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    Mon héroïne
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Mon héroïne" et de son tournage !

    Une inspiration autobiographique

    Noémie Lefort s'est inspirée de sa propre histoire pour Mon héroïne. Il y a une vingtaine d'années, elle était étudiante en cinéma à Rouen et a réalisé un court-métrage intitulé Calling Julia Roberts, qui racontait l’histoire d’une jeune fille qui voulait donner son scénario à la star américaine. Sur un coup de tête, Lefort est partie à New York où l'actrice américaine a une maison de production, dans l'espoir de lui remettre son court.

    Une incroyable histoire vraie

    Noémie Lefort avait réussi à contacter Shoelace Productions, la société de Julia Roberts, par le biais de Thea De Sousa, chargée de lire les scénarios et d’écrire des fiches de lecture. Celle-ci a remballé Lefort en lui disant qu'il y avait un processus à respecter et que les choses ne se déroulaient pas de cette manière. "Je lui ai alors dit que la prochaine fois je tenterais avec Sandra Bullock, la grande rivale de Julia Roberts à l’époque, et que peut-être ça marcherait. Je crois que le trait d‘humour l’a fait rire et elle m’a donné rendez-vous. [...] Dans l’ascenseur, je ne rigolais pas du tout, car j’étais étudiante en cinéma et j’avais juste fait un court-métrage pour lequel j’avais, en plus, piraté les films de Julia Roberts. En fait j’ai été très bien accueillie par Thea, même si elle ne savait pas trop quoi faire de moi. Je n’arrivais pas avec un scénario, mais avec un court métrage fini qui était mon projet de fin d’année, et je venais juste pour dire merci à Julia. D’ailleurs je suis la seule à être entrée dans la maison de production. Il faut savoir qu’elle n’avait pas le droit de le faire, elle pouvait perdre son boulot. Mais je crois que je lui ai plu, du fait que je venais de France juste pour prouver mon amour à Julia et lui dire merci."

    Finalement, les membres de la société de production ont visionné et apprécié son court-métrage. Lors de son dernier passage dans leurs bureaux, Noémie Lefort a croisé en sortant une femme avec des lunettes de soleil : il s'agissait de la star américaine ! "Les portes de l’ascenseur se sont refermées sur son sourire iconique et je suis restée paralysée dans le hall. J’ai décidé de ne pas remonter, pour ne pas gâcher tout ce que j’avais réussi et je suis contente de ne pas l’avoir fait."

    Quelques mois plus tard, Thea De Sousa s'est rendue à Paris et a donné à la réalisatrice un cadeau de la part de Julia Roberts : les lunettes de soleil de Coup de foudre à Notting Hill.

    Un film générationnel

    On suit dans le film trois générations de femmes. Contrairement à ce qui se passe dans le film, la mère de Noémie Lefort ne s'est pas rendue à New York avec elle et était très inquiète de ce qui pouvait lui arriver. "Quand je suis rentrée en France, j’avais réussi mon pari, j’avais réalisé mon rêve et ça a complètement changé ma vie. Ce qui m’intéresse c’est comment on rêve à 20, 30 et 40 ans. À 20 ans, on pense que tout est possible et on y croit à fond, à 30 ans, on fait un premier bilan et à 40, on a mis des petits mouchoirs un peu sur tout. J’avais envie d’explorer ces trois générations, de travailler sur ma relation avec ma maman, de raconter comment j’étais à l’époque et comment ce voyage un peu fou pour aller chercher Julia Roberts a bouleversé ma vie et celle de ma maman", raconte la réalisatrice.

    Tournage post-confinement

    Mon héroïne a été le premier film tourné à New York après le confinement. Quand le tournage a débuté en France, les frontières étaient encore fermées aux États-Unis. Heureusement, elles se sont rouvertes à temps mais l'équipe n'avait pas eu de temps de préparation sur place. La préparation s'est donc faite à distance, via Google Maps ou Face Time, y compris le casting des acteurs américains.

    Poupette 2.0.

    Pour jouer le rôle de la grand-mère, un personnage que la réalisatrice imaginait comme Poupette dans La Boum, Noémie Lefort a fait appel à une autre actrice de ce film culte : Brigitte Fossey. "Vu qu’elle a eu Poupette comme maman, elle l’est devenue un peu en vieillissant. J’ai espéré avoir Brigitte Fossey et quand elle a dit oui, j’étais aux anges. Elle est ma version de Poupette 2.0."

    Danse avec les stars

    Il y a dans le film une chorégraphie qui sert de fil rouge émotionnel. C'est le danseur Chris Marques, connu en tant que membre du jury de l'émission Danse avec les stars, qui a élaboré cette danse. Lui et la réalisatrice sont amis depuis plusieurs années. Le danseur fait d'ailleurs une apparition dans le film : "C’est le cadeau de Noémie qui m’a donné une petite scène dans le film. Elle peut dire qu’elle m’a fait faire mes tout premiers petits pas au cinéma. On tourne la scène, je lève la tête, et je me rends compte qu’on est Broadway. C’était pour moi très chargé de sens et j’étais très touché. Je suis un gamin et le cinéma m’a toujours fait rêver."

    Une histoire encore plus improbable

    Dans l’avion qui l’emmenait à New York, Noémie Lefort a discuté avec son voisin qui avait posé devant lui une revue dont Julia Roberts faisait la couverture. Elle lui a raconté qu’elle partait à New York donner son court-métrage à la star et ce dernier lui a demandé de lui faire connaître la suite de son aventure. Le voisin était en fait l’assistant de Steven Soderbergh, qui a dirigé Julia Roberts dans Erin Brockovich. La réalisatrice a renoncé à raconter cet épisode dans Mon héroïne, craignant que cela ne paraisse tiré par les cheveux aux yeux du public.

    Clins d'œil

    Plusieurs références à Julia Roberts traversent le film. En voici quelques-unes : 

    - Le post-it du début où l’on peut voir écrit "Please, say yes" est une référence au petit mot qu’a écrit l'actrice à Richard Gere pour le convaincre d’accepter Pretty Woman.

    - La séquence du junket avec Julia Roberts à New York où Alex (Chloé Jouannet) prétend travailler pour le magazine Chasse à Cours est inspirée d’une scène similaire avec Hugh Grant dans Coup de foudre à Notting Hill.

    - Le bar où Alex fête son bac s’appelle le Blue Banana... comme le bar de Pretty Woman.

    - Le petit kiosque à journaux à l’aéroport JFK est une réplique de la devanture de la librairie londonienne tenue par Hugh Grant dans Coup de foudre à Notting Hill.

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