qui navigue habilement entre l'innovation éducative et les recoins les plus obscurs de la psyché humaine. Porté par un casting exceptionnel composé de Mia Wasikowska, Sidse Babett Knudsen et Amir El-Masry, le film nous entraîne dans une toile complexe de mystère, de manipulation et de conséquences inattendues.

    Mia Wasikowska incarne avec brio Miss Novak, une enseignante qui, à première vue, semble apporter une approche novatrice à l'éducation nutritionnelle dans un lycée privé. Le cours, cependant, évolue rapidement vers un territoire plus sombre, où certains élèves, sans susciter de suspicions parmi les adultes, succombent à l'emprise de Miss Novak et rejoignent le mystérieux Club Zéro.

    L'histoire, à la fois intrigante et dérangeante, explore la dynamique complexe entre éducation, émancipation et manipulation. Les performances impeccables du casting principal ajoutent des couches de subtilité à des personnages qui oscillent entre la fascination et la méfiance. Sidse Babett Knudsen et Amir El-Masry apportent une profondeur supplémentaire à l'ensemble, créant une tension palpable à mesure que l'histoire se dévoile.

    Le réalisme austère de la mise en scène de Jessica Hausner souligne l'atmosphère énigmatique du film, tout en mettant en lumière les questionnements pertinents sur les limites éthiques de l'éducation. Les scènes de nutrition, bien que parfois troublantes, contribuent à l'impact viscéral du récit, renforçant le malaise croissant au sein du public.

    Le mystère entourant le Club Zéro est dévoilé avec une maîtrise narrative, mélangeant tension psychologique et réflexion sociale. L'avertissement concernant la sensibilité des spectateurs est justifié, car le film explore des thèmes dérangeants avec une franchise saisissante.
    Mélany T
    Mélany T

    31 abonnés 559 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2024
    La mise en scène est jolie et travaillée et le récit singulier, édifiant et captivant. Dommage que la fin soit quelque peu abrupte. L'ensemble reste intéressant.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top